• 24

    On mangeait, lui avec appétit, moi avec la hâte de repasser à la pâtisserie.

    Mon alimentation de base est le sucré, même si c'est ma préférence personnel, à vrai dire, car je peux me nourrir de tout techniquement. Tout ... comme un humain, quoi. Un humain normal. 

    -Lily ? me demanda t'il en levant un sourcil.

    Je releva la tête de mon assiette.

    -Oui, quoi ?! demandai-je surprise.

    -Tu ne trie pas et tu manges tes champignons ! 

    Je fis la moue.

    -Lily ... me chercha t'il.

    -Pourquoi est-ce qu'on m'oblige a mangé ces ... trucs qui pousse dans la pourriture ?? C'est dégouttant et sa n'a pas de goût !

    -Lily, on a déjà eut cette conversation ! Mange et c'est tout !

    Je soupira en réunissant tout les morceaux de ces stupides champignons sur ma fourchette, et enfourna le tout dans ma bouche en me pinçant le nez, suivit d'une grimace.

    Mon frère soupira en levant les yeux.

    Je lui tira la langue, avant de vite me reprendre, en remarquant que le vampi-serveur me dévisageait.

    Lorsqu'on eut finit de manger, Lias paya le repas et lorsqu'il se leva, je le suivis rapidement.

    Le vampi-serveur ne m'avait pas quitté des yeux, ce qui n'était pas pour me rassurer...

    Lorsqu'on fut dehors, Lias me regardait en souriant.

    -Quoi ? dit-je en grognant.

    -Ca fait longtemps que tu ne t'était pas cacher derrière moi ... sa m'a rendu nostalgique ... dit-il en riant.

    -Mmmm...

    -Lily ...

    -Mmmm ?

    -Pâtisserie ?

    -Avec plaisir ! dis-je en retrouvant le sourire.

    -Un véritable estomac sur patte ... murmura t'il.

    Je leva en sourcil en le regardant, il haussa des épaules.

    On se mit à rire, de nouveau complice.


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  • 23

    On s'était installer dans un restaurant de Bar&Grill, celui pas loin du marché.

    Bien que notre ville est une petite bourgade, elle est remplie de commerce, dont beaucoup tenu par des vampires, (Faut quand même gagner sa vie !) dont ce restaurant.

    Le restaurant était a moitié vide. Il n'y avait pas beaucoup de client.

    Je m'étais assise à l'une des tables les plus éloignées des fenêtres, caler dans un bon fauteuil marron, coller au mur.

    Un garçon vint nous passer des cartes de menue, souriant avec toute les politesses dû aux clients : un sourire hypocrite donc...

    Je l'observa discrètement : teint blanc, yeux vert, trait tiré et un air jovial.

    Il avait l'air louche.

    Quelqu'un l'appela en cuisine, il y alla en s'excusant.

    -Tu as choisi ? me demanda Lias en fermant son menu.

    J'y jeta un regard rapide au mien. Il n'y avait pas grand chose d'alléchant...

    -Je veux un paris-brest...

    Il souris :

    -Lily, ici c'est un restaurant de viande, pas une pâtisserie ! Tu l'auras tout à l'heure. Prend quelque chose de simple.

    J'observa une fois de plus le menu, en comparant les prix et en essayant de trouver quelque chose à mon goût. Ce qui n'était pas de la tarte ! Oui ... une tarte. Une bonne tarte au chocolat serais pas mal ...

    -Lily ! me rappela à l'ordre Lias.

    -Oui, oui ça va ! Je vais prendre ... euh... Légumes de saison & Viandes rôties au BBQ. Voila sa te va ?

    Il hocha la tête et rappela le garçon pour lui faire prendre note de nos commandes.

    Une fois ceci fait, le garçon reparti en cuisine et Lias se tourna vers moi. 

    -Bien, à nous deux ! Par quoi on commence ? Que veux-tu savoir ?

    -Déjà, ce serveur est-il un des ... nôtres ? demandai-je l'air conspiratrice.

    -Oui.

    Sa réponse en toute franchise me surpris.

    - ... Tu es encore fâcher contre moi ?

    Il soupira :

    -Lily, comprend le bien : je ne me fâcherai jamais contre toi, quoi que tu fasse. En apprenant ton point de vue je ... je me suis mis en colère contre moi-même de ne pas m'en être rendu compte, plus tôt. J'aurais dû savoir que tu pensais de cette manière. J'étais tellement ... mal envers moi-même que j'ai dû aller voir la seule personne en ce monde qui sait me calmer, Sophia.

    -Et maman ? demandai-je, sournoise.

    -Très bien, se reprit-il, la seule personne au monde si l'on excepte maman... j'ai passé du temps avec elle et je me suis calmé. C'est pourquoi je suis revenu... et que j'ai constaté la pagaille en ville.

    -Sa n'a jamais été calme par ici ... tu ne t'y est pas encore habituer ? lui demandai-je, un sourire en coin.

    -Que veux-tu dire ? fit-il en levant un sourcil.

    Je me pencha de vers lui et je murmura :

    -Sa grouille de vampire ici depuis ... un bon moment ! 

    Il souris :

    -Très drôle ! En attendant je ne m'attendais pas a trouvé des traqueurs du nid partout autour de la ville a cherché un dégénéré qui veut s'en prendre a ma soeur pour se ... venger ? De ce que j'ai pu comprendre...

    -Eh ! Je n'y comprend rien ! Je ne pense pas être la bonne personne si tu as des questions !

    -D'après la description qu'on m'a donné, il s'agit du type d'hier matin. Celui avec qui tu t'es énervé. Il n'est pas repartis avec les autres. Il se serait nourrit hier soir près de l'église, laissant sa proie pour morte dans la base de loisir...

    -Non, sans blague ? dis-je, ironique.

    -Quoi ? C'est quoi ce ton ?

    -A ton avis, qui est ce qui l'a trouvé en train de se nourrir et qui a découvert l'endroit où été caché se fichu cadavre ?

    Je fis une grimace en m'en rappelant.

    Heureusement que Nicolas m'avait épargner la vue du corps ... j'aurais surement vomi plusieurs jours de suites !

    -Je vois ... répondit-il surement.

    Le garçon-vampire revint avec les plats.

    Le mien était un plat noir de forme ovale contenant de la viande rôtie et des légumes. 

    Sur celui de mon frère, il y avait ... une assiette noir énorme contenant ... de la viande saignante, un hamburger et des frites.

    -Euh ... tu veux me faire vomir, c'est sa grand frère chéri ? dis-je en me pinçant le nez.

    Il me tira la langue :

    -Je t'invite au restaurant. Je n'ai pas dit que j'allais changer mon régime alimentaire pour toi, ma petite soeur adorée ! Maintenant, mange pendant que c'est chaud !


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  • 17

    Nous étions parti à la va-vite, le lendemain matin.

    Pour éviter que notre mère soit de la partie, nous n'avions prévenu qu'Eloise, notre soeur aînée de notre départ.

    Ensuite, prenant le minimum dans nos valises, nous nous étions rendu au hangar familiale qui se trouvait à l'autre bout de notre domaine. Etant une famille fantôme, inexistante, vis à vis de la société, on ne pouvait pas se rendre à l'aéroport et dire à l'hôtesse : "Bonjour, je suis un assassin voulant voyagé en première classe !" soit elle m'aurait rit au nez, soit elle aurait paniqué, créant une grosse panique dans l'aéroport.

    Notre famille avait donc construit une sorte de mini-aéroport avec une piste de décollage et une d'atterrissage.

    Pour vous dire à quel point le domaine était grand...

    Nous avions donc voyagé en jet privée jusqu'en Corse, alternant la conduite entre Alan et moi toute les demi-heures.

    Père m'avait appris la conduite d'une voiture à sept ans. L'année d'après, il m'enseigna a piloté un jet.

    C'était amusant. Comme si vous aviez un gros jouet entre les mains qui n'est pas censé vous appartenir en temps normal...

    Je souris à cette pensée. J'étais à la place du copilote, le regard perdu dans la contemplation du ciel bleu.

    -[...] dis donc, si mon copilote dors et n'écoute pas, je ne sais pas si j'arriverai a atterrir correctement ! s'exclama Alan en riant, me sortant de mes pensées.

    -Pardon, tu disais ? Je n'écoutais pas...

    -J'avais remarqué, Lionel ! Sinon, je disais que l'on est enfin au-dessus de Marseille. Il ne nous reste plus qu'une heure de vol, environ...

    -Tu...

    J'allais lui répondre, lorsque la radio grésilla un instant avant qu'une voix nous interpelle :

    <Ici tour de contrôle d'AMP, pilote répondez et déclinez votre identité.>

    Je soupira, attendant avec impatience ce qu'Alan allait répondre. 

    Mais contre toute attente, il me fit un signe de la tête.

    Je leva un sourcil, l'air de dire "es-tu sérieux ?", il me répondit en montrant la radio du menton.

    Je soupira a nouveau, en remettant mon casque et ajustant le micro :

    <Ici le Cessna Citation Mustang k-00, Fantôme à l'appareil que voulez-vous ?>

    Un grésillement se fit entendre avant qu'une réponse nous parvienne rapidement :

    <Simple vérification, veuillez patienter>

    Alan me jeta un regard amusé.

    -Sa te fait rire ? lui dis-je, taquin.

    -Un peu, je dois bien avouée. Bah, ils sont obligé de vérifié, c'est leur métier ... dommage que l'on ne se trouve pas à côté de ce type ... on aurait pu voir sa tête, au moment où il découvrira a qui appartient cet appareil ! 

    Il pouffa et réussit à me faire sourire.

    Il est vrai que voir la tête des gens apprenant notre présence est drôle en général.

    D'ailleurs, le ton de la réponse qui arriva bien vite, nous fit imaginé l'état de l'homme :

    <Je ... je vous remercie d'avoir répondu à l'appel. Si vous voulez faire une quelconque pose où arrêt d'urgence, notre aéroport vous sera toujours ouvert ! Sur ... sur ce, je vous souhaite bon vol !>

    Ayant un peu de pitié pour se pauvre travailleur honnête, je décida d'adoucir les chose :

    <Merci mais nous ne faisons que passé, nous ne nous arrêtions pas. Merci de l'offre. Fin de la transmission.>

    -Regarde en bas, sur la droite ! C'est l'aéroport en question ... "L'aéroport de Marignane" si je me souviens bien du nom...

    J'observa l'immense aéroport se trouvant plus bas.

    -Qui est-ce qui t'as dit pour fantôme ? On l'a changé y a deux mois seulement ! demanda soudain Alan.

    -Mmm ... ?! Ah, grand-père. Mais on est vraiment obliger de changer de nom de code tout les ans ? C'est lourd à la fin...

    -Que veux-tu ? Ce sont des codes de sécurité ... d'ailleurs celui là, ce sont les jumeaux qui l'on choisi ! 

    -C'était pas une bonne idée de les laisser choisir ...

    -Arrête, c'est sympa "fantôme" non ? Sa fait un peu ... mystérieux, non ?!

    -Ouais, ouais ... dis-je en retournant dans ma contemplation de paysage.

    -Hé ! me rappela à l'ordre Alan. Ne retourne pas dans tes pensées profondes, c'est à ton tour de piloté !

    -Zut ! Je pensais que tu avais oublié ... grommelais-je.

    -Tu rêves ! Je vais au toilette. Appel-moi si il y a un problème !

    -C'est toi qui rêve ! Il n'y aura aucun problème ! dis-je en prenant sa place.

    Il allait sortir du cockpit quant il se ravisa. 

    Il me mit une main sur l'épaule et me fis une pression, avant d'ajouté :

    -Et tu n'as pas intérêt à profiter du fait que je sois au toilette pour faire des looping ! Est-ce clair ?

    Il l'avait vu venir apparemment. Malgré moi, un énorme sourire se plaqua sur mon visage. 

    Il soupira en le voyant, avant de partir en me lançant un "je te fais confiance".

    Mauvaise idée ... car c'est bien connu dans notre monde : "ne fais confiance qu'à toi-même".

    J'attendis un peu de temps après avoir entendu le loquet des toilettes. Histoire qu'ils finissent sont affaire.

    (J'attacha ma ceinture solidement.) C'était un sale coup à faire, mais c'était quand même mon frère ...

    J'entendis la chasse d'eau. 

    Mon sourire réapparut. L'exaltation du moment, peut-être ?!

    Je fis monter soudainement l'avion en piquet et ... commença a faire des loopings plus réussi les uns que les autres.

    Au bout d'un moment, a mon grand amusement, j'entendis Alan hurlait :

    -D'accord, j'abandonne ! Laisse-moi au moins sortir des toilettes et venir m'asseoir !

    Je souris à nouveau, fière de moi, et je stabilisa l'avion.


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