• 07

    Après avoir passer une nuit blanche, a ressassé cette journée étrange, mon réveil me fit comprendre qu'il était l'heure de se lever. Quoi qu'ils en pensent, j'irai au collège ! Je me prépara rapidement. Depuis que je m'étais enfermer dans ma chambre, je n'en était pas sortit. Le pire, c'était que personne n'était venu me voir ! Tout le monde avait l'air de se ficher pas mal de ce que je pensais ou ressentais de tout ça ! Je mis mes baskets, mit mon sac bien caler sur mes épaules, et ouvrit la fenêtre. Je ne voulais pas que quelqu'un me dises quoi que ce soit. Je n'avais pas la force de me disputer avec quelqu'un ! Ma chambre était au premier étage. Je descendis le plus silencieusement possible, en me tenant à la gouttière. 

    Une fois en bas, je couru le plus loin possible de cette maison. Le bus arriva pile à l'heure au collège. Tess me vit la première :

    - Bonjour...Qu'est ce qui t'arrive ? C'est quoi ces cernes ?

    Je lui fis un pauvre sourire. Elle compris tout de suite que ça avait surement un lien avec les chasseurs et ne me questionna plus. Oui, je ne sais même pas comment cet horrible conseil, qui ne me connaît pas à bien pu penser que j'irai raconter des choses à mes amis ! Avec eux, il y a une chose sur lesquels on s'était mit d'accord : on parle de tout, sauf ce qui concerne les chasseurs.

    Je m'assis à ma place. Camille me salua et me lança un regard, rempli de question :

    -Est-ce que ça à un lien avec la venue de ton frère hier ? me chuchota t'elle seulement.

    -Oui et non...répondis-je, vaguement.

    -Comme cela ? me demanda la prof qui venait de commencer son cours.

    Je bafouilla une excuse et repartit dans mes pensées. Sans savoir pourquoi, je repensa à ce qui s'été passé 5 ans en arrière.

    J'étais là, déprimer. Deux semaines avant, le conseil m'avait annoncer que je ne pourrais jamais être chasseuse. Deux semaines que j'avais passer en boule, dans un coin de ma chambre. J'avais dû affronter la nouvelle toute seul. Je ne voulais parler à personne. Je ne mangeais que très peu. Personne à cette époque ne se préoccuper de moi. Mon père et ma mère partaient toujours en mission et n'étaient presque jamais à la maison. Axel passé son temps à m'ignorer. Ma grande soeur, Laura, la deuxième de la famille, avait été envoyer à l'autre bout du monde pour une mission. Le premier qui c'était aperçu de ma déprime, c'était Eren. Mais il n'avait pas su comment s'y prendre. De ce fait, il s'est apparemment tourner vers celui qui fut son maître, Gordon. Il ne faisait, alors, pas encore parti du conseil. Celui-ci, vint me retrouver alors que j'étais au bord de la mort, surement. Car lorsqu'il me vit, j'étais dans un très mauvais état. Le visage de mon frère, à ce moment là, est encore gravé dans ma mémoire. Le reste est flou. Gordon me parlais mais je ne sais plus de quoi. Ce qui suivit, par contre, c'est que celui-ci me prit avec lui, dans sa maison et s'occupa de moi. Il m'avait lavé, habillé et nourrit. Il le fit, jusqu'à ce que je redevienne à peu près normal. Eren passait me voir de temps en temps. Lorsque Gordon se rendit compte que j'allais mieux, il me demanda ce que je voulais faire. De mes réflexions d'enfants je lui répondit "Je vais tuer tout les membres du conseil et mourir" ou quelque chose comme ça... Ce qu'il m'avait répondu était encore encrée en moi. Il m'avait giflé, pour commencer :

    - Tu n'as que 10 ans et tu penses déjà à mourir ! Je peux comprendre le fais que tu en veuilles au conseil, mais de là à vouloir les tuer ! Réfléchit, c'est toi qui mourra en première ! (il réfléchit) J'ai un plan à te proposer qui pourrait t'enlever tout ces sentiments négatif, acceptes-tu de l'entendre ?

    J'avais fais "oui" de la tête. Il m'avait alors proposé de m'entraîner aux art martiaux et m'initier au renforcement de soi et l'enfermement des émotions. Je n'avais pas tout compris à l'époque, mais j'avais accepter, ne sachant pas quoi faire d'autre. De ce fait, je fus éduquer et héberger pendant un an chez lui. J'étais retourner à l'école. Je recommençais à vivre, mais avec moins d'insouciance. Au bout d'un an, toutes mes émotions négatives avaient été enfermer au fond de mon coeur. C'est là qu'il me fit rentré chez moi.

    A mon retour, la maison avait changer. Pas physiquement, mais dans l'ambiance. Ma mère se mit à me couver et être à la maison plus souvent. Mon père continuer ses missions, mais me ramener des cadeaux. Axel continuait de m'ignorer. Eren, fut le plus présent pour moi. Il s'occupait de moi dès qu'il le pouvait. Peut-être se sentait-il coupable de ne pas avoir découvert ma déprime plus tôt ? Je ne le saurais jamais. 

    D'après ce que j'ai pu apprendre, se changement d'ambiance était dû à ma soeur. Elle était revenu pendant mon année d'absence, et avait apparemment eut vent de ce qui c'était passer. Mes parents en ont pris plein la figure à ce qu'il paraît... pour vous donner une idée, imaginé ma mère en plus jeune, un loup-garou en colère et une ghoul surprotectrice dont ces petits sont en danger. Normalement, ça vous donne un peu l'idée de ce qu'est ma soeur en colère.

    -Aria, les cours sont fini ! entendis-je.

    Je me frotta les yeux. Je m'étais endormis. La journée était passer trop vite.

    -Est-ce que ça va ? me demanda Camille, inquiète.

    Je m'étira et posa une main sur mon coeur. Mince, je ressentais encore cette boule étrange. Mes sentiments n'étaient plus enfermer. C'était mauvais. Très mauvais. Je me leva :

    -Ne t'inquiète pas ! C'est juste que je dois penser plus positif ! Hier était juste une journée pourrie !

    On sortit de la classe. Tess m'observait du coin de l'oeil. Je l'ignorais et parti vers la cours. C'est là que cet idiot de gobelin débile choisi, pour me tomber dessus. Accompagner de ces deux acolytes humains et débiles: Ryan et Peter.

    -Alors la p'tite tête bleu se promène toute seule ? Où est passé sa bande de p'tit toutou ?

     Ils ricanèrent. C'était dangereux. Pas pour moi, mais pour eux. Je savais à présent que mon pouvoir étaient lier à mes émotions. Là, ils commençaient sérieusement à m'agacée :

    -Marduk, tu as choisi un mauvais moment ! lui hurlai-je, moi-même surprise.

    Tout le monde nous observaient. Cela m'agaça encore plus. Mais il ne se démonta malheureusement pas :

    -Oh ! La p'tite Schtroumpfette est en colère ! Que cela est rare ! se moqua t'il. 

    D'habitude, je laissais couler, car j'enfermais mes émotions au plus profond de moi-même. Mais aujourd'hui, je n'étais plus comme d'habitude. Impulsive, je lui foutu une gifle. Une grosse. Tellement forte, qu'il tomba par-terre, sonner. Tess arriva à ce moment là.

    -Ne cherches plus à m'embêter sale ... (je cherchais le mot) gamin ! lui crachais-je, avant de partir.

    Niveau répartie, zéro pointer ! 

    -Tu va voir, toi ! Tu vas pas t'en sortir comme ça la bleu ! cria t'il.

    Je me retourna et faillis aller le tuer. Oui, faillis. Car Tess m'arrêta, m'empoigna le bras et m'amena dans un coin de la cours. 

    -Je rêve ou tu avais vraiment envie de le tuer ? me demanda t'elle. (oui, les ghouls peuvent sentirent les pulsions meurtrière !) Et puis, qu'est ce que tu as, aujourd'hui ?! Tu es étranges ! Tu n'es pas la Aria que je connais ! Depuis ce matin, tu ressembles à une zombie ! Tu n'as parlé a personne, tu n'as rien mangé, tu as dormi en cours et là, je vois que tu étais sur le point de tuer ce gobelin débile ! C'est un chieur, je comprend ! Mais de la à vouloir le tuer...

    - Et le pire ! C'est que je suis sûre que ça à un lien avec le fait que ton frère est venu te chercher, hier ! J'ai bon ? demanda Camille en nous rejoignant.

    Evidemment, l'ouïe fine, ça aide à espionner... Je fis oui de la tête. Elles se concertèrent du regard.

    -Je sais qu'on a promis Aria, mais là on veut savoir ce qu'ils t'ont fait ! On ne peut pas laisser passer ça ! Dis-nous ! On ne le racontera à personne, promis ! Je t'en prie ! 

    J'allais craquer. Vraiment. J'allais commencer à parler, mais apparemment ça n'était plus possible.

    -Tout ça c'est touchant, mais elle ne vous dira rien, car elle doit rentrer et s'expliquer, illico ! fit une voix, au dessus de nous. 

    Je rêve ! Axel était là, percher sur le murer, au dessus de nous. Un regard plein d'incompréhension et d'arrogance.

    -Toi le chasseur, frère ou pas, ta rien à f*outre ici ! menaça Tess.

    Camille essaya de l'arrêter. Mais malheureusement, Axel décida d'ouvrir sa bouche :

    - Toi la ghoul, tu ferais bien de la fermer ! Elle est ma soeur que par le sang. Nous n'avons pas de lien. Mais on m'a demandé de venir la chercher. Un ordre est un ordre ! 

    Je voyais bien que Tess voulait le rouer de coup. Mais je ne voulais pas que ça arrive, alors, je la pris dans mes bras.

    -Tout ira bien, ne t'inquiète pas ! lui chuchotais-je.

    Je fis signe à Camille de la calmer, qui me répondit de la tête, puis je sortis du collège. Mon frère était déjà là, appuyer sur sa moto. Il me dévisageait bizarrement. 

    -Tu attend quelque chose ? lui demandai-je.

    -Ouai ! Avec ce que je viens de balancer, tu ne dis rien ? Pas de réaction ? me dit-il curieux.

    J'haussa les épaules :

    -Ce que tu as dis est surement vrai. Je n'en pense rien. Et sinon, pourquoi es-tu venu me chercher aujourd'hui ?


  • 06

    Assise sur le canapé, j'attendais l'avalanche de question qui risquer de me tomber dessus, d'un moment à l'autre...

    Axel, assis en face de moi, me fixais d'une manière absente. Eren, assis à côté de moi, essayer manifestement d'introduire le sujet d'une manière délicate. Ce qui, apparemment, n'avait abouti à rien :

    -Bon, c'était quoi ce feu bleu ?

    A la question d'Eren, Axel se repris. La délicatesse, ne fais pas partie du vocabulaire chez les chasseurs. J'aurais dû m'en douter. Les chasseurs vont toujours droit au but.

    - Alors ? me pressa Axel, curieux.

    -Bon...euh, vous savez qu'en général le résultat du test de capacité est censé rester secret ? Bon, moi le résultat fut que mon pouvoir était trop dangereux ect... maintenant, la seul chose que j'ai pu apprendre à son propos, c'est qu'il a été nommer "le feu bleu" et qu'il a été classer dangereux.

    -C'est tout ? s'exclama Axel, déçu.

    -Laisse la finir ! fit Eren.

    -Maintenant, tout ce que je sais c'est que nos pouvoirs sont une partie de nous. Donc dès qu'ils se réveillent, on sait naturellement comment les utiliser ! (ils hochèrent la tête de concert) et ben... juste avant que Dalia ne se mette à crier, j'ai réussi à desceller mon pouvoir et j'ai brûler la nappe pour le tester, point !

    Mes frères se concertèrent du regard.

    - D'après ce qu'on a vu ton pouvoir n'est pas si dangereux... commença Axel.

    -Oui, ton feu à l'air de fonctionner comme mon pouvoir : il brûle ce que tu vois celon ta volonté... continua Eren.

    - Sa te dis de faire des tests pour en savoir plus ? proposa Axel.

    -Certainement pas ! hurla une voix derrière nous.

    Maman était rentrer. Elle referma la porte, se déshabilla rapidement et s'installa à côté de moi :

    - Son pouvoir est dangereux de bien des manières ! Pour commencer ma puce, tu n'es plus suspecté par ces idiots. Ensuite, vu que tu as éveillé ton pouvoir, le conseil ne peut plus rien faire. Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-même ! 

    - Et qu'est ce qu'elle va faire, maintenant ? demanda Axel.

    - Continuer sa vie comme elle était jusqu'à maintenant ! Vous pensez quand même pas que je vais lui chambouler sa vie du jour au lendemain ?! s'exclama t'elle.

    -Euh... coucou, je suis là ! leur rappelai-je. J'ai mon mot à dire, non ?!

    Ils continuèrent à discuter comme si je n'étais pas là. A croire qu'ils le faisaient exprès :

    - Mais son pouvoir est éveiller ! Elle doit s'entraîner ! Connaître les limites de son pouvoir ! expliqua Axel, inquiet. Sinon c'est là qu'elle deviendra dangereuse !

    -Mais maman à raison ! Notre existence est aussi secrète que les créatures du monde souterrain ! Si elle venait à arrêter l'école d'un coup, que penseraient les gens ? expliqua Eren.

    -Mais maintenant que ces pouvoirs sont éveillés, elle doit devenir chasseuse ! insista Axel.

    Je commença à me sentir...hors de moi ? Je ne contrôlais plus mes émotions. Une boule de frustration, de colère et de nerf montait en moi...et je craqua !

    -Mais put*in ! hurlai-je en me levant. (Trois têtes choquer se tournèrent vers moi) C'est ma vie ! J'ai mon mot à dire aussi ! C'est moi qui décide ce que j'ai envie de faire, c'est clair ? Aucun de vous ne doit décider pour moi ! Maintenant, allez vous faire f*utre ! 

    A ce dernier mot, le vase que je fixais depuis un moment pris feu. Oui, un feu bleu le dévorer. Ayant peur de croiser le regard de ma mère, j'esquiva rapidement leurs regards en m'enfuyant dans ma chambre au pas de courses...

    Je m'enferma dans ma chambre à clef. C'était la première fois qu'une montée de rage me venait comme ça, sans raison. D'accord, j'étais un peu agacer ! Mais ce n'était pas une raison de m'énerver autant...peut-être étais-ce à cause de cette journée étrange ? 

    Seul demain pourrais me donner une réponse...

     


  • 05

    Les débris de la porte s'éparpillèrent un peu partout. Un nuage de poussière avait remplacer la porte. J'entrevis une silhouette.

    -C'est quoi se b*rdel ? Damien Gameson ! En tant que président de ce conseil ridicule je t'ordonne de t'expliquer ! hurla la silhouette.

    "oups" pensai-je. Oui, cette voix m'était familière. Trop familière : c'était ma mère !

    Axel passa en mode "rire sur vibreur", il riait silencieusement en se cachant. Eren, quant à lui, avait un grand sourire :

    -J'vous avez prévenu de ne pas impliquer Aria ! Maintenant, débrouillez-vous !

    Les membres du conseil nous observaient, à moitié choquer, l'autre moitié... disons, surpris ? Ils devinrent tout péteux, ne sachant plus où se mettre. Tout le monde sait, qu'il ne faut jamais énerver un chasseur. Mais dans notre ville, tout le monde sait, que notre mère était la dernière personne à provoquer. Il ne faut jamais l'énerver. Jamais. Sinon je vous souhaite bonne chance pour éviter l'hôpital !

    Le dénommer Damien se leva. C'est celui qui m'avait accuser. Il avait les cheveux gris, long, qui descendaient jusqu'aux épaules. Une peau pâle, qui faisait ressortir ces yeux noirs pleins d'hésitations...

    -Malorie ! Calme-toi, je peux tout expliquer ! bredouilla t'il, hésitant.

    Ma mère s'arrêta un instant et fixa une partie de la table, là où mon feu bleu finissait de brûler la nappe. Puis, son regard se tourna vers moi. Je lu dans son regard qu'elle était surprise et inquiète. Depuis le jour où mon pouvoir m'avait été interdit, elle était devenu surprotectrice et me couvée de toutes les attentions possibles et imaginables. Quiconque s'en prenait à moi, devait s'attendre à des représailles de sa part. Tout les chasseurs des environs m'évitaient, en partie à cause de ça. L'autre partie à cause de mon physique étrange...

    Ma mère s'approcha de moi à grand pas. Les chasseurs autours reculèrent.

    -Qu'est ce qu'Aria fais ici ? Des explications ! Tout de suite ! s'exclama t'elle, frôlant l'hystérie.

    Elle se tourna vers Axel et Eren :

    -Une réponse ! Maintenant !

    Je n'aimais pas lorsque ma mère se mettait en colère. Je serra la main d'Eren plus fort.

    -Ne t'inquiète pas, elle est juste inquiète. Ce n'est pas de ta faute ! me rassura Eren.

    Gordon se leva :

    -Malorie, calme toi et je t'explique ! dit-il simplement.

    Ma mère poussa Axel, qui s'était calmer, et s'assit à sa place.

    -J'attend ! fis ma mère en prenant une pose.

    -Comme tu as surement pu le constater, ton fils aîné est blesser. Lors de sa mission, quelqu'un a tenté de le tuer. Ce quelqu'un à aussi voler ou dissimuler des documents et des informations importantes ! Ces informations étaient essentiels pour la suite ! expliqua le dénommer Damien.

    -Je ne vois toujours pas le rapport avec le fait qu'Aria se retrouve ici ! tonna t'elle.

    - Mam's, de ce que j'ai compris, ils suspectent Aria d'avoir parler de la mission d'Eren à une créature de son collège... commença Axel, rajoutant de l'huile sur le feu.

    -Et ils suspectaient Aria d'avoir briser l'interdit sur ces pouvoirs...je leur avais bien dit que c'était impossible, mais ils ne m'ont pas écouté ! continua Eren, réchauffant encore plus les ardeurs de ma mère.

    Celle-ci, était à deux doigt de craquer :

    - Que tout le monde sorte de cette salle, immédiatement ! Sauf vous ! hurla t'elle en pointant du doigt les membres du conseil. Personne n'attendit plus longtemps. La salle s'était vider en un instant.

    Elle se tourna vers Axel et Eren :

    -Ramenez-là à la maison, tout de suite !

    Elle me prit dans ses bras, avec douceur et me chuchota à l'oreille :

    -Ma chérie, tout va bien ! Tes frères vont te ramenez à la maison et maman va arranger ça, d'accord ?

    Je fis "oui" de la tête en bonne petite fille. J'avais trop peur sur le moment, pour dire quoi ce soit. Toujours main dans la main, Eren m'entraîna dehors. Axel nous suivait, en jetant des petits coup d'oeil en arrière, curieux.

    Arriver au hall d'entrée, Billy nous ouvrit la porte :

    -Entrée surprenante, n'est ce pas ?

    -Et comment ! C'est bien notre mère ! s'exclama Axel, fière.

    Dehors, Eren me lâcha la main. Il m'observa quelques minutes, puis me caressa la joue :

    -Tu vas mieux ? Tu t'es bien lâcher aujourd'hui ! Je suis content de voir que tu avais finalement bien de la rancœur et de la frustration à leur égard... tu avais toujours l'air de prendre sur toi... ça m'inquiétait...

    -Merci ! Mais maintenant, je vais beaucoup mieux ! Je me suis bien défouler ! m'exclamai-je, fière de moi.

    -Tu l'as dis ! Dis-toi que tu es l'une des rares personnes, à avoir eut le culot de remettre le conseil à sa place ! Mais dis-moi... c'est flamme bleu, c'était quoi ? me demanda Axel.

    Je l'observa, surprise. Je m'approcha de lui, et mis ma main sur son front.

    - C'est bizarre ! Il n'est pas malade, il n'a pas de fièvre ! dis-je à Eren.

    Celui-ci se mit à rire. Axel me fixa d'un air de dire "mais qu'est ce qu'elle raconte ?", je décida de lui expliquer :

    -D'habitude, tu m'ignores et tu n'essaye même pas de savoir comment je vais. Tu sais à peine si j'existe ! Et puis là, aujourd'hui, soudainement, tu commences à venir me chercher, me parler, me poser des questions... avoue que c'est étrange quand même !

    Il m'observa d'abord plein d'incompréhension, puis se repris :

    - J'étais vraiment comme ça avec toi ?

    Il semblait surpris. Etrange... Eren prit ma main une nouvelle fois, et m'entraîna vers sa smart noir, tout en riant du désarroi de son cadet...

    Sur le chemin de la maison, Eren qui conduisait avec son bras restant, était pensif et silencieux. Axel nous suivait de près en moto. Puis Eren ouvrit la bouche, me faisant sursauter :

    -Bon, arriver à la maison, tu as quand même intérêt à nous expliquer !

    -A quel propos ? demandai-je, perdu.

    - Ce feu bleu, c'était quoi ?


  • 04

    J'éloigna mes mains l'une de l'autre. Les chaîne me faisait mal. La flamme bleu dansait devant moi. Elle était là, bleu comme moi. J'étais fasciné. J'aurais voulu la toucher, la prendre contre moi... mais les chaînes me retenais. Comme pour répondre à mon besoin, la flamme commença à...dévorer (?) les chaînes. Je n'avais pas peur. Quant les chaînes furent entièrement brûler, je les sentis me lécher le poignet. Ce feu n'était ni froid, ni chaud. Il était réconfortant. Oui, il était une partie de moi. Alors que j'allais prendre la flamme dans mes bras, c'est là que j'entendis hurler.

    Le noir disparu et je me retrouva une fois de plus dans la salle de ce satané conseil. Les regards de tous, étaient tourner vers une femme ou plutôt vers une chasseuse brune. Elle pleurait de douleur et trembler. 

    -Qu'est ce qu'elle a ? demandai-je à Eren.

    -Quand tu t'es retourné, t'es figer. Pis Dalia c'est mise à hurler... m'expliqua Axel. Tu lui as fais quelques choses ?

    -Peut-être... répondis-je, bizarrement satisfaite. 

    Je me tourna vers les membres du conseil qui faisait des allers retours du regard. Entre moi et Dalia. Ils avaient apparemment compris. J'observais la nappe parme, qui était sur la longue table devant les membres du conseil. Là où toutes sortes de documents, de papier, et d'autres choses traînaient.  

    -Brûle ! ordonnai-je. 

    La nappe prit feu. Le feu bleu avait commençait a dévoré la nappe. Seulement la nappe. Les membres du conseil reculèrent, effrayer.  Seul Gordon était rester assis. Il me faisait confiance. Après quelques minutes, toute la salle fut surprise de constater que mon feu ne dévorait que la nappe. Aucune trace de brûlure nul part ailleurs. Les membres du conseils se rassirent, prudent. Celui qui m'avait accusé me fixa puis me dit :

    -Es-tu consciente de ce que tu viens de faire ?

    Je me leva de nouveau, et répondis avec toute l'insolence dont je pouvais faire preuve :

    - Oui ! Je viens de desceller ce qui m'appartient. Mais vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même ! Vous m'avez provoquer avec votre arrogance et votre fierté, en m'accusant à tort ! Maintenant que j'ai utilisé mon pouvoir devant vous, là vous pouvez m'accuser !

    Et je me rassit. Eren me prit la main et la serra fort. Je lu dans ses yeux qu'il était fière de moi. Axel se leva à son tours :

    -Sinon, je ne voudrais pas me montrer impolis, mais nous devons rentrer chez nous, maintenant ! dit-il en appuyant sur le dernier mot.

    - Et pourquoi je vous pris ? demanda un des membre du conseil.

    - Parce qu'elle devait rentrer aujourd'hui de mission. Et si elle apprend que vous avez disons... conviez ? suspectez ? menacez ? (il cherchait le bon mot) bref, si elle apprend qu'Aria est ici... je vous souhaites bonne chance ! 

    -En effet, s'exclama Eren d'un coup, sauf que je suis désolé de vous l'apprendre, mais c'est trop tard !

    A peine Eren eut fini de parler, que la grosse et lourde porte de la salle fut détruite dans un fracas étourdissant...

     

     

     


  • 03

    " -Aria ! Est-ce toi qui a prévenu les créatures de cette mission ? Tu es suspecté d'avoir parler à des créatures et d'avoir utiliser tes pouvoirs malgré notre interdiction ! Est-ce vrai ? "

    A cette phrase, je me levais. Ma rage, ma colère et ma frustration contenu depuis cinq longues années étaient sur le bord de ma langue. Tout allais sortir et Eren le vit tout de suite. Axel allait ouvrir la bouche mais tout sorti avant que quiconque ait pu parler :

    - Vous vous foutez de ma g*eule ? Depuis toutes petites j'attendais avec impatience de découvrir mon pouvoirs et devenir une chasseuse comme tout les membres de ma familles ! Il y a cinq ans, vous m'avez annoncer froidement et sans vergogne, alors que je n'avais que 10 ans, que je ne pourrais pas être ce que je voulais ! J'ai pourtant accepter à regret votre décision ! J'ai essayer de vivre autrement, de vivre à peu près normalement....(des larmes de rages commençait à rouler sur ma joue) et pourtant... et pourtant vous me suspectez d'avoir utiliser un pouvoir qui m'a été interdis d'utiliser et sceller ? Vous vous foutez de qui ? C'est un coup monter c'est ça ?

    Je me rassis. Mes genoux ne pouvaient plus me porter. Axel se leva et vint s'asseoir à côté de moi. Il me mit une main sur l'épaule, compatissant.

    -Vide toi ! me murmura Eren. C'est le moment !

    J'hocha la tête, me frotta les yeux, repris des forces pour me lever en respirant à fond, et je releva la tête pour fusiller un à un les membre du conseil. 

    -Vous pensez vraiment que j'aurais pu utiliser mes pouvoirs ? Avez-vous des preuves ? Est-ce que même vous savez ce que ça fait, d'avoir une chose qui fait partie de vous et que vous ne connaissez pas ? J'en ai assez de vous écouter ! J'en ai assez ! Est-ce que vous savez à quel point vous me dégoûter ? En plus de ne pas pouvoir être une chasseuse, en plus de ne pas pouvoirs utiliser mes pouvoirs qui sont une partie de moi, vous me suspectez d'avoir comploter pour tuer mon frère ?

    Je cracha par-terre dans leurs directions. 

    Alors qu'ils m'avaient écouter d'un air surpris et choquer, là certains se levèrent en exclamant "quel impertinence" ou d'autres trucs du genre. Je n'y fis pas attention. J'étais fière de moi-même et me sentis plus légère. Mais ma colère et ma frustration n'étaient pas totalement évanouie... cinq longues années de retenues ne pouvaient pas disparaître comme ça... 

    Alors que je me retournais pour jeter un coup d'oeil à Eren, tout devient noir. Je ne voyais plus rien. Etait-ce le pouvoir de quelqu'un dans la salle ? Je remarquais alors que j'étais enchaîner. Une chaîne sur chaque bras. Puis une autre révélations me frappais : dans ce noir complet, je pouvais voir mes mains... que j'observais, choquer. Juste au-dessus de ma mains gauche, flotter une flamme rouge. Rouge incandescente. Rouge de colère. Et au-dessus de ma main droite, une sorte de bloc de glace en forme de flamme. Une sorte de mini-iceberg sculptée. D'instinct, je sus que je devais les assembler. J'essaya de bouger mes bras, l'un vers l'autre, du mieux que je pouvais. C'étais dur, les chaînes me faisaient mal. Au tout dernier moment, alors que j'allais abandonner et qu'il me restait que 30 petits centimètre à combler, le feu et la glace, qui jusqu'à maintenant, se repousser l'un et l'autre se rapprochèrent. Puis ils fusionnèrent et ne firent qu'un. 

    Le feu bleu était né...