• 72

    -Il est là. Je te préviens, un geste déplacé et je le tue ! Il est déjà prévenu ! m'informa Larry.
    J'hocha la tête et entra.
    C'était une petite salle de l'étage, pas loin de ma chambre.
    Il y avait une table, quatre chaise, un canapé, deux fauteuils et un bar.
    Sur l'une des chaise, un garçon était là, assis, l'air désespéré.
    Il était pâle, les yeux rouge foncés, les cheveux brins en batailles mi-long. Il avait l'air d'avoir le même âge qu'Axel.
    Je m'assis face à lui. J'entendis Larry fermer la porte.
    "Je reste devant la porte au cas où" message reçu.
    -Bonjour, je m'appelle Aria. dis-je au bout d'un moment.
    Il leva la tête, l'air perdu et sursauta en m'apercevant.
    -Bon... bonjour je suis ... Nicolas. Un vampire.
    -Je vois ça ! dis-je en souriant. On m'a dit que tu me cherchais ?
    -Oui je ... tu es bien la princesse Sicarius, n'est ce pas ?
    J'hocha la tête.
    -On ... on m'a dit que tu pourrais m'aider. Je ne te veux aucun mal, je ... je ne suis pas comme ces imbéciles qui n'écoute qu'un idiot pour de la drogue. Ce sang pure qui les contrôles n'est pas mon boss. Je viens d'un autre nid... si je suis venu c'est pour ...
    -Pour Lily ? dis-je pour finir sa phrase.
    Ces yeux s'ouvrirent de surprise.
    -Comment ... comment tu sais ? Tu la connais ? Tu l'as vu ? Elle ... elle va bien ?
    -Doucement. Je l'ai vu sans la voir. Je la connais sans l'avoir connu. Elle a l'air d'aller à la fois bien et mal ... j'ai un peu étudié l'état dans lequel elle est, je pense être sur le chemin de la solution...
    En arrêtant de parler, je me rendis compte que je venais de parler en énigme comme Dom Aegil. Zut. Je devenais vraiment Sicarius !
    -Comment ça ? Et puis ... raaah je suis tout embrouillé ! fit-il l'air frustré.
    -Et si tu commençais par te nourrir ? Tu as les yeux rouge foncé, tu ne t'es pas nourri depuis longtemps, n'est ce pas ?
    Il hocha la tête.
    Je visualisa une cloche, la même que Briag avait fait apparaître. Elle apparut dans ma main. Je la fit tinter.
    Quelques secondes à peine plus tard, un brownie était là.
    -Jeune invitée, voulez-vous un met ?
    -Du vin pour moi et du sang pour lui, s'il te plaît.
    Le brownie hocha la tête et sortit.
    Il revint rapidement avec la commande, la posa devant nous et partit après que je lui ai dit quelque compliment.
    Je déboucha la bouteille de vin et m'en servie. Il fit de même avec la bouteille de sang.
    Je sirota mon vin. Celui-ci était un peu sec mais toujours aussi délicieux !
    Un sicarius pouvait être bourré ? Cette pensée me fit rire.
    Il but un peu et me fixa.
    Je posa mon verre :
    -Ce que je veux dire, c'est que j'ai rencontré Lily dans un rêve. Elle m'a raconté sa vie et expliqué ce qui lui arrivait.
    -Dans un rêve ... elle t'a dit où elle était ? demanda t'il, inquiet.
    -Oui.
    -Où ?
    -Je ne peux pas te le dire.
    -Comment elle va ?
    -Son corps est en plein changement d'Adn, mais sont esprit repousse ce changement ce qui fais qu'elle se fatigue beaucoup. Pour ce protéger de ce conflit, elle s'est plongé d'elle-même, inconsciemment dans un profond coma. Elle dort depuis déjà quelques années, d'après elle.
    Il eut l'air choquer. Je vis une larme coulé sur sa joue.
    Les vampires pouvait donc pleurer eux aussi.
    -Elle m'a dit ... que tu t'étais emprunt d'elle et que ... pour ne pas te faire de peine dû a son départ, elle a voulu couper tout lien avec toi pour que peut-être tu puisse te tourner vers quelqu'un d'autre ...
    Mes révélations avait l'air de le choquer de plus en plus. Je décida donc d'arrêter de parler et de boire un peu.
    Il pleurer maintenant à chaude larme. Comme la clochette, j'essaya avec un paquet de mouchoir.

    Il apparut sur la table.

    J'étais décidément bien une Sicarius !


  • 71

    Après avoir discuté brièvement avec Eren et finit mon dessert, je reparti vers la bibliothéque.
    Tout les livres que j'avais sorti était retourner à leur place : les alfes étaient efficaces !
    Je me dirigea vers le fond de la pièce et le fixa a nouveau.
    Ce parchemin, écrit dans une langue qui m'est à la fois étrangère et familière.
    Le cercle du septuor. Encore plus étrange, était que je savais au fond de moi comment se dérouler la cérémonie. 7 personnes, 7 endroits, 7e jour du 7e mois.
    Alors qu'on donne le 6 aux démons, le 7 revient aux Sicarius.
    Ayant lu beaucoup pendant la nuit, j'avais appris beaucoup de chose ... surprenante !
    Les démons et les anges existaient ! Les fées, gnomes et elfes aussi ! Ainsi que beaucoup d'autre sortes de féérie ! Des annimaux dont personne n'a jamais entendu parler et beaucoup encore ... tout les mystères que l'humain n'avait pas encore trouver ou élucider se trouver dans cet endroit !
    Dans un livre sur la prophétie, une en particulière avait retenu mon attention :
    "Lorsque le moment arrivera,
    La passeuse en retard, s'éveillera,
    Elle sera rare et précieuse,
    Car gardienne de l'équilibre et pieuse,
    Elle devra garder la paix éternellement,
    Ou tout l'univers finira dans le sang !"
    Cette prophétie tournait en rond dans ma tête depuis que je l'avais lu.
    Je savais pourtant d'instinct, que cette prophétie ne parlais pas de moi,mais que j'avais quelque chose à avoir avec elle.
    -Aria ?
    Je sortie de mes réflexions et leva la tête.
    -Camille ! m'exclamais-je, ravie.
    Elle s'approcha et m'enlaça. Fort. Trop fort.
    -Camille, j'étouffe ! dis-je en feignant d'être écraser.
    Elle me libéra en riant :
    -Tu me manques tu sais ? Tess est complétement en train de péter les plombs ! Louis nous donnes de tes nouvelles sans en donner vraiment et Lucas est inquiet à ton propos. J'ai du désobéir à mon père pour demander à Dom Aegil de venir te voir... il va me passer un sacré savon si il l'apprend ...
    -Ton père m'avait dit qu'à l'approche de la pleine lune tu es encore instable ... est ce que ça va ?
    Elle parut surprise, mais hocha la tête.
    -Tess est si en colère que sa ?
    -Oui, mais pas contre toi, Aria. Elle est en colère contre le fait qu'elle est impuissante pour te défendre ! Si elle fait un geste, sa peut partir en guerre inter-race.
    Je fis la moue.
    Elle sourit :
    -Tu es redevenu la Aria que je connais, sa me rassure !
    -Comment ça ? demandais-je en levant un sourcil.
    -Quand tu as commencé a changer tu es devenu bizarre. Tu avais l'air déprimé, triste, frustré ... tu passais de la gaité à l'envie de meurtre en l'espace de quelques secondes. Mais là, tu es redevenu la Aria normal : souriante, boudeuse, calme et autoritaire. Sa me rassure !
    -Je ne suis pas autoritaire.
    -Oh que si !
    -Et je ne suis pas boudeuse.
    Elle rit.
    Je fis mine de boudée, son rire doubla et mon rire joignit le sien.
    Quelqu'un toussota derrière nous, nous sursautâmes.
    Larry était là, posé dos à l'une des étagères remplie de livre. Il était habiller avec l'uniforme des chasseurs.
    Camille se tendit, je la calme d'un geste.
    -Oui Larry ?
    -Le garçon est là. Il t'attend. Sa n'a pas été simple de persuadé Damien...
    -Merci ! dis-je en le suivant, alors qu'il s'était déjà redresser. Camille, on se voit plus tard !
    Elle hocha la tête, perplexe.


  • 70

    -Quoi ? dit-il, l'air boudeur.
    Cela faisait dix minutes que j'essayais de lui faire une pression psychologique, en le fixant sans ciller. Je commençais à sentir des larmes monter. J'en laissa une couler.
    Lorsque Axel la vit, il posa sont téléphone et ramassa ma larme d'un rapide coup de main :
    -Ne pleure pas ! D'accord, je rend les armes, tu as gagné ! Que veux-tu, Princesse rat de bibliothéque ?
    Je lui donna un gros coup de pied en dessou la table, il me répondit d'un regard de menace.
    -Ne me fais pas ces yeux là ! C'est toi qui me l'a promis !
    -Quoi donc ? fit-il, l'air ignorant.
    -Mes souvenirs manquants.
    A ces mots, il se redressa. Son regard était devenu sérieux et hésitant.
    -Je ... Laisse moi juste une heure. Rejoint-moi à la bibliothéque dans une heure. Je te raconterai tout...
    Il essayait de gagner du temps. Qu'essayait-il de me cacher ? Que s'était-il passer de si terrible dans mon passé pour qu'il est tant de mal à en parler ?
    Plusieurs questions du même genres tournèrent à cent à l'heure dans mon cerveau déjà bien remplie. Bien. Il était temps d'avoir des réponses et de laisser mon cerveau se reposer.
    -Une heure. Je n'attendrai pas plus. Si dans une heure, quoi qu'il se produise, tu ne me dis rien, j'obligerai Dom Aegil a craché le morceau.
    Il hocha la tête et se leva pour partir.
    A peine quelques minutes plus tard, j'entendis le bruit d'une moto s'éloigner.
    Je mangeais un bol de chantille avec des morceaux de fruit et un coulis de cerise, lorsqu'Eren me fis une petite tape sur l'épaule.
    Je le dévisagea quelques secondes avant de lui sourire.
    Il prit mon sourire pour une invitation et s'assit face à moi.
    Il avait l'air hésitant, mais il se lança :
    -De quoi as-tu pu bien parlé avec Axel pour qu'il s'enfuit comme s'il avait des fantômes à ces trousses ?
    -Bonne question ... dis-je en enfournant une autre cuillère.
    -Aria, je suis désolé pour ... ce qu'il s'est passé. Ce que tu nous as raconté m'a certe, choquer, mais je n'aurais pas du réagir comme ça, excuse-moi...
    -Eren, tu sais, ta réaction m'a blessé sur le moment mais ... après y avoir réfléchit, j'ai compris que ta réaction avait été naturel. Tu n'as rien a te reproché, je t'assure !
    -Tu me pardonnes ? demanda t'il, sérieusement.
    -Biensure ! A condition que tu m'emmène quelque part lorsque toute cette histoire sera fini !
    Il sourit :
    -Evidement, fallais s'y attendre !
    -Evidemment ! m'exclamais-je en riant.


  • 69

    La salle a mangé était remplie de plusieurs personnes différentes.

     
    Dom Aegil et Vesna se trouvaient en bout de table, leur capuche rabbatu, accompagné de Briag.

    Telma et Tyona, assise vers le milieu, discuter avec animation.

    Laura, Eren et Louis, les écoutaient avec attention.

     
    Mon père et Orzan se trouvaient à l'autre extrêmité de la table, parlant d'une manière sérieuse et concentrer.
     

    Je me dirigea donc vers mon père :


    -Bonjour Papa ! m'exclamais-je, en souriant.


    Il leva la tête, surpris et me dévisagea fixement pendant ce qui me parut une bonne minute.
     

    -Oui ? demandai-je, curieuse.


    -Rien ... bonjour, Aria. Comment vas-tu ? me demanda t'il, poliement.


    Je me tourna vers Axel, et lui jeta un regard interrogateur, il me répondit en haussant les épaules.

    Je soupira et ignora donc l'attitude de mon père :

    -Papa, as-tu vu Larry ?

    -Je l'ai croisé ce matin en compagnie de Tyona ... si je me souviens bien. Pourquoi ?


    -Il était censé me raporter qualqu'un. Enfin ... et où est Camille ? dis-je en me tournant vers Orzan.


    -Ma fille ? Elle fait une ronde dans les bois. La pleine lune approche, elle est donc un peu perturbé. As-tu besoin d'elle ? fit Orzan, presque au garde-à-vous.


    -J'aurais voulu lui parler, mais tant pis ... et toi ? Tu ne souffres pas des effets de la pleine lune ?

    Il sourit avec fierté :

    -Les effets de la pleine lune n'ont plus aucun effets sur moi depuis longtemps ! Seuls les jeunes louveteaux, dans leurs premières années de transformations ressentent les effets secondaires de l'avant et après pleines lunes ... quoique chez les femelles c'est un petit peu différent.

    -Ah ... fis-je en comprenant à quoi il se référencer.

    Camille avait des symptômes bien reconnaissable à l'approche de la pleine lune : changement d'humeur subite, hyperactivité, n'aime pas qu'on entre dans son périmètre intime ... elle devenait complétement asociale !


    -A part ça ... il y a un problème, Papa ?


    Mon père tréssauta :


    -Non, ma fille ... pourquoi une telle question ?


    -Papa, et si tu expliquais la vérité à ma très chère petite soeur curieuse, s'il te plaît ? Si tu ne le fais pas, c'est moi qui vais le faire ! s'exclama Axel, d'une voix menaçante.


    Je dévisagea Axel, surprise. Puis remarqua qu'Eren et Laura s'étaient arrêter de parler et regarder de notre côté, l'air effrayer.


    -Il va neiger ... Dom Aegil, je sent qu'il va neiger dans votre salle à manger ! s'exclama Eren en exagérant.


    -Papa, tu as demandé à  Axel de redevenir comme avant ou il l'a décidé tout seul ? demanda Laura, d'une voix ironique.

    Le reste de la salle c'est tû.

    -Il va neiger dans mon salon ? demanda Dom Aegil, en riant.

    Je ne savais pas si j'étais plus choquer par les mots d'Axel ou par les moqueries des autres.

    Je soupira :

    -Axel tu me raconteras après, pour le moment ... à table ! dis-je en allant m'asseoir à côté de Briag.


    Axel me suivit et s'assit en face de moi, à côté d'Eren. Je vis ce dernier donner un coup de coude discret dans les côtes d'Axel, lorsque celui-ci s'assit.


    Axel l'avait ignorer.


    Les Brownies apportèrent presque immédiatement de la nourriture à foison. Tout était délicieux !

     
    La tête de mes frères, ma soeur et mon père, lorsqu'ils me virent boire du vin rouge, étaient tellement indescriptible que j'en ris aux larmes.


    Lorsque le repas fut fini, Vesna et Dom Aegil partirent dans le jardin.


    Briag m'invita à venir l'écouter répéter un morceau, mais je déclina.


    Mon père et Eren devaient aller voir le conseil des chasseurs au manoir.


    Axel, toujours face à moi, pianoter sur son portable, tout en buvant un café.


    Je regardais Telma et Laura sortirent de la salle, lorsque Tyona se pencha vers moi :

    -Aria ?
     

    -Oui ?
     

    -J'ai appris par Larry que tu allais faire venir un vampire ici ... n'est-ce pas ?

    -C'est ce que j'ai demandé. Pourquoi ?

    -Tu n'as pas peur de penser que c'est peut-être un piège ?

    -Si c'est bien le Nicolas auquel je pense, il ne me fera pas de mal. Mais merci de t'inquiéter.

    Elle hocha la tête :

    -Larry m'a demandé de ramené quelque poche de sang au cas où. J'ai demandé aux brownies de les mettre aux frigidaires, d'accord ?

    -Merci. Dis-moi ... comment fonctionne la hiérarchie chez les vampires ?

    -Tu ne l'as pas appris ? demanda Louis en se rapprochant.

    -Non, je n'ai eu aucun cour de chasseuse ... dis-je en baissant la tête.

    Tyona me mit une main sur l'épaule :

    -Ne t'en fais pas, je vais t'apprendre ce qu'il y a à savoir ! La hiérarchie, donc ?! Eh bien, tu as, pour commencer les sangs pures, qui sont assez rare, ensuite les vampires de naissance, ensuite les vampires de morsure et vient ensuite ... les dhampirs. C'est une hiérarchie assez simple. Les Sangs-pure ont un pouvoir absolut sur toute la communauté.

    -Qui sont les vampire de morsures ?

    -Ceux de naissance sont ceux qui sont née de parent vampire. Ceux de morsures sont ceux qui étaient humains autrefois mais suite aux circonstances, ils ont été transformer en vampire.

    -Quels sortent de circonstance ?

    -Ce sont des cas particuliers, comme par exemple, ils se sont fait mordre par un vampire assoiffé, ou bien, ils étaient au bord de la mort et on leur a donné un autre choix. Mais le conseil des sang-pures décident de chaque cas.

    -Et les Dhampirs ?

    -Je n'en ai encore jamais rencontrer ... commenta Louis.

    -Oui, les Dhampirs sont très rare. La reproduction des vampires est très difficiles... alors un dhampirs, ça l'est encore plus ! Un dhampirs est le fruit d'un humain et un vampire ensemble. Ce qui est presque infaisable !

    -D'où leur rareté ... pensais-je à voix haute. Merci Tyona pour ce petit cour !

    -Mais de rien, Aria ! fit-elle en ébouriffant mes cheveux.

    Elle se leva, appela Louis à la suivre et sortit.

    -A nous deux ! dis-je en me tournant vers Axel.


  • 51

    Je n'ouvris pas les yeux tout de suite.
    Je sentis que mon corps pesait lourd. Affreusement lourd.
    J'avais mal à la tête et ma respiration était à la même cadence qu'un coureur de marathon d'au moins 100 km sans s'arrêter.
    J'entendis un bruit sourd, puis de la fumée s'échappa d'en dessous de moi.
    La porte du cerceuil s'ouvrit d'un coup, me faisant sursauter.
    -Ouvre les yeux doucement, mon enfant ...
    La voix de Titania. Elle était encourageante. Je sentis qu'elle me caressait le visage.
    -Tu as pleuré ? Ma pauvre petite ... C'est à cause d'Obéron ? Mon idiot de mari t'a encore dit quelque chose d'inutile, n'est-ce pas ?!
    Je fis non de la tête. Elle mit sa main sur mes yeux. Je pris mon courage à deux mains et les ouvrit, doucement.
    -Notre petit trésor est enfin réveillé ! Que t'avais-je dit, ma reine ? s'exclama Oberon.
    Il était redevenu le bout-en train habituel.
    Mes yeux ne me faisait pas mal, pourtant je voyais tout correctement.Je lança un regard interrogateur à Titania.
    -Si je devais l'expliquer avec des mots ... il fait nuit, donc tu n'as pas mal.
    -Mais il fait jour ! Je vous voit tous parfaitement bien ! dis-je d'une voix cassé.
    -La vision nocturne des vampires ... apparement même sans sang, ton corps a décidé de continuer la transformation. Bah ! Tout ira bien, j'en suis sûr ! fit Oberon en gigotant dans tout les sens.
    Quelqu'un se pencha vers moi.
    -Aoi ! m'exclamais-je.
    Il me prit dans ces bras, comme à son habitude. Lys arriva a toute allure et vint coller sa joue à la mienne :
    -Tu m'as manqué !
    Je souris.
    -Petite Lily ? fit Oberon.
    Je leva mes yeux vers lui.
    -Tu te souviens de ce que je t'ai dit ? Une surprise t'attend patiemment dans la salle a mangé. Mais avant, tu devrais aller te doucher et t'habiller, sa te fera du bien !
    -Je pense que mon époux a raison, Lily. Vas-y, nous t'attendrons.
    J'hocha la tête, et Aoi fila vers le 2e étages de la villa avant que j'eu pu dire quoi que ce soit. Lys me lava et m'habilla à la vitesse de l'éclair, tout en étant délicate et précise dans ces gestes.
    Ces bavardages m'avaient assez divertis pour me faire rire.
    Quand je voulu m'observer dans le mirroir, elle m'annonça que ce n'était pas une bonne idée.
    J'avais bien compris, en observant mes bras et mes jambes que j'avais beaucoup maigrie ... je devais ressembler à un zombie plus qu'à une vampire ... l'idée me fit rire.

     


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