• 12

    -Des effets secondaires ? Qu'est-ce que sa veut dire ? s'exclama Eren.

    -Je n'ai pas vraiment compris la base de son pouvoir. Ce n'est pas un feu ordinaire ! De ce que j'ai pu voir et comprendre, son feu serais en résonance avec sa volonté et ses sentiments. Mais je n'ai pas encore compris son fonctionnement exacte... Sur ce, je dois rentrer chez moi. On attend ta réponse, Aria ! 

    Sur ces mots, il partit.  

    - Il est toujours comme ça ? demandai-je.

    - Oui, ne t'en fais pas ! Mais il est vraiment sympa ! L'avoir comme instructeur est la meilleur chose que tu pourrais avoir ! D'ailleurs, qu'est ce que tu vas décider ?

    -Déjà, là maintenant, je décide de dormir ! D'ici demain matin, j'aurais surement une réponse ! Bonne nuit ! dis-je en baillant.

    La nuit fut calme et normal. Mon réveille sonna et je passa une matinée des plus normal, en compagnie de mes amis. Aucune trace de cet imbécile de gobelin. Le calme et la normalité me faisait du bien ! Camille et Tess ne me posèrent aucune question, mais je sentais leurs regards inquiets. J'étais tenté de leur raconter ! Mais ça donnerait une bonne raison au conseil pour me suspecter encore une fois de quelque chose.

    Une fois les cours fini, je retrouva une fois de plus Axel, appuyer sur sa moto. Son haut beige et son pantalon noir n'enlevaient rien à son charme. Les filles sortant du bâtiment piailler derrière moi. Je m'approcha :

    -Bonjour ! Ca va ? Tu n'es pas en noir aujourd'hui ?

    Il m'observa, l'air intriguer, puis se reprit :

    -Salut ! Oui ça va !  Euh... j'ai pas le droit de changer de couleur ? C'est pas comme si je m'habillais tout le temps en noir !

    J'haussa les épaules.

    -Et donc ? Qu'est ce que tu fais là ?

    -J'suis venu te chercher. Le conseil t'attend.

    Avant d'avoir pu dire quoi que ce soit, il me mit un casque sur la tête et m'assis sur la moto.

    -Dis donc ! Depuis quand es-tu le coursier du conseil ?

    Il rit :

    -Je ne suis pas devenu leur petit toutou, loin de là ! C'est juste que c'est plus pratique pour eux, vu qu'on fait partis de la même famille.

    Il démarra. Le trajet fut rapide. 

    Une fois devant le manoir, mon cerveau n'avait toujours pas trouver ma réponse...

    Billy m'ouvrit la porte et m'indiqua de le suivre. "Qu'est ce que je vais répondre ?" pensai-je.

    On me fit entrer dans une salle ou plutôt dans un salon remplie de fauteuil et de table.  A mon entrée, tout les membres du conseil levèrent la tête et me dévisagèrent. Perdu, je fus figer sur place. Puis Larry me fis signe d'approcher. Ce que je fis, pas trop vite. Je ne voulais pas qu'ils pensent tous que je n'étais qu'une gamine apeurée ! Il me désigna le fauteuil vide à côté de lui. Je m'assis et attendis.

    -Bonjour, jeune fille ! me fis le président du conseil.  Je suis Damien Gameson. Nous n'avons pas pu parler, ni nous présenter à toi, lors du dernier...con...fiasco.

    -Je m'appelle Aria. Aria Roy. Me présentai-je, par politesse.

    -Je suis Richard. Se présenta l'homme, à droite de Damien.

    A la gauche du président, était assise une femme. Elle était magnifique, habillé d'un haut et d'un pantalon en cuire noir. Ces cheveux roux était tout aussi beau. Elle se présenta :

    - Erika Miller. Enchantée, Aria !

    Sa voix était à la fois douce et autoritaire. 

    Il restait deux membres. Un homme et une femme. Et je vis un neuvième fauteuil vide. Il n'y avait que 7 membres au conseil. Pourquoi y avait-il une place vide ?

    Je n'eu pas le temps de me questionner plus longtemps, les présentations continuèrent :

    -Je m'appel Victor Shaw. 

    -Je suis Clara Costa. Enchantée et ravi de te rencontrer, Aria ! s'exclama la dernière membre du conseil. 

    Elle avait une allure plutôt étrange, mais envoûtante. Cheveux coupés court, elle avait des allures de lutin. Toute fine, les cheveux noir corbeau, des yeux marron clair et des traits fins. Elle me plut tout de suite !

    -Moi, tu me connais ainsi que Larry... dis Gordon.

    J'hocha la tête.

    -Bien ! Nous ne voulons pas te presser, mais nous aimerions tous entendre ton avis et ta décision. Mais avant cela, nous voulons nous excuser de t'avoir suspecter à tort. Plusieurs informations étranges nous ont été donner de toute part, et tu étais la personne qui, à ce jour, est là plus proche des créatures...expliqua Damien.

    Je fus choquer de la sincérité dont fit preuve le président. Calme, mais agacée, je répondis :

    -C'est bon, j'accepte vos excuses. Mais la prochaine fois, vérifier correctement vos informations avant de suspecter quelqu'un. Je m'excuse aussi auprès de vous tous, moi aussi, pour le comportement immature dont j'ai fais preuve. Mais je ne m'excuserais pas sur ce que j'ai dis. Car c'est ce que je pense vraiment ! Vous avez détruit ma vie, que Gordon a réussi à sauver. Mais à cause de sa, j'ai en moi une chose qui ne pourra, peut-être, jamais s'effacer. Et c'est de votre faute !  Mais en plus de cela, cinq ans après m'avoir fais sa, vous me suspectez, m'humiliez et me provoquez ?! Vous n'espériez quand même pas que j'allais me taire et vous écoutez parler gentillement ?! Je ne retirerais donc pas ce que j'ai dis. Point.

    J'avais dis sa d'une traite, en regardant droit dans les yeux de chaque membres du conseil. Larry et Gordon se contentèrent d'hocher la tête. Victor soupira. Richard avait l'air de s'ennuyer. Erika et Clara se concertaient du regard. Tandis que Damien réfléchissait :

    -Je vois. Tu es têtu comme ta mère ! Enfin, ce que tu dis n'est pas complètement faux. Mais tu ne sais même pas quel pouvoir immense tu as desceller ! Il sera dur pour toi, de vivre comme tu as vécu jusqu'à aujourd'hui ! 

    -Damien a raison. Mais ce qui est fait, est fait. Maintenant que les excuses sont faites, si nous passions au sujet principal, s'il vous plaît ? s'impatienta Richard.

    Erika hocha la tête :

    -Si nous sommes tous rassembler ici, c'est pour entendre ta réponse. Car, vois-tu, normalement le conseil ne revient jamais sur sa décision. Mais là, nous sommes obligé de faire une exception pour toi.

    -Oui, et puis, tu peux venir nous rejoindre nous, les pisteurs ! s'enflamma Clara.

    -Et pourquoi pas chez nous, les traqueurs ? proposa Victor.

    -Je propose alors, qu'elle rejoigne mes informateurs ! s'exclama Erika.

    -Non, elle est faite pour être chasseur.

    Toutes les têtes se tournèrent vers Larry. C'était la première fois, depuis le début de cette réunion, qu'il ouvrait la bouche.

    Je repensais à leur propositions. Les informateurs, les pisteurs, les traqueurs et les chasseurs. Ces quatre factions s'entraidaient, pour veiller à ce que les créatures restent calmes et ne fassent rien de répréhensible. Les informateurs réussissaient à obtenir toutes sortes d'informations d'on-ne-sait-pas-trop-où. Les pisteurs, devaient chercher la localisation des cibles a arrêter ou d'endroit a trouvé. Ils servaient aussi parfois de garde du corps. Les traqueurs étaient un peu comme des chasseurs de primes, une fois leur cible choisi, ils la traquaient sans relâche. Puis ils y avaient les chasseurs. Ce que j'avais voulu être, durant toute mon enfance. Les chasseurs font le travail des trois autres factions, mais seul. Ils peuvent partir en mission, seul, sans avoir besoin de quiconque. Il fallait avoir un puissant pouvoir, pour pouvoir l'être. Dans ma famille, tous étaient chasseur. A l'exception d'Axel. Alors qu'il avait eu le droit d'être chasseur, il avait choisi d'être un pisteur et un informateur. Les deux à la fois...

    -Comment tu peux le savoir ? s'exclama Damien, me faisant sursauter.

    -Gordon a entraîné Aria. Elle a été initier aux arts martiaux, ainsi qu'a des entraînements de camouflage. Son pouvoir est encore inconnu et instable, mais c'est un feu offensif. Elle est taillée pour être une chasseuse ! s'expliqua Larry.

    Toutes les têtes se tournèrent vers Gordon. Celui-ci haussa les épaules.

    -Quoi que vous disiez, c'est à elle de décider !

    Toutes les têtes se tournèrent vers moi.

    -Je ... euh ... J'ai bien réfléchis. J'ai parlé avec Ethan, hier. Je ne veux pas choisir une faction maintenant. Je veux d'abord apprendre à contrôler mon pouvoir, et continuer à aller au collège...bredouillai-je, pas très sûre.

     


  • 11

    J'ouvris les yeux. J'étais dans mon lit. Le ciel s'était obscurci. Je sentis une douleur irradier ma main gauche. Je l'observa et vit qu'elle était bander.

    -Tu as encore mal ?

    Je sursauta. Eren. Il était allonger à côté de moi. Il m'observait, inquiet.

    -Oui, un petit peu... merci de m'avoir soigner...

    -Ce n'est pas moi, c'est Axel. Il m'a rapporté ce que tu as fait aujourd'hui. D'ailleurs, qu'est ce que tu as contre lui ? Qu'est ce qu'il a bien pu te faire, pour que tu ailles jusqu'à lui envoyer un bol de lait en pleine face ? me demanda t'il, en riant.

    Je commença à jouer avec mes cheveux. Puis décida de répondre franchement :

    -Il ne te paraît pas bizarre ces temps-ci ? Je veux dire...avant, je pouvais pleurer, crier ou même mourir devant lui, il n'aurait pas bouger ne serait-ce qu'un petit doigt ! Et là, d'un coup, il se met à s'occuper de moi, à me protéger, à venir me chercher, à me babysitter et à me soigner ! Avoue que c'est étrange !

    Il se mit à rire.

    -C'est vrai qu'il ne s'est jamais vraiment occuper de toi... mais il reste ton frère ! Ton grand frère. Pour aujourd'hui, c'est moi qui lui ai demander. Mais sinon, dis-toi que lui aussi s'en veut. Il s'est toujours soucier de toi, mais il avait peur de t'approcher. Il avait peur de tes réactions. Il avait peur que tu le rejette...

    -Pourquoi ? demandai-je simplement.

    Eren me dévisagea d'un air grave. Il détourna les yeux, avant de venir planter ses yeux vert dans les miens :

    -Parce que, comme moi, il s'en veut de n'avoir rien remarquer...à ce moment là ! Il était beaucoup plu présent que moi dans la maison...à cette période. Et pourtant il n'avait rien vu... il s'en veut encore plus que moi...

    Je commençais à comprendre. Mais ça n'expliquer pas tout. Je vis soudain qu'Eren avait les larmes aux yeux. Il avait l'air si triste... je me mis contre lui. C'était une habitude qu'on avait prise quand j'étais triste. Et je lui expliqua doucement :

    -Eren, ce qui c'est passé est passé. C'est ce que m'a appris Gordon. Et puis, si je suis encore là, en vie, c'est grâce à toi ! Tu regrettes de m'avoir sauver ?

    Il me fit me relever et me pris le menton. Il me fixa droit dans les yeux, ses yeux vert refléter la colère :

    -Tu penses sincèrement que je regrette d'avoir sauver ma petite soeur ? J'en suis plus qu'heureux que tu sois encore parmi nous ! Mais...je ne peux pas oublier...si je t'avais trouver un peu plus tard... j'aurais pu te retrouver morte ! Tu te rend compte ? Si seulement j'avais remarquer plus tôt dans qu'elle état tu été, je ne t'aurais pas retrouver...dans cet état...

    Je voyais qu'il en parlait avec beaucoup de mal. Sa avait dû être un gros traumatisme pour lui. J'essuya une de ces larmes, qui couler le long de sa joue.

    -Tout va bien, grand frère ! Maintenant, je suis en pleine forme et en pleine santé ! Et...

    Et là, plus forte et plus grosse que jamais, ma boule de sentiment refit surface. Je sentais mon corps se réchauffer. Je me leva d'un bond. Eren essaya de s'approcher.

    -N'approche pas ! Sort d'ici ! Vite ! lui hurlai-je.

    Il ne comprenait pas pourquoi, mais il le fit. Dès qu'il mit un pied dehors, c'est là que la douleur commença à se libérer. Mon corps pris feu. Oui, mon feu bleu m'entourait, comme...un manteau ? Il n'était ni chaud, ni froid. Des boules de feu bleu apparurent et gravitèrent autour de moi. De plus en plus vite. Plus ma boule de sentiment grossissait, plus mes flammes gagner en vitesse et en masse. Les boules tournaient de plus en plus vite. Tellement vite que j'eu le tournis. Ma porte, mon armoire et mon lit prirent feu. Enfin... de ce que je pouvais voir, les flammes étaient dessus, mais rien ne brûler. L'angoisse, le stress et une grande pression se rajoutèrent aux mélanges de sentiment. Je paniqua. Je commençais à respirer n'importe comment.

    Puis soudain, une main se posa sur mon dos. Et tout disparu.

    Je tomba à terre, pour reprendre ma respiration et me calmer. Combien de temps sa avait duré ? J'avais l'impression que sa faisait une éternité...Je pris une grande bouffée d'air. Je leva la tête doucement, et remarqua que mes flammes avaient disparu. Je soupira de soulagement.

    Attend ! Comment m'étais-je arrêter ? Oui...une main. La main de qui ?

    Je me retourna d'un coup. La main était toujours poser dans mon dos. Elle appartenait à quelqu'un qui me paraissait vaguement familier... Un mec. Il avait des cheveux brun et des yeux gris. En constatant que j'allais mieux, il retira doucement sa main et m'aida à me relever. Niveau carrure, ce n'était pas la silhouette d'un joueur de football américain. C'était plus...mmm...disons, la silhouette svelte d'un apprenti voleur ? En pensant ça, je me mis à rire, discrètement. Je repris vite mon sérieux :

    -Qui es-tu ?

    Eren, qui était sur le pas de la porte, en compagnie d'Axel (depuis quand il était là, lui ?!) se mit à rire :

    -Aria, et si tu commençais par le remercier ?

    J'hocha la tête :

    -Merci de m'avoir arrêter. Qui es-tu ?

    Eren rit de plus belle. Axel repris son "rire mode vibreur". L'inconnu souris, mais me répondit :

    -Je m'appel Ethan. Eren vient de m'appelé en panique, alors que j'étais sur le point de me rendre au manoir du conseil... il faut que j'y aille où je vais me faire allumer !

    Et il partit en courant. Eren s'approcha. Axel le devança :

    -Ca va ? Comme lampe torche t'aurais pu faire mieux !

    -Axel, arrête. Tu me fiche les jetons à t'inquiéter comme ça pour moi ! 

    Il fit une moue boudeuse. Il faillit rappliquer, mais son portable sonna. Il partit pour décrocher. Eren vint me prendre dans ses bras :

    -Ca va ? 

    -Oui. C'était vraiment flippant...

    -D'avoir fait la lampe torche ou de voir qu'Axel s'inquiète pour toi ? me taquina t'il.

    -Les deux...répondis-je en souriant. Sinon, ce...Ethan ? C'est qui ? Comment il a fait pour m'arrêter ? 

    Eren nous entraîna sur le lit et on s'assit, côte à côte. Je remarqua que ma jambe gauche trembler. J'étais encore un peu stresser...

    -Ethan est spécial. Son pouvoir n'est pas dangereux comme le tient. Mais comme toi, il est unique. Son pouvoir est l'annulation. Il peut annuler tout les pouvoirs. En bref, personne ne peut utiliser de don contre lui. Mais je t'avoue que c'est bien la première fois, que je le vois mettre autant de temps à stopper un pouvoir...

    Ma jambe s'était calmer.

    -Maman est au courant ?

    Il me fit non de la tête. 

    -Ouf, une crise de moins à gérer ! soupirai-je.

    -A qui le dis-tu ! me répondit-il en riant.

    Après notre conversation, on était descendu manger. Je me sentais bien. La boule de sentiment était toujours là, mais c'était comme si elle se cachait. Après une bonne douche, je me sentis fatiguée. Je me prépara à aller dormir.

    Alors que j'entrais dans ma chambre, à la porte défoncée, je resta cloué sur place. Choquer. Il était là, assis sur ma chaise de bureau, tout en pianotant sur son portable. Eren, lui, était allongé sur mon lit. Au moment où j'allais reculer pour m'enfuir et m'enfermer dans la salle de bain, ils me remarquèrent. La honte ultime. Encore Eren sa passait, il avait l'habitude. Mais qu'un étranger me voit en pyjama, non. Surtout ce pyjama violet, remplit de petit poussin. Je sentais mon visage se chauffer, et mon pied était sur le point de me faire, faire demi tour, lorsqu'Eren me fit signe de venir. J'hésita.

    -Tourne la tête, jusqu'à ce que je te le dise ! prévins-je.

    Il s'exécuta. Je courus me mettre sous ma couette, à côté d'Eren.

    -C'est bon ! lui lançai-je, une fois bien installer. Dis donc ! Ce n'est pas parce que ma chambre n'a plus de porte, qu'il faut y entrer comme dans un moulin !

    Eren m'ébouriffa les cheveux.

    -Je suis désoler, je m'excuse ! Eren m'a dit que je pouvais venir te parler... commença Ethan.

    J'essaya de lancer un regard noir à Eren. Mais à la place, je fis une sorte de grimace qui le fit rire :

    -Je plaide coupable ! Il voulait te parler rapidement...

    Ethan hocha la tête.

    -Le conseil attend ta réponse demain. Quel que soit ta réponse, tu dois aller la leur donner. Si tu acceptes, ils m'ont demandé de te servir d'instructeur. Mais ce sera seulement si tu es d'accord. Mais je t'avoue que j'aurais surement du mal avec toi...

    -A cause de mon physique ? demandai-je, piteusement.

    -A cause de son mauvais caractère ? plaisanta Eren. (Je lui frappa l'épaule.)

    -Non, sourit-il, à cause des effets secondaires qu'implique ton immense et imprévisible pouvoir incontrôlable...


  • 10

    J'entendis des pas. Des bras m'entouraient. On me déplaçait. On me bordait. On me caressait la joue. Mais ce n'était peut-être qu'un rêve...

    Je me réveilla, en pleine forme. Comme l'avais dis Larry, pleurer m'avait fait du bien. Mon réveil afficher 10h. Il était trop tard pour aller en cours. Et puis...je n'avais pas envie d'y aller.

    La maison était silencieuse. Ils devaient tous être déjà parti. Je me lava le visage et descendit dans la cuisine. Je n'étais pas encore bien réveiller. Non, sinon je l'aurais remarquer plus tôt. Je pris mon bol, les céréales et du lait, versa le tout, mélangea, et je commença à manger, tout en fixant le dos de la boîte, hypnotiser. 

    -Et alors ? On dit pas bonjour ?

    Je sursauta. 

    Axel était là. Assis, non, plutôt affaler sur le canapé, un document à la main. Il me regardait, attendant manifestement quelque chose. N'ayant pas envie de me prendre la tête, je lui répondis un " lu' " avant de continuer à manger. Il se leva et s'assit face à moi :

    -Tu n'as rien à me dire ?

    -Euh...non ? lui dis-je, en baillant.

    -Alors pourquoi est-ce qu'hier soir, je t'ai retrouvé endormis devant ma porte ?

    J'essaya de me remettre momentanément les idées en place. Puis mes souvenirs me revinrent :

    -Ah ! Si ! Je voulais te dire que j'étais désolé...

    -A quel propos ? me demanda t'il, surpris.

    -Hier, tu m'as attendu longtemps pour rien. Je voulais m'excuser. C'est tout.

    -C'est tout ?

    J'hocha la tête.

    - Et sinon, tu vas bien ? Enfin...tu vas mieux ?

    Là, je me pinça la joue. Je fus totalement réveiller. Etrange. 

    -Tu t'inquiète pour moi ?

    -De qui d'autre veux-tu que je m'inquiète ? C'est bien à toi que je m'adresse, non ?

    -Oui mais c'est bizarre. Tu m'as toujours ignoré ! Pourquoi d'un coup, tu te mettrais à t'inquiéter et t'occuper de moi ? Et déjà, qu'est ce que tu fais là ? Tu n'as pas de mission ?

    Il rit. Je ne savais pas si c'était juste un rire ou un rire moqueur. Il riait.

    - Eren m'a demandé de rester avec toi, aujourd'hui. Il savait apparemment que tu n'irais pas à l'école. Il a déjà appelé ton collège. Sinon, c'est si bizarre que ça, que je m'inquiète pour toi ?

    -Oui ! lui dis-je, sans hésitation.

    Il reprit son sérieux.

    -Que tu le veuille ou que je le veuille ou non, nous sommes frère et soeur. C'est comme ça. Et en tant que  "grand frère", il est de mon devoir, d'après Eren, de m'occuper de toi et de te protéger. De te protéger de quoi, j'en sais rien... Enfin, si tu ne veux pas, ça pourrait m'arranger aussi.

    Dégoûter d'avoir penser à lui comme un véritable grand frère, pendant une minute, je lui balança mon bol dans la figure est parti m'enfermer dans la salle de bain. Je pris une douche pour me rafraîchir les idées. Cet idiot ne comprenais rien ! Blablabla et grand frère blablabla... 

    Ma boule commençait à revenir. Zut. Il fallait que je me calme. Maintenant. Je respirais profondément. Malheureusement, ça ne marchais pas non plus. Je stoppa ma douche et me prépara en vitesse.

    Je descendis les escaliers rapidement. Armer de mon sac à dos bien remplie, je sortis de la maison en courant. Mais Axel avait apparemment déjà prévu le coup. Il m'attendait devant notre portail, casque à la main, poser sur sa moto. J'avais 2 secondes de réflexion.  Je m'approcha de lui.

    -Alors, où tu veux aller, sale gosse ? me dit-il.

    Je lui fis un doigt, et parti en courant vers la station de bus, où celui-ci arrivait justement. Du bus, je l'entendis jurer. Cela me fit rire. J'avais déjà en tête l'itinéraire à suivre. Il ne me faudra que réussir à semer cet imbécile de frère. Avec mes long cheveux bleu lâcher, j'étais trop voyante.Je sortie de mon sac un bonnet et une veste. Je les mis rapidement, puis descendis du bus, là où il fallait. Je le vis continuer à suivre le bus. Je ne connaissais pas son don. Mais heureusement, ça n'avait pas l'air d'être un don de pisteur. 

    J'avançais d'un bon pas. Encore deux rues, et j'y étais. J'entendis une moto arriver dans mon dos.

    -Toiiiiii !!! Tu vas me le payer petite peste ! s'exclama Axel. 

    Sans descendre de sa moto, il me fis monter sur celle-ci. 

    -Je croyais que ça te saouler de t'occuper de moi ?! 

    -Je ne te laisserai pas faire ce que tu veux, crois-moi ! Où est ce que tu allais comme ça ?

    J'essaya de descendre de la moto. Impossible.

    -Répond ! hurla 'il.  Il avait l'air en colère.

    -Quelque part...éludai-je. C'est un endroit dont j'ai besoin. Là, maintenant !

    -Des toilettes ? plaisanta t'il.

    -Tu fais dans l'humour maintenant ?! Laisse moi descendre ! J'ai vraiment besoin d'y aller ! hurlai-je presque.

    -Je t'y emmène ! Où c'est ? me demanda t'il calmement.

    -J'ai pas le droit de le dire. J'ai promis. 

    Il soupira. 

    -C'est encore loin ?

    -Non, juste à côté...

    Il me laissa descendre. Sans le regarder, je continua ma route. Il me suivait en roulant doucement. J'arriva enfin à destination. Pour le monde normal, c'était un immeuble des plus banales...mais pour le monde souterrain, c'était un endroit réserver à l'entrainement des membres du conseil. Pour ne pas rouiller, ils venaient ici.

    J'entra comme si de rien n'était. Axel me suivit. Je descendis au sous-sol. Une plaque verte affiché "-1". J'ouvris la porte.

    -T'es sur qu'on a le droit d'être là ? me demanda t'il, pas rassurer.

    -Moi, oui. Toi, je ne pense pas. SI tu veux rester avec moi, assis toi dans un coin et ferme-la !

    Il allait répondre, lorsqu'il fut ébahit de ce qu'il découvrit. Oui, c'était une salle immense. Elle avait des murs en béton armée et était insonoriser. Je m'étais entraîner ici pendant un an. J'enleva ma veste et mon bonnet. Je sentais que mon jogging allais finir user...

    Je commença pas des assouplissements, puis j'alla frapper le sac. Oui, c'est ce qui me calmer le plus. Je me concentra dans mes exercices. J'étais tellement concentrer que j'oublia tout le reste. Tout ce qui m'entourait. 

    Au bout d'une heure, quelqu'un me caressa la tête :

    -C'est bon, sa suffit pour aujourd'hui je pense.

    Gordon. Depuis quand était-il là ?

    -Tu avais l'air d'une vrai tigresse ! Tu avais un rythme et une concentration tellement intense que je n'avais pas envie de m'approcher. Mais là, je suis obliger de t'arrêter. Regarde !

    Il me montra ma main gauche du doigt. Elle était en sang.

    -Rentre chez toi ! Tu en as assez fais !

    -Mais...

    Il ne me laissa pas le temps de parler.

    -Hier, nous avons discuter avec Damien. Nous avons décider de t'aider à contrôler ton pouvoir. Damien est d'accord pour que l'on te forme en tant que chasseuse. Il ne reste plus que ta décision. A toi de réfléchir ! Maintenant, va t'en. Je dois m'entraîner !

    J'hocha la tête. J'allais prendre mes affaires, mais Axel me les prit des mains et sortit en premier. Je ne savais plus quoi penser...

    On rentra à la maison. Et je passa ma journée dans ma chambre à réfléchir. Axel passait de temps en temps pour bien voir que j'étais là et que je ne m'étais pas enfuie. J'étais tenté, mais je n'en avais plus la force...

     


  • 09

    Je me mouchais, tout en réfléchissant à ce que je souhaite faire...bonne question !

    -Déjà, je veux continuer à aller au collège. Mais...je veux aussi apprendre à contrôler mon pouvoir...

    -Tu as ouvert, ce que tu avais promis de ne plus jamais ouvrir... Je t'ai fais faire un entrainement qui sceller tes pouvoirs et tes émotions grâce au pouvoir de Dalia, mais hier, tu l'as brisé. Dalia me l'a certifiée...m'expliqua Gordon.

    Je me sentis mal. Désemparer. Je n'aimais pas décevoir Gordon. Larry me caressa la joue :

    -Ne t'inquiète pas, il ne dit pas ça pour t'enfoncer. Il t'explique simplement. Pour le fait d'aller à l'école, si c'est ton souhait d'y rester, je n'y vois pas d'inconvénient. En ce qui concerne ton pouvoir, il faut que j'en parle avec Damien. C'est lui qui a posé l'interdiction sur ton pouvoir. Mais de ce que j'ai vu hier, il n'a pas l'air dangereux. D'accord il brûle, mais quant je m'en suis approché, j'ai remarquer que ton feu n'émettait aucune chaleur... en quoi un feu pareil peut-il être craint par Damien ?

    -On ira le voir tout à l'heure. Aria, si on t'as fais venir ici, ce n'était pas pour te faire pleurer. Je m'excuse d'avoir parler aussi durement. 

    Un silence de réflexion s'empara de la salle.

    -Alors pourquoi vous m'avez demander de venir ? demandai-je, d'une petite voix.

    -Gordon m'a raconté ce qui c'est passé, il y a cinq ans. Il était inquiet de ta réaction, par rapport au conseil catastrophique, d'hier. Il voulait savoir ce que tu ressentais, ce que tu voulais faire et surtout si tu avais envie de devenir une chasseuse ?

    Sur ces derniers mots, je fus sous le choque. Malgré mon aise sur ses genoux, ma colère s'enflamma et je me leva aussitôt. Ma crise d'hystérie d'hier m'avait reprise soudainement :

    -Après m'avoir humilié et détruite, vous voulez que je devienne une chasseuse ? Vous vous foutez de moi ? Vous ne m'avez pas assez détruite ? A cause de tout ça, je ne sais même plus qui je suis et ce que je veux ! Je n'ai même plus de rêve ! Je ne suis plus rien ! Et c'est à cause de votre foutu conseil !

    Non, je ne voulais pas dire ça. Non. NON. NON ! Je fondis en larme. Mes genoux ne me tenaient plus, je tomba à terre. A cause de cette boule de sentiment étrange qui n'avait pas disparu, je disais n'importe quoi. Je ne voulais pas crier contre eux. Maintenant, je culpabilisais. A part Eren, c'était les seuls à avoir était gentil avec moi. Je m'en voulais. Je pleurais d'hystérie. Je n'en pouvais plus. Je sentis quelqu'un me lever et me reprendre sur ses genoux. Larry me berça de nouveau. Mes larmes coulaient. Elle ne s'arrêtait pas. J'entendis un bruit de porte. Mes larmes brouillaient ma vu.

    Puis, tout fus noir.

    Je m'éveilla sans ouvrir les yeux. J'étais allongé, quelque chose de chaud était à mes côtés. Mes souvenirs et ma culpabilité revinrent me ronger. J'avais mal à la tête. J'entendis des sons. Des gens discuter en chuchotant :

    -[...] a t'elle pu finir dans cette état ? Tu m'avais dis [...] et que ce rendez-vous aller être rapide ! Que vous deviez juste discuter !

    -Ecoute Eren [...] pas prévu qu'elle [...] moi non plus, je ne veux plus la voir dans cet état !

    Eren était là. Il discutait avec Gordon. J'ouvris doucement les yeux. Il faisait sombre. Avais-je dormi longtemps ? J'étais dans un lit double. Larry était là, à côté de moi. Il serrait ma main. La couverture était épaisse, grâce à elle, j'avais bien chaud... Attend ! Larry était à côté de moi ?

    Je m'assis d'un bon, sans enlever ma main. Eren et Gordon sursautèrent. J'eu très mal à la tête et un vertige me pris.

    -Doucement. me murmura Larry. Tu nous as fais une sacré crise tout à l'heure ! Quand tu as commencé à calmer tes pleurs, tu t'es endormis. Tu n'as pas dormi cette nuit, n'est ce pas ?

    J'hocha la tête. Il n'avait pas l'air en colère.

    -Je suis désolé. dis-je, simplement.

    -Ce n'est rien. Mais il faut que tu dormes ! C'est important ! Le manque de sommeil agis beaucoup sur les sentiments. D'accord ?

    J'hocha encore la tête.

    -Est ce que... ça va ? me demanda Eren en approchant. Tu va mieux ?

    -J'ai dormi longtemps ? demandai-je, perdue.

    -Environ 4 heures... me répondit Larry.

    Je me rappelais soudain :

    -Et Axel ? Il m'a dit qu'il attendrait et ...

    -Ne t'inquiète pas ! me coupa Gordon. Je lui ai dis de rentrer.

    Je soupira de soulagement. Eren fixait quelque chose. Je regarda dans la même direction. Ma main n'avait pas quitter la sienne. Bizarrement, je ne voulais pas le lâcher. En sa présence, je me sentais bien. Etait-ce son pouvoir ? Je repensa à la question qu'Axel m'avait posé plus tôt. Oui, voila, c'est ça. En sa présence, je me sentais vraiment... comme s'il était mon grand frère. Larry était comme mon grand frère. Je le dévisagea à nouveau, comme si je venais de le rencontrer. Il me souris chaleureusement. 

    - Pour la question de tout à l'heure, je voudrais que tu y réfléchisses à tête reposer. J'habite ici, comme tout les membres du conseil. Lorsque tu auras ta réponse, revient me voir d'accord ?

    J'hocha la tête, docilement.

    -Finalement, se ravisa t'il, même si tu n'as pas ta réponse mais que tu veux me voir ou me parler, la porte du manoir t'es grande ouverte, d'accord ?

    -Merci. lui dis-je en serrant sa main.

    Puis je retira la mienne à regret. Eren m'aida à me lever de son bras valide :

    -Viens, il est temps de rentrer, avant que maman ne vienne ici te chercher !

    Gordon me mit une main sur l'épaule :

    - Aria, quel que soit tes souhaits et tes décisions, nous t'écouterons Larry et moi, d'accord ?

    J'hocha la tête. "Je suis désolé" lui murmurai-je, avant de m'en aller en compagnie d'Eren. Le retour se fit calme et silencieux. Ma tête était lourde. De ce que j'avais compris, mes problèmes avaient commencer, lorsque j'avais desceller mon pouvoir. Mince alors !  En descellant se fichu feu bleu, j'avais ouvert se que Gordon avait appelé "la boite de pandore". Oui, l'endroit où, plus jeune, j'avais scellé tout mes sentiments négatifs. Zut. Hier était vraiment une mauvaise journée. 

    On entra à la maison. J'avais un peu d'appréhension... j'avais peur d'affronter la colère de ma mère. Axel devait m'en vouloir. J'entra dans le salon. J'avais très peur.

    Je n'eu pas le temps de m'excuser, ma mère me sauta dessus, et me serra dans les bras jusqu'à la limite de l'étouffement. Elle se détacha de moi :

    -Comment tu vas ? Tu va bien ? Tu n'es pas blesser ? (Elle remarqua mes yeux rougit) Tu as pleuré ? 

    -Maman, laisse la, elle est fatiguée ! Je te promet de tout te raconter, après !

    Il me prit par la main et m'emmena dans ma chambre. La porte était mise sur le côté. Maman avait bien défoncer la porte... 

    -Va te changer dans ma chambre ! me dit-il.

    Je pris mes affaires et me changea rapidement. Ma tête, devenait chaque seconde plus lourde. Mais j'avais une dernière chose à faire. Il le fallait. Pour pouvoir redevenir moi-même. Je traîna des pieds, jusque devant sa porte. Je toqua. Personne ne me répondit. Je toqua encore. Aucune réponse. Je m'assis devant la porte et attendis. Mais ma tête devint encore plus lourde.

     Je m'endormis aussitôt...

     

     


  • 08

    - Comment ça "pourquoi" ?

    -Tout à l'heure, tu as dis que tu étais venu me chercher parce qu'on t'en avait donné l'ordre, non ?

    -Euh...oui ?! me dit-il déconcerter.

    -Alors pourquoi ? Qui te l'a ordonné ? Et puis, comment tu sais que je suis venu à l'école, aujourd'hui ?

    Il réfléchit, haussa les épaules et ce décida à me répondre :

    - Deux membres du conseil ont demandé à te voir. En privée. Et si je sais que tu es là, c'est parce que maman a défoncé la porte de ta chambre ce matin... d'autres questions ?

    Je fis non de la tête. A quoi bon ? Voyant mon manque de réaction, il me vissa un casque sur la tête et me fis asseoir sur sa moto. Il démarra doucement et gardais une vitesse normal. Apparemment, lui aussi étaient étrange, aujourd'hui.

    On arrivais au manoir du conseil. Je descendis de la moto et lui tendis mon casque. Il m'observa de nouveau.

    - Qu'est ce que je suis pour toi ? me dit-il soudain.

    Surprise et ébahi, je ne su quoi répondre. Il me prenait au dépourvu. Mais je décida de lui dire la vérité :

    - Nous sommes liés par le sang, et tu es né avant moi, tu es donc théoriquement mon grand frère. Mais je ne te considère pas comme l'étant.Tu es connu comme étant un bon chasseur au coeur de glace. Sinon, à part ça je ne te connais pas. Ah, et aussi : tu es bizarre aujourd'hui ! lui dis-je en allant vers la barrière du manoir.

    -Je t'attend ici ! me cria t'il.

    De mieux en mieux... enfin, j'entrais dans le hall du manoir. Billy était là. De ce que je savais de lui, c'est qu'il était un ancien chasseur et qu'il payait une dette, à l'un des membre du conseil, en s'occupant du manoir en tant que majordome. Il avait toujours était gentil avec moi.

    -Bonjour Aria ! Les deux maîtres veulent te rencontrer dans une salle à part. Suis-moi.

    Il m'emmena devant une porte, au deuxième étage. Et toqua. Une voix nous enjoignit d'entrer. Ce qu'il fit, en m'invitant. J'entra, les yeux baisser. Je n'avais pas reconnu la voix, mais j'avais peur, maintenant. J'entendis la porte se refermer.

    -Allons ! Lève la tête, Aria, nous ne voulons pas te manger ! me dis une voix familière.

    Je leva la tête, surprise. Face à moi, se trouvait Gordon et un autre membre du conseil. Ce dernier me fis signe de m'asseoir face à eux, sur un petit fauteuil. Je le fis rapidement. 

    - Alors Aria, comment vas-tu ? Tu as mis un sacré foutoir hier ! s'exclama Gordon de bonne humeur.

    - C'est vrai que j'ai eu le plaisir, grâce à toi jeune fille, de voir un spectacle des plus intéressants hier ! Je n'avais jamais vu ce pauvre Damien, se faire remonter les bretelles de la sortes ! rit l'inconnu.

    J'observa Gordon, perdue. Il compris très vite ma question silencieuse :

    -Je te présente Larry Kramb. Il fait aussi partie du conseil, comme tu as pu le voir hier !

    J'en profitais pour le dévisager. Il était jeune. Des cheveux blond, attacher derrière la nuque. Des yeux marron clair magnifique qui ... avait l'air de me dévisageais aussi. Lorsque je m'en rendis compte, je sentis mes joues chauffer, et je commença a fixer mes chaussure.

    -Relève la tête, jeune fille. Je ne t'ai pas fais venir pour te punir ou te crier dessus. Sa ne servirait à rien. Je veux juste discuter. Je vois que tu es mal à l'aise, qu'y a t'il ?

    Sa question me mettait dans l'embarras. Je n'aimais pas qu'on me dévisage. J'avais honte. Mais je ne voulais pas le dire. Contrairement à ma famille, je suis née avec des cheveux bleu. Ce qui est devenu au file du temps, un complexe.

    J'entendis Gordon lui chuchoter quelque chose. Je releva la tête, curieuse. 

    -Je vois, me lança t'il, je m'excuse de t'avoir dévisager ! Tu as de beau cheveux. C'est rare que le bleu soit naturel. Unique même. Comme te l'a dis Gordon, je m'appelle Larry Kramb et je suis le plus jeune membre du conseil, j'ai 26 ans. Et toi ?

    -Je ... je m'appelle Aria. J'ai 15 ans. répondis-je rapidement.

    Il hocha la tête.

    -Aria, le feu bleu d'hier, c'était ton pouvoir, n'est ce pas ? me demanda Gordon.

    Je fis oui de la tête. Il soupira.

    -Tu as ouvert la boîte de pandore, n'est ce pas ? continua t'il.

    C'est là que j'eu compris, et j'hocha la tête, dégoûter. Je l'avais surement déçu. Je me remis de nouveau à fixer mes chaussures.

    - Que comptes-tu faire, Aria, maintenant que ton pouvoir est éveillé ? me demanda Larry.

    J'haussa les épaules. Le bout de ma chaussure gauche commençait à s'abîmer...

    -Aria ! s'exclama Gordon. Il me fit sursauter. 

    J'avais peur. Je ne voulais pas le regarder. Je me sentais coupable. Honteuse. Triste. Agacée. Nerveuse. Coléreuse. Humilier. Contente de revoir Gordon. Mais mal à l'aise. Je me sentais redevenir une petite fille...

    -Aria relève la tête, s'il te plaît... me demanda Gordon, plus doucement.

    Par réflexe, je leva la tête. Je me rendis compte que je pleurais. Larry se leva et vint à côté de moi. Il me fit me lever, et s'assit à ma place, avant de me mettre sur ses genoux. Il me prit dans ces bras et me berça. C'était étrange, mais réconfortant. Personne ne m'avait jamais fais ça. Lorsqu'il vit que je m'étais calmer, il m'expliqua :

    -Des fois, pleurer fais du bien. Est ce que ça va mieux ?

    J'hocha la tête et me redressa. Il me garda sur ses genoux. Je me sentais vraiment comme une petite fille maintenant.

    -Comment tu te sens ? me demanda t'il.

    -Je me sens bizarre. 

    -Depuis quand ?

    -Hier.

    -Essaye de m'expliquer.

    Là, je ne savais pas moi même. Mais je mis la main sur mon coeur et  j'essaya d'expliquer :

    -J'ai comme une boule, ici. (je lança un coup d'oeil à Gordon, qui m'écoutait attentivement) Dans cette boule, je sens plein de sentiment différent. La colère, la joie, la tristesse, l'angoisse, les nerfs, mais surtout, à certains moment, ce que je ressens le plus c'est ... 

    Les larmes me revinrent aux yeux. Patient et d'un simple coup d'oeil, il m'invita à continuer.

    -J'ai...envie de tuer quelqu'un. Une envie de meurtre. Et j'ai bien faillis y arriver tout à l'heure...

    -Raconte-moi.

    Je lui raconta tout. Depuis hier, qu'Axel était venu me chercher, à maintenant. Je lui racontais tout, sauf ma vision. Il ne m'interrompit pas. Gordon, non plus. Lorsque j'eu fini, il me caressa la tête.

    -C'est bien. Maintenant, tout va bien. (il me donna un mouchoir) On va s'occuper de toi. Et toi, qu'est ce que tu souhaites faire, maintenant ?