• 42

    La seule chose qui avait changer dans le paysage après sa disparition, fut que la tempête avait disparut. Je ne l'avais plus jamais apperçu.
    Je soupira d'aise. Ce monde était une utopie. Un lieu de bien-être ultime.
    -Bon ! dis-je en m'étirant. Une serviette de plage grande pour deux personnes et un livre !
    Ceux-ci apparurent devant moi, comme par magie.
    L'homme m'avait appris a utilisé la magie des mots dans le monde des rêves. Je pouvais donc faire apparaître ce que je voulais dans ce monde en nommant seulement les objets. Il fallait aussi pour condition que je connaisse l'objet. Par exemple, pour faire apparaître un livre, je devais l'avoir déjà lu. Pour un gateau, que je connaisse son goût ect ...
    J'étala sur l'herbe la serviette, m'installa dessus et commença à lire.
    -Une farandolle de dessert ! dis-je en ayant l'eau à la bouche.
    Une sorte de table basse apparut devant moi. Puis une demi-douzaine de sucrerie dont des patisseries furent sur la table.
    Je n'en attendis pas plus pour passer à table !
    Une fois les desserts et le livre terminés, je m'allongea.
    La seule chose qui manquer ici, c'était l'air. Il n'y avait pas le moindre bruissement d'air. Pas de vent.
    Au bout de quelques minutes, je m'ennuyais à nouveau.
    -Mode d'emploi du monde des rêve ! dis-je à voix haute.
    J'eu beau attendre, rien n'apparut. Zut !
    -Une balançoire immense !
    Une grande balançoire apparut à proximité.
    Je m'assis dessus et commença a me balancé. De plus en plus fort. Mais toujours pas de vent...
    Soudain, je vis ma porte du réveil apparaître. Elle était carré. Carré et Bleu avec des nuages dessus. J'arrêta la balançoire et alla ouvrir la porte.
    -Lily ! Est-ce que ça va ?
    Je fus sonné par les cries d'Aibell.
    -J'ai mal aux oreilles ! grognais-je d'une voix roque.
    Je me rendis compte que j'étais assise. Quelqu'un me soutenait en me massant le dos. Ma gorge me brûlait. J'avais le goût du sang partout dans ma bouche, ce qui me donna la nausée. Je gardais les yeux fermer, de peur qu'il me brûle comme la dernière fois.
    -Princesse, ouvre les yeux doucement, s'il te plaît. On a fermé les rideaux, ne t'en fais pas...
    C'était Aoi. Sa voix était remplie d'inquiétude et de panique.
    J'ouvris les yeux. Aibell me regardait l'air impuissante et inquiéte. Adrien était à ma droite et observer mes yeux. Aoi était là, à ma gauche. Il me soutenait fermement, tout en me massant le dos.
    -C'est fini ? demanda t'il, pas très sûre.
    -Aucune idée... fit Adrien. Lily, comment te sent-tu ?
    -Hein ? dis-je en ayant un haut le coeur.
    Je cracha une boule de sang droit devant moi.
    C'est là que je vis ... un cauchemar.
    Devant moi, se trouvais une grande bassine. Dans cette grande bassine se trouvait ... du sang. Beaucoup de sang ... non, beaucoup de MON sang !
    Je voulais hurler, crier, mais je n'en avais pas la force. Je me sentais trop faible.
    Je lança un regard à Adrien. Il me fixa quelques minutes et soupira :
    -Rallonge-la, elle s'est calmé. Que quelqu'un nettoie le lit et la bassine rapidement ! Lily, tu as à nouveau fait une crise ... comment te sent-tu ?
    -Mal.
    -Mais encore ?
    Je lui jetta un regard noir. Il sourit :
    -Bon, au moin tu as encore la force de me détester. Lily, tu viens de cracher au moins 5 litres de sang. Tu t'es vidé pendant une demi-heure sans interruption. Je te laisse le choix : tu veux te laver ou tu veux rester sale ?
    Même lorsque j'étais malade, il ne me laissait aucun répit avec son humour pas drôle !
    -Me laver ! dis-je avec le peu de voix que j'avais. Manger !
    -Du sang ? proposa Adrien.
    Je pris l'air dégoûté. Il hocha la tête.
    -Aibell, Aoibheal, qui s'occupe d'elle ? demanda t'il.
    -Lys sera la plus qualifier je pense. fit Aoi en me portant hors du lit tél une princesse.
    Il m'amena jusque dans la salle de bain.
    -Comment tu te sent ?
    -Sale.
    -J'imagine bien ... je suis désolé de t'annoncé ça maintenant, mais la partie de pêche est repousser ...
    -A cause ... de mon état ?
    -Non, parce que tu as dormi pendant deux jours, et que Titania arrive dans moins d'une heure. Sois rassuré, je suis sûre qu'elle trouvera quelque chose pour t'aider !
    J'hocha la tête.
    -Bien si maintenant, Monsieur veut bien sortir, la jeune princesse va maintenant se faire dorloter ! fit Lys en poussant Aoi vers la sortie.
    Elle ferma la porte à clef. J'esquissa un sourire.


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  • 41

    Il soupira en hauchant la tete.

    -Sinon, Aoi, j'avais promis à Doum du poisson frais en échange de son aide ... tu penses que je pourrais aller pêcher au lac demain ? demandai-je.

    -Ce ne serait pas une mauvaise idée ... fit Aibell. Mais tu sais déjà que tu n'ira pas toute seule, n'est ce pas ? Mon frère ira avec toi ... et Lys ainsi que d'autres. Titania arrive dans deux jours. Mais ne force pas, d'accord ?

    J'hocha la tête, tout en baillant.

    -Tu devrais retourner dormir si tu veux être en forme demain, Lily ! Fit Adrien. Ton corps ne tiendra pas le coup, sinon.

    Je ne pouvais pas nier. Aoi se leva, me reprit dans ces bras tél une princesse et me ramena dans le lit du premier étage.

    -Dors et sois tranquille. Je suis là ! fit-il en s'allongeant à côté de moi.

    Depuis mon retour ici, j'avais l'impression de retomber en enfance.

    Ce qui n'était pas pour me déplaire ...

     

    A chaque fois que je m'endormais, je me retrouvais toujours au même endroit. Une plage. Ou plutôt une sorte de plage étrange. L'eau de la mer n'était pas salé. Au lieu du sable, il n'y avait que de l'herbe. De l'herbe a perte de vue. A l'endroit où l'eau toucher l'herbe, il n'y avait aucune boue. Des rochers étaient présent un peu partout. En général, je m'asseyais toujours sur le même rocher, en attendant mon prochain éveil. Je m'asseyais et observais ce monde calme à perte de vue. 

    Il n'y avait jamais personne avec moi, dans ce monde. J'étais toujours seule. 

    Lorsque j'étais plus jeune, je rêvais souvent de ce lieu. Mais un homme était là, me tenant compagnie. Il m'apprenait des choses sur le monde extérieur. Il jouait avec moi, s'occupait de moi, le temps du rêve.

    Puis un jour, je ne le revis plus.

    La dernière fois que je l'avais vu, il m'avait posé une question étrange.

    Je le revois encore avec sa capuche rabattu sur le visage, ces yeux bleu sondaient la mer de la même couleur. Il s'était tourner vers moi, qui était en train de lire un livre qu'il avait fait apparaitre :

    -Dis-moi Lily, tu aimes ce monde ?

    J'avais lever ma tête du livre :

    -Biensure ! On peut tout y faire, puisque c'est un rêve ! Et puis ... je peux te voir et m'amuser avec toi ! Oui, j'aime ce monde !

    -Et le monde réél, tu l'aime aussi ?

    J'hésita un peu avant de répondre :

    -Oui, parce qu'il y a ma famille et ceux que j'aime ... mais ... je préfére ce monde-ci. Ici je n'ai pas besoin de penser à ce qui fait peur. Ici tout est calme sauf ... là-bas.

    J'avais pointé du doigt, un endroit à l'horizon. Là-bas, au loin, au large de la mer, loin de nous, se trouvait un coin noir. Un coin où une tempête mortel avait l'air de faire rage.

    -Qu'est ce qui te fait aussi peur, Lily ? m'avait-il demander en se rapprochant de moi.

    -Je te l'ai déjà expliqué ... dans ma famille, on est tous des vampires de sang pur ... mais moi je n'ai jamais bu de ... sang. Je n'aime pas ça, c'est dégoutant et écoeurant, rien qu'à l'odeur ! Je ne suis donc pas une vampire ... je suis une humaine sans l'être ... je suis mortelle. Mais je ne sais pas trop ce que je suis finalement ...

    Il m'avait ébouriffer gentiment la tête.

    -Ne t'inquiéte pas ! c'était-il exclamer. Je suis sûre que ma fille trouvera une solution à ta situation ! Elle n'est pas encore très grande, alors il faudra lui laisser un petit peu de temps, mais je suis sûre qu'elle t'aidera du mieux qu'elle peut !

    -Tu as une fille ? avais-je demandé, surprise. Tu ne m'en as jamais parler ! D'ailleurs, tu n'as jamais vraiment beaucoup parler sur toi ... comment elle s'appelle ? Où est-elle ? Tu es sûre que je vais la rencontrer, un jour ?

    -Je ne peux pas te dire grand chose, mais oui, ma fille viendra vers toi. J'en suis convaicu, fais moi confiance ! Elle s'appelle Aria, c'est tout ce que je peux te dire.

     -Je vois ... et bien, je te fais confiance. SI je meurs avant, tant pis. Si elle me sauve, je serais son obligée, je le lui rendrais comme il se doit ! Je te le promet !

    Il avait sourit et c'était levé :

    -Aide-la, si tu la vois en difficulté. Elle t'aidera soit en certaine ! Alors tient le coup jusque là ! Sur ce, à la prochaine petite Lily !

    Il s'était diriger vers sa porte du réveil et ... je ne l'avais plus jamais revu.

    Evidemment, je n'avais jamais vu sa fille non plus. Puisque ce n'était que des rêves !

     


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