• 92

    Tout les membres du conseil, excepté Gordon, se levèrent d'un bond, en garde et surpris à la fois.
    Gordon était là, un sourire au lévre, l'air fière.
    -Un mot à dire ? fit Erika.
    -Quelque chose pour ta défense ? demanda Victor.
    -Non. Aria a bien dit. Je suis fière de mon jeu d'acteur, pendant toute ces années, bien qu'il est été détruit en quelques minutes par cette jeune fille ... princesse Sicarius, hein ? Je t'avoue que je ne m'y attendais pas.
    Il se leva et mis les mains en l'air :
    -J'avouerai tout ce que vous voulez, de toute façon, tout est bientôt terminer. Il va arriver à ces fins et personnes n'y pourra rien.
    -De quoi tu parles ? demandais-je, sceptique.
    -Quand tu retrouveras la mémoire tu sauras tout. Tu as toujours tout su, en vérité. C'est pour cette raison qu'on a décidé de t'endormir. c'est beaucoup trop lourd a porté pour toi, Aria.
    Je fis sortir une de mes sphères bleu :
    -Met tes mains parterre.
    Il le fit sans résister, mettant les mains parterre en étant en position de lotus.
    La sphère s'avança vers lui, se déposa sur ces mains et les gela entièrement au sol.
    Tout le monde se détendit.
    -Bien, sur ce, j'y vais. Faites-lui cracher tout ce qu'il sait ! dis-je en partant.
    Nicolas et Eren me suivirent, en bon garde du corps.
    -Je suis choquer que ce soit Gordon ... dire qu'Axel pensait vraiment à Richard ... fit Eren, encore sonner par la nouvelle.
    -La taupe c'est Gordon. Mais Richard cache aussi quelque chose de lourd et j'ai déjà compris a moitié ce que c'est. Il me faut ma mémoire pour me souvenir de tout ce qui me manque... expliquais-je à voix haute.
    -Je vois. Mais comment comptes-tu les retrouver ?
    -Je vais bientôt rencontrer le Roi Bleu.
    -Le concour musical ? demanda Nicolas.
    -Exacte. Briag y participe, je compte bien y aller aussi.
    Eren soupira.
    -Tu as trouvé satisfaction, Aria ? demanda Billy en s'approchant.
    -Oui, merci. On parlera de tout quand j'aurais retrouver la mémoire, d'accord Sam ? dis-je en souriant.
    Celui-ci hocha la tête, n'ayant pas l'air surpris que j'eu deviné qui il était vraiment.
    -Sam ? demanda Eren.
    -Billy se trouve être Sam, l'ancien Boss des informateurs. S'il se cache, c'est certainement pour une bonne raison...
    -Mais il est censé être mort ! fit Eren, perdu.
    -Je suis pourtant bien devant toi en chaire et en os ! s'exclama celui-ci en riant. Maintenant faites en sorte que le calme revienne en ville rapidement, sinon des complications s'invteront à la fête.
    -Je devine de quoi tu parles ... est-ce quelque chose de la même sorte que tu crains ? demandai-je, inquiéte.
    Il hocha la tête en ouvrant la porte d'entrée.
    On lui fit un bref au revoir et nous sortîmes.
    -Nicolas, trouve moi l'endroit le plus haut et le plus central de la ville. Eren, essaye de contacter Ethan qu'il vienne rapidement.
    Les deux s'exécutèrent sans poser de question.
    Je me concentra et réussi a faire apparaître l'objet souhaiter : un microphone à longue portée.
    En me retournant, je sursauta.
    Un gros loup blanc se trouvait là, devant moi. Plein de poil, faisant ma taille, de la bave autour de la bouche.


  • 043

    Celle-ci s'ouvrit toute seule. Ouriel me suivit avec précaution, l'air pas très rassuré.
    -Ne t'inquiéte pas ! lui dis-je en riant. Le maître des lieux est peut-être un peu fêlé mais c'est un inventeur de génie !
    -C'est qui le fêlé ? fit une voix provenant d'une pièce du font.
    On pénétra dans la pièce. Elle était remplie de plan crayonné.
    Bélphégor leva la tête de son pupitre :
    -Oh Maître Caliel ! Tu tombes bien ! Viens là et dis moi c'que tu penses de cette merveille !
    Je m'approcha du plan en question.
    -Qu'est ce que c'est ?
    -Une machine pour transformer le feu en arme ! s'exclama t'il, fière.
    -Je vois ... regarde ça et ça ne vont pas ensemble, sa ne fonctionnera pas et puis ... pourquoi créée une arme ? demandai-je, intrigué.
    Il lança un coup d'oeil à Ouriel.
    -Bélphégor, je te présente Ouriel. Il fait partie de ma faction. C'est lui qui invente nos chants !
    Le démon dévisagea un Ouriel rougissant de mal à l'aise.
    -Enchanté p'tit ange. J'suis Bélphégor ... le "fêlé" celon Maître Caliel ... et inventeur à mes heures. (il se tourna vers moi, voyant un manque de réaction chez l'ange) Pour répondre à ta question, Laplace a fait une nouvelle prédiction ... c'est pas la joie.
    -Nelchael aussi, je dois bien t'avoué ... mais je n'ai pas vraiment compris. Juste que c'était un mauvais présage...
    -Exacte. Celon Laplace, une guerre ne va pas tarder a démarré. Elle fera beaucoup de victime et changera l'odre des choses.
    -Père ne laisserais jamais une chose pareil arrivé ! Et puis, où se trouvera cette guerre si importante pour que tu prépares toi, les armes ?
    -Ici, Maître Caliel. La guerre fera rage ici, dans les cieux.
    Je fus abasourdis.
    -Tout va bien ? fit Ouriel en s'approchant.
    J'hocha la tête, encore sonné.
    -Si tu veux d'autre détail, faut aller voir Laplace. Moi on m'a mis au courant, j'utilise mes dons pour trouver des solutions... à part sa, pourquoi êtes-vous venu jusque dans mon laboratoire ?
    Je releva la tête.
    -Pour ... commençais-je.
    -Bééééél !!! Je veux voir la machineeee !!! hurla une voix en entrant.
    Un petit démon aux cornes noir venait de m'apercevoir. Il s'était figé en me voyant.
    Je fis un sourire mauvais, il fit un pas en arrière, mais je ne lui avais pas donné le temps d'en faire un autre, qu'il était déjà mon prisonnier !
    -Dis donc, Ipes ... je t'ai demandé quelque chose tout à l'heure, n'est ce pas ?
    Il gigota un peu avant de s'arrêter et de rendre les armes :
    -Pardon, je suis désolé ... je voulais voir la machine avant d'aller me reposer.
    -Ipes ... tu as échapé, une fois encore à Alouqua ? Tu es impossible ! Mais bien joué ! dis-je, fière de lui, en lui ébouriffant les cheveux.
    Ouriel parut surpris.
    -C'est mon petit protégé qui ne fait que des bêtises ! Heureusement, c'est le seul qu'on m'est confié !
    -Il te ressemble un peu, lorsque tu étais encore petit ... fit une voix gracieuse, derrière moi.
    Je reconnaissais cette voix entre mille.
    -Jeliel ! m'exclamais-je en lâchant Ipes.
    Celle-ci souris :
    -Te voilà Bélphégor ! On te cherche depuis un moment, maintenant ! Toi de même Caliel !
    -Pourquoi faire ? J'ai fini tout mon travail pour le moment ...
    -Cal, enfin ! Tu avais promis de passer me voir pour arranger les plans de la bibliothéque ! Tu sais bien que les livres du nouveau monde seront placé là-bas ! Il faut que ce soit vite prêt, car il y a déjà plus de milles livres qui attendent d'être placer !
    J'avais complétement oublié.
    Ipes tira sur ma tauge et m'enlaça.
    Je connaissais ce regard et se comportement.
    -Il te ressemble tellement qu'il pourrait être ton jumeau ! s'exclama t'elle.
    Je ris :
    -N'exagère pas ! Il a fait plus de bêtise que j'ai pu en faire !
    -Briser le régne du silence n'est pas donné à tout le monde, comme brisé un volcan, d'ailleurs... enfin, passons. Venez tous !
    Oui, la bêtise qui lui a valut un ange-tuteur, était qu'Ipes avait brisé un volcan des terres démoniaques à cause de son affinité avec le magma. Résultat, il fut bien punis et on me mit sur son dos.
    Je me baissa et il vint justement s'aggriper à mes épaules pour se mettre sur mon dos.
    -Tu es bien accroché, Ipes ?
    Il hocha la tête, silencieux. C'était suspect mais je ne releva pas.
    -Bélphégor, n'oublie pas ta nouvelle machine. Nous allons d'abord en réunion. Une assemblée a été levé tout à l'heure. expliqua Jeliel.
    Bélphégor hocha la tête sans parler et alla s'affairé.
    -Da... Dama Jeliel, et moi ? fit Ouriel, perdu.
    -Biensûre, toi aussi tu viens avec nous ! s'exclama t'elle, d'un sourire bienveillant.
    -Pourquoi une assemblée a été lever aussi soudainement ? demandai-je.
    -Caliel, enfin ! Vous venez de recevoir tout les deux une missions importante de père ! Il est évident qu'il faut que l'on décide comme s'y prendre !
    J'hocha la tête, convaincu.


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  • 91

    Nicolas et Eren ouvrir la porte d'un coup, à l'unisson.
    Le conseil avait l'air d'être en plein débat, à ma vue, ils se figèrent tous.
    J'avança calmement dans la salle.
    Damien fut le premier et a réagir :
    -Aria ! Que fais-tu, ici ? N'étais-tu pas dans un endroit sûr ?
    -Bonjour. Je suis venu remettre les pendules à l'heure. Rend-moi ce que tu m'as pris.
    Il eut l'air choqué. Apparemment c'était la journée ...
    -Tu ... je ... de quoi parles-tu ?
    -Rend-moi la mémoire. Rend-moi ma vérité et ma véritable identité. Sa suffit les secrets mal placés.
    -Je ... ne peux pas. Tu risques d'être encore plus incontrôlable qu'auparavant. Tu ne pourras pas gérer.
    -C'est à moi d'en décider.
    Il baissa la tête, l'air de réfléchir à vitesse grand V.
    Larry me fit signe.
    Comme si c'était naturel, j'alla m'asseoir sur ses genoux.
    J'étais étrangement calme. J'acceptais tout sans remettre quoi que ce soit en question.
    -Est-ce que je peux savoir de quoi cette jeune fille parle ? fit Erika.
    -D'un événement s'étant produit avant ton arriver au conseil. dit simplement Victor.
    -A cause de son état incontrôlable elle a dû être plonger en sommeil profond, n'est-ce pas ? précisa Clara.
    -C'est bien ça. confirma Gordon.
    Celui-ci m'observais étrangement. Comme s'il était nerveux.
    -Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Je ne veux pas te revoir dans un aussi sale état, Aria ... continua t'il sur un air étrangement faux.
    Les pièces du puzzle se mettait en place.
    -Larry, je veux qu'il me rende ma mémoire. S'il ne peut pas, j'irai voir le Roi bleu.
    Damien pâlit :
    -Je ... pour te dire la vérité, celui qui a effacé ta mémoire est décédé. Je ne peux donc pas te la rendre mais ... je peux répondre à tes questions.
    -Tout ce que je sais, c'est que tu m'as endormis deux fois injustement, j'aimerais savoir pourquoi.
    -Tu étais incontrolable et ...
    -Ce n'est que l'excuse officiel. La vérité ?
    Il soupira et lança un regard sur les autres membres du conseil.
    -La taupe est parmis nous, il ne peut pas parler librement. me chuchota Larry dans le creux de l'oreille.
    -Vous ne savez pas encore qui c'est ? Même sans mémoire, je sais qui c'est. dis-je à voix haute.
    Damien et les autres me fixèrent, figer.
    Eren et Nicolas étaient toujours a côté des portes, tendu.
    -Comment peux-tu en être aussi sûr ? fit Erika.
    -Vous savez qui je suis ? demandai-je à Erika.
    -Bien sur, Aria. J'ai ton dossier complet. Pourquoi une question pareil ?
    J'enroula un doigt dans mes cheveux. En peu de temps ils avaient bien pousser.
    -Vous ne seriez pas surpris d'apprendre que je suis une Sicarius de sang bleu, alors ? dis-je en souriant.
    Tout le monde se figea, plus tendu que jamais, jusqu'à ce qu'ils explosent tous en commentaires et en question innaudible dans ce brouhaha.
    -Tu vois, tu ne sais pas tout ... dis-je tranquillement.
    Tous m'avait entendu et s'était tû. Je me leva :
    -Je vais régler le bazar de dehors. On parlera au calme sans les gêneurs et la taupe ... bien que celle-ci me déçoit énormément ... avoir fait autant d'effort pour quelque chose de si petit ...
    -Tu sais qui est la taupe ? Dis-le, alors ! s'exclama Erika.
    -Pour répondre à ta précédente question, les Sicarius de sang bleu sont de véritable détecteur de mensonge. dis-je en échangeant un regard avec chaque membres, un à un.
    Richard entra à ce moment là.
    -Dis nous qui c'est ! s'exclama Victor, extrêment euphorique.
    -La taupe ne veut vraiment pas se dénoncer d'elle-même ? Je n'ai pas vraiment envi de le faire ... ça me dégoûte. grimaçais-je.
    -Fais ce que tu veux, Aria. Mais si tu peux arrêter le carnage, arrête-le. fit Richard en s'asseyant.
    J'hésita.
    -C'est donnant-donnant. Qu'est-ce que je vais recevoir en échange de cette information qui est sous votre nez et qui ne pourra pas m'échapper ?
    Je vis le sourire de Larry et le regard perplexe de Damien.
    -Nous excauserons tes souhaits et le conseil te sera redevable. fit Larry en s'asseyant confortablement.
    Je me leva et me dirigea vers la porte :
    -Sa me parait correcte ... j'accepte. (je pointa du doigt la taupe) La petite taupe, qui ment tellement mal qu'elle respire la nervosité ... c'est toi, Gordon.