• 17

    J'attendais patiemment.

    Il ne m'avait pas donner d'horaire, alors je m'étais réveiller tôt... et je m'étais précipiter vers la forêt. J'avais pris mon MP3, je mis mes écouteurs. Je commença a marché vers mon petit coin habituel. Je me sentais impatiente et surexciter.

    Je m'allongeai au creux de mon arbre. La musique m'emplissait la tête. Je me rappelai soudain de ce que m'avait dit Larry, à propos de la musique. Je voulais essayer. J'éteignis mon MP3 et sortis mon portable. Sans vouloir me casser la tête, j'allais sur YouTube et tapais "musique celtique".  Plusieurs titres ont défilé devant mes yeux. J'en choisi un au hasard...et la musique retentit. Elle me berça, c'était agréable. On pouvait ressentir un tourbillon de joie et un son entraînent qui vous donnes envie de gigoter dans tout les sens...Je fermais les yeux. C'était agréable. Sentir le vent frais matinal, l'arbre contre son dos, les rayon du soleil qui me réchauffait... la musique se fini.

    Je ne sais pas combien de temps je suis rester comme sa.

    Peut-être m'étais-je endormie ? Car lorsque j'ouvris les yeux, Larry était là.

    J'enlevais mes écouteurs :

    -Bonjour ! Tu es la depuis longtemps ? demandai-je en m'étirant.

    -Non, dit-il en riant. Je suis arrivé il y a à peine 5/10 minutes... 

    -Ah d'accord...(Je pris soudain conscience de sa présence) Attend ! Qu'est ce que tu fais là ? Comment tu m'as trouvé ?

    -Hahaha, Aria as-tu oublié que je suis un chasseur ? Je sais pister ! Bref, on commence ?

    -Oui ! dis-je en me levant. En faite ! J'ai toujours pensée qu'une musique sans parole c'était ennuyant mais en vérité... c'est entraînant ! C'est...magique ! 

    Il rit.

    -Bien ! Maintenant que tu t'es détendu, on va s'échauffer... attaque moi !

    -Pardon ? demandai-je, perdu.

    -Attaque moi ! De toute tes forces ! Ne te retient pas ! Allez !

    J'haussa les épaules. J'enlevais mon manteau.

    J'inspira un bon coup et me mis en garde. Il voulait me tester et voir mes capacités réel ? Il n'allait pas être déçu ! Je sautillais sur place. J'avança d'un pas. Puis je frappa. Coup de poing, coup de pied. Je faisais des enchaînement technique pour voir si il allait se défendre. Il se contentait d'esquiver. Bien, il voulait donc jouer au chat et à la souris. Je commença a changer de tactique et faillis réussir à le toucher en brisant la chaîne de technique. Je cherchais la moindre petite faille dans sa garde. Vu qu'il n'en avait pas, je dû en créée une :

    -En faite Larry, t'as braguette est ouverte ! dis-je en continuant a me battre.

    C'est une diversion clichée, mais sa avait marcher...il avait complètement baisser sa garde pour essayer de refermer sa braguette...qui était bien fermer !

    Je réussi à le toucher à l'épaule, mais je n'y mis aucune force. Je ne voulais pas abîmer mon instructeur !

    -Tu es vraiment une petite... maline ! Moi qui pensais que tu étais encore pur et innocente... dit-il en essuyant une larme imaginaire.

    Nous rîmes de concert quelques secondes, avant que nous reprîmes notre sérieux :

    - Bien, reprenons ! Attaque-moi avec plus de sérieux ! Plus de feinte ! Plus de potentiel ! 

    -D'accord ! Mais si tu finis blesser je n'aurais aucunes responsabilités ! On est d'accord ?

    Il rit en me faisant signe de reprendre.

    Il me sous-estimer. J'inspira de nouveau a fond. Je me calmais. Je fermais les yeux et me re-concentrai. D'instructeur, il passa au statut de 'proie'. D'ami a ne pas blesser, il passa au statut de 'cible a neutralisé'. Mon esprit tournait à 100 à l'heure pour trouver la meilleur stratégie. Une fois la façon de procéder trouver, je me mis en garde. Je cala ma respiration sur celle de ma proie et j'ouvris les yeux.

    La chasse était ouverte.

    Je me jeta sur lui de manière calculer. il recula d'un pas, je me glissa derrière lui. Il se retourna et essaya de parer mon coup de pied. Je lui fit un coup de pied retourner, il esquiva.

    Je continuais mes parades, mais il parvenait toujours à les esquiver. Plus il esquivait, plus j'étais frustrer. Petit a petit, je sentais ma boule d'émotion remonter et émerger, en compagnie d'ancien sentiment que je n'aurais jamais voulu ressentir a à nouveau... mais c'était trop tard.

    Mon feu se manifesta, au moment où mes sentiment étaient sorti. Il me recouvrit tel un manteau de flamme. Quatre sphères m'entourait, chacune d'elle était faite d'un bleu différent. Je continuais a attaqué, en rectifiant mes mouvements à chacune de ses esquives. 

    Petit a petit, je sentais vaguement que j'étais en train de me perdre moi-même. Oui, je me perdais dans d'anciens sentiments dont j avais mis tant de mal a refouler. Oui, je me battais à présent avec une seul envie et une seul motivation : le tuer.

    J'avais une terrible envie de meurtre. Ces pathétiques esquives et fuites me donner encore plus envie de l'anéantir, le détruire et le faire disparaître. Le réduire à néant. Mes sphères étaient en parfaite harmonie avec mes mouvements. Mes attaques et mes stratégies fonctionnaient, et je réussi à l'acculer au maximum. Dos contre un arbre, il m'observait. Depuis qu'on avait repris, ni lui, ni moi n'avions parler. Il haletait. Il était en sueur. Mais il continuait à rester dans son mutisme, tout en m'observant. Mes sphères l'entouraient. Il ne pouvait plus bouger. Je me sentis sourire. Je pris une dernière décision, toujours inconsciente de mon état. Les deux sphères bleu clair, suivirent mes ordres silencieux et se collèrent a ses pieds. Les sphères se transformèrent en gel, puis en glace, le figeant. Il ne pouvait plus bouger. Il ne pouvait plus s'enfuir. Je prépara une boule de feu bleu brûlante dans ma main. Je sentis une montée d'adrénaline. Je me sentais euphorique. Je murmura :

    - Je peux enfin te ...

    - Est ce que ma mort te fera si plaisir que sa ? me coupa t'il.

    Je sursauta. Mes flammes disparurent. Je l'observa interloquée. Puis je fixa mes mains, en prenant conscience de ce a quoi j avais penser jusqu'à maintenant. J'avais peur. Mes genoux ne me soutenaient plus, je tomba a terre. Je vis une larme couler sur mes mains :

    - Hein ? Je pleure ? Qu'est ce que ... ? Je voulais te...

    Je me mis a pleurer. Je me sentais pathétique. Depuis ce jour, où Gordon m'avait dit que je pouvais rentrer à la maison, je pensais être devenu plus forte. C'étais une erreur. Une erreur stupide commise par une trop grande fierté et confiance en moi... A cause de cela, je m'en voulais d'avantage. Finalement, Damien avait peut-être raison... j'avais desceller quelque chose de dangereux dont je ne saisissait pas les conséquences. Le plus dangereux n'étais pas mon pouvoir. Je le comprenais maintenant. Le véritable danger était ce que j'étais. Mes sentiments et émotions négatives qui avaient été réprimer beaucoup trop longtemps, était le réel danger. Parce qu'il influençait mon pouvoir ! Je n'en revenait pas d'être aussi faible. J'avais été submerger et contrôler par des émotions et des sentiments vieux de cinq années ! 

    - Je... je suis désoler...pardon... je suis désoler...chuchotai-je.

    Je n'arrivais même plus à prononcer son nom. Je n arrivais même plus à le regarder en face. Il s'approcha de moi et avança une main vers moi :

    -Ne t'approche pas ! criais-je, paniquer.

    Il stoppa son geste. Je me sentais encore plus pathétiques et mauvaise. En plus d'avoir eu envie de le tuer, je venais de le repousser. Je ne voulais pas le blesser d'avantage. Je replia mes jambes sur elle-même et me roula en boule. 

    -Tu... l'entendis-je commencer. Regarde-moi, s'il te plait.

    Il parlait sur un ton doux. Cela ne fit qu'amplifier mon mal être. Je ne bougeais pas, incapable de le regarder en face.

    -Regarde-moi, s'il te plait ! Lève la tête ! Aria, s'il te plait ! me supplia t'il.

    Je fis non de la tête. Mes larmes coulaient toujours. Mes pensées et mes intentions durant le combat tourner en rond dans ma tête. Avais-je vraiment pensée à tout sa ? Etais-je vraiment une tel psychopathe ? Avais-je vraiment eu une frénésie meurtrière en pensant vouloir le tuer ? J'eu une terreur effroyable envers moi-même. 

    Je me releva en me tenant au tronc le plus proche, toujours tête baisser. Je croisa mes bras sur moi-même. Je vis que je tremblais. Je m'en voulais tellement. Finalement, j'étais bien comme les autres enfants m'appelaient quand j'étais petite. J'étais bien le 'monstre bleu'.

    -Je...je suis désoler d'avoir voulu...d'avoir essayer de te...s'il te plait...tue moi ! 


  • 16

    Je préparais un repas rapide. C'est à dire pâte-charcuterie et déposa les assiettes sur la table.

    J'avais senti et ignorer le regard de Larry, qui me fixer et m'observer pendant que je cuisinais. Je m'assis. 

    -Bon appétit ! lançais-je, avant de commencer.

    -Toi aussi ! me sourit-il. (il mangea). C'est simple mais sa reste excellent ! 

    -Merci...

    Sans savoir pourquoi, je me sentais gêné. 

    -Alors ? Qu'est ce qui t'arrive ? Je t'écoute ! s'exclama t'il.

    Il avait déjà fini son assiette. (rapide ^^')

    -Tu en veux encore ? Il en reste...

    -Ne change pas de sujet ! Qu'est ce qui ne va pas ?

    Je fis la moue. Je continua à manger. Je soupira. Je lâcha l'affaire :

    -Il y a qu'Ethan a disparu dans la nature ! Il y a que mon pouvoir et de moins en moins contrôlable ! Il y a que sa commence a bien faire ! J'en ai marre et c'est dur ! Je n'arrive plus à être moi-même ! Je n'arrive plus ni a géré mon pouvoir, ni mes sentiments ! Je vais craquer...

    Vers la fin, ma voix tremblota. J'étais sur le point de craquer. Sa faisait du bien de parler, mais tout aller ressortir d'un coup. Zut. Je n'aimais pas pleurer devant les gens. Mais voila que j'avais déjà pleurer devant lui...je n'aimais pas me montrer faible. Je frotta mes yeux pour faire disparaître mes larmes qui monter. J'observa Larry. Il paraissait réfléchir.

    -Pour Ethan, je ne suis au courant de rien... je pensais qu'il avait déjà commencer ton entrainement...si tu veux, demain j'ai du temps, tu veux que je commence à t'entraîner un peu ?

    J'hocha la tête.

    -Bien alors rendez-vous demain matin...disons dans la forêt ? Pour ce qui est de tes sentiments, je te conseil d'écouter de la musique douce...du classique ou du celtique ! En général ces airs là apaise...ensuite, quand tu me dis que tu n'arrives plus à être toi-même...que veux-tu dire ?

    Je chercha soigneusement mes mots :

    -Je...je ne sais pas. Mais il y a des moments où mes sentiments...débordent. Avant, je savais et j'arrivais à les contenir ! Plus maintenant... et sa me fait peur...

    -Tu sais, Gordon m'a expliqué ton histoire. Il m'a dit aussi ce que tu as vécu et comment tu as vécu pendant un an avec lui... il m'a dit qu'il t'avait appris a sceller tes sentiments et tes émotions négatives en même temps que tes pouvoirs, bien que Diane t'es aidée. Quand tu as descellé tes pouvoirs, tout ce qui avait été repousser tout ce temps a dû remonter à la surface. C'est peut-être pour cela que tu es encore instable...que tu ne te sens pas à l'aise. Demain j'essaierais de t'aider un minimum ! On fait comme sa ?  

    -Oui, merci Larry...

    Je me leva et débarrassa la table. Il alla s'asseoir sur le canapé en pianotant sur son portable. Je pris une douche rapide et alla au lit. L'hiver été déjà fini, mais j'avais encore un peu froid. J'alla vite sous ma couette. J'entendis Larry monter. Il vint s'asseoir sur mon lit :

    -Je vais y aller, d'accord ? Si tu as besoin de quoi que ce soit : appel moi et je viendrais ! Bonne nuit !

    Il me fit une bise sur le front, éteignit la lumière et partis. Le silence pesant était de retour... à chaque fois que j'étais en présence de Larry, je me sentais bien et à l'aise. Mais je me sentais aussi redevenir une petite fille... il me traitait comme une gamine ! Bien que je reconnaissais en être une encore... après tout, je n'avais que 15 ans !

    J'inspira profondément. Je me concentrais et tendis les mains. La chaleur dans ma poitrine m'était à présent familière. Une sphère bleu clair sortis. Elle était tiède. Je me sentis à nouveau dans ce sentiment de béatitude et de chaleur. La sphère se remis a tourner en rond au-dessus de moi.

    Je fermais les yeux. Avoir vider mon sac et m'être autant amuser m'avait épuiser.

    Je m'endormis immédiatement.


  • 15

    "Ce n'est pas une question de réussite. C'était simplement pour connaître tes réactions fassent à la pression. Tu ne t'en es pas mal sortie ! Par contre, j'ai quelque chose à faire. Quand j'aurais fini, on commencera ton entraînement, d'accord ?" 

    Puis il m'avait ramener chez moi. Puis je lui avais rendu son manteau. Puis il est parti. Puis je ne l'ai plus revu. Sa faisait déjà une semaine ! Ma patience peut être mise à l'épreuve, mais je ne tarderais pas à craquer. Et sa, apparemment n'avait pas échapper à Eren...

    -Comment se passe tes entraînements avec Ethan ? me demanda t'il, un matin.

    -T'as qu'à lui demander ! lâchais-je, dégoûter. 

    En une semaine, beaucoup de chose c'était dérouler...enfin, non. Il y avait toujours ma routine collège-amusement-maison, mais le plus dur, c'était de se contrôler. Ma boule d'émotion essayer apparemment de faire comme un yo-yo. Dès que je la sentais remonter, j'essayais de m'isoler pour pouvoir lâcher mes flammes à l'abris des regards. Dès qu'elle partait, je me détendais.

    Mais sa avait été dur. Très dur. Le contrôle d'un pouvoir imprévisible était...épuisant. Pour l'utiliser à ma guise, c'était aussi naturel que pour respirer. Mais pour saisir toutes les possibilités de mon pouvoir... c'était autre chose !

    J'avais passé mon temps à guetter un signe d'Ethan. Rien. Cette histoire commençait à m'agacer. 

    Je sentis un goût d'acier dans la bouche. Je remarqua alors, que j'avais déjà fini mon bol, et que je venais de mettre ma cuillère vide dans ma bouche. Je grimaça. 

    -Qu'est ce qui peut te faire perdre autant dans tes réflexions ? Je peux t'aider si tu veux... me proposa Eren.

    -Tu devais pas partir en mission ?

    -C'est à cause d'Ethan ?

    J'hocha la tête. Zut, il avait réussi à revenir dans le sujet.

    -Alors je ne peux rien faire. Après tout, c'est lui qui s'est engagé avec toi. Oui, je pars en mission cet après-midi... ça ira ? dit-il, inquiet.

    -Comment ça ? demandai-je, perdue.

    -Ben...(il eut l'air embêter) tu seras seul à la maison... Maman et Papa sont partis hier et reviendront demain. Axel est parti ce matin. Tu seras seul. Sa va aller ?

    -Ne t'inquiète pas Eren ! dis-je, d'un faux sourire. Et puis, si je me sens vraiment seul, je m'occuperais ! D'accord ?

    Il hocha la tête, pas très convaincu. Sa culpabilité le hanter encore. Je m'en voulais qu'il oublie. Ce n'était pas de sa faute. Mais il avait raison sur un point. Je ne savais pas si il avait remarquer ou s'il m'avait demandé sa d'instinct. Oui, je détestais être seule dans cette grande maison.C'était horrible et désagréable. Je secouais la tête pour penser à autres choses.

    La journée se déroula rapidement. Trop à mon goût. Après les cours, on est allé à la patinoire. Une chance qu'elle soit ouverte toute l'année ! On avait la patinoire que pour nous : elle était vide. Louis n'avait pas voulu venir. Tess se lança en première sur la glace. Elle était naturellement douer pour tout ce qui pouvait être sportif. Camille, par contre, préféra rester près du bord, mal à l'aise. Lucas provoqua Tess en duel. Un duel "artistique". Je l'aurais plutôt appeler le duel "comique". Voir ces deux-là faire des figures plus ridicules les unes que les autres, me fit pleurer de rire. En essuyant mes larmes, je me rendis compte que cela faisait longtemps. Oui, sa faisait longtemps que je ne m'étais pas sentis aussi bien et à l'aise.

    -Aller viens ! m'encouragea Tess.

    Je mis un pied devant l'autre. Non pas que je n'en avais jamais fait : loin de là. Mais il fallait que je reprenne mes habitudes et mes réflexes. Je fis un petit tour, près du bord. Une fois ma confiance reprise, je patinais comme un poisson dans l'eau. Je fis une course contre Tess, que je perdis rapidement. Lucas me fit danser sur la glace. Résultat : on tomba une bonne douzaine de fois au même endroit. Camille s'était lancer avec beaucoup de mal, mais elle parvint à nous rejoindre. On s'amusait comme des enfants, sans regarder l'heure. Mais chaque bonne chose à une fin. On rentra donc tous chez nous, une fois la nuit tombée.

    Une fois devant chez moi, je n'avais pas envie de rentrer. Une maison vide c'est comme...un endroit étranger. Petite, j'avais l'habitude d'être seul dans cette grande maison. Plus maintenant... j'ouvris la porte. La maison était sombre. Lugubre. J'avais peur. Une sphère bleu apparut. Elle tournoyait comme toujours, autour de moi, chaleureuse. J'entra et me dirigea vers ma chambre. La sphère me suivait. Elle m'éclairait et me rassurait. C'était réconfortant. Je m'assis sur mon lit, sans avoir allumer ne serait-ce qu'une lumière.

    Je fini par m'allonger. La sphère faisait à présent une ronde au-dessus de moi. Je leva la main et la toucha. Elle s'arrêta de bouger, toujours coller à ma paume. Elle était tiède. D'un coup, elle se mit à rouler doucement sur elle même. Je ris. Si la sphère se mettait à ronronner sa ne m'étonnerais même pas ! Oui, cette petite boule de feu me faisait penser à un chaton. Je voulu voir ce que ça ferait si il y avait deux boules de feu. Je sentis ma poitrine se chauffer. Une deuxième sphère apparut, juste à côté de la première. Je me sentais bien. J'étais à l'aise. 

    Je m'en rendis compte, et sa me paraissait étrange. D'habitude, mon pouvoir ne se révélait que lorsque ma boule d'émotion ressortait...qu'est ce que sa voulait dire ? Je n'avais ni peur, ni angoisse, ni rien de négatif, au contraire.

    La lumière s'alluma, je sursauta. Tout mon bien-être s'était envoler, remplacer par l'angoisse. La maison était censée être vide. Je me redressais. Qui était là ? Je remarqua alors une troisième sphère d'un bleu plus sombre, me tourner autour. 

    -Aria, ça va ? Qu'est ce que tu faisais seule dans le noir ? entendis-je.

    Mes yeux me faisait mal. Je ne m'étais pas encore réhabituer à la lumière. Je clignais des yeux. Cette voix...étais-ce une illusion auditive ? Impossible. 

    -Pardon, je t'ai réveiller ? Je suis désoler, je ne pensais pas te réveiller...il est tôt encore.

    La silhouette s'assit sur le bord de mon lit, à distance. Mes sphères tournoyaient autour de moi, prêtes à me défendre.

    -Eren m'a dit de passer voir si tout aller bien. Je sais que tu n'as pas besoin de babysitter, mais d'après lui, tu n'as pas l'air d'aller bien en ce moment. Tu veux m'en parler ?

    Ma vue était de nouveau parfaite. Je le dévisageais. Lorsque je fus sure et rassurée, mes sphères disparurent. Je soupira de soulagement.

    -Bonsoir ! dis-je en souriant. Non, tu ne m'as pas réveiller... et Eren à un trop grand sens de l'observation ! Mais oui, je veux bien t'en parler si tu acceptes de manger avec moi ce soir ! Alors ? 

    -Proposition sournoise, que j'accepte avec grand plaisir ! rit-il.

    -Alors, direction la cuisine ! Une promesse est une promesse ! N'est ce pas Larry ? plaisantais-je, toute heureuse...


  • 14

    On arrivait à la maison. A peine étais-je descendu de sa moto, que ma mère sortit en trombe de la maison. Elle courut vers moi et me serra si fort que je manquais d'air. Zut. Sa, sa voulait dire qu'elle savait. Elle savait que j'avais perdu le contrôle.Qui lui avait dit ?

    -Maman, tu m'étouffes ! réussis-je à dire.

    Elle me lâcha et m'escorta jusqu'au canapé du salon. J'eu le temps d'entrevoir Axel s'enfuir à moto. Lâche. Ma mère revint. Elle me servit un chocolat chaud.

    -Ca va mieux, ma chérie ? Tu as besoin de quelque chose d'autre ? Gordon m'a tout raconter. Comment tu te sens, ma puce ?

    Le traître ! Enfin, je ne pouvais rien faire contre lui. Et lui, ne pouvait rien faire contre ma mère. Vous l'auriez peut-être déjà deviner, mais le pouvoir de ma mère, et le renforcement physique. Elle peut à tout moment se servir de sa force surhumaine. Imaginer ce pouvoir utiliser par quelqu'un ayant un caractère fort et imprévisible...oui, sa créée une bombe ambulante, c'est à dire, ma mère... qui était en train de me faire tout un discours sur ce qu'elle ressentait et à quel point elle s'était inquiéter...

    -Je vais bien. J'ai des devoirs à faire. On m'a dit que je commence l'entraînement demain. Gordon a dû te dire le reste...dis-je en me levant.

    Je pris ma tasse et m'enfuit vers ma chambre, à l'étage.

    -Et si quelqu'un pourrait faire quelque chose pour ma porte, sa m'arrangerait ! hurlai-je, penchée sur la balustrade.

    Je fis mes devoirs, écouta de la musique. La normalité me permettait de rester moi-même. Normal. Toc. Normal. Toc. Normal. Toc. Zut ! Qui s'amuser à jeter des pierres sur ma fenêtre à cette heure-ci ? J'ouvris ma fenêtre. Il faisait déjà nuit et le froid me fit trembler. Une autre pierre faillit me percuter, mais une sphère de mon feu bleu apparu pour me protéger. Puis elle disparut. 

    -Sa va pas la tête ? Qui c'est ? m'exclamai-je en observant les alentours.

    -Tient, attrape ! C'est Ethan qui m'a dit de te donner ça ! J'y vais ! entendis-je.

    J'aperçu juste une silhouette partir au loin. Attraper quoi ? Un oiseau noir vint poser sur ma fenêtre, une enveloppe au bec. Qui, de nos jours, utilise encore le système de pigeon voyageur ?? Je pris l'enveloppe et le corbeau s'envola.

    J'ouvris précipitamment : 

     " Salut Aria,

    Apparemment, le conseil t'as juste prévenu qu'on commençait demain. En vérité, l'entraînement commencera, au moment où tu sortiras du collège. Ne t'inquiète pas, c'est juste pour tester tes capacités ! Donne tout ce que tu as ! 

    Bonne chance,

    Ethan"

    C'était tout. L'entraînement commencerait donc demain après-midi. 

    Je passais la soirée à essayer d'imaginer le déroulement de cet entraînement. Allait-il impliquer des innocents ? Il allait falloir que je sois prudente et discrète. Et surtout faire en sorte de ne pas mêler Tess et Camille à ça...

    -Enfin, nous verrons bien demain ! murmurai-je, pour moi-même, au moment de m'endormir.

    ***********

    La matinée s'était dérouler normalement. La seul chose anormal, fut les coup d'oeil inquiets et insistants d'Eren. Que j'avais royalement ignorer. Je ne savais pas pourquoi à ce moment là. Je n'en étais pas encore consciente...

    Au collège, j'avais aperçu Marduk plusieurs fois. Mais il m'évitait comme la peste. Je sais que sa peut paraître bizarre, mais je voulais m'excuser auprès de lui. Combien même il pouvait être bête, crétin et ... méchant (?) je n'aurais jamais dû lui faire ça. Je n'étais pas moi, à ce moment là.

    A la fin des cours, Tess me proposa de venir avec elle. Une petite balade en forêt avec Camille. On le faisait souvent. Lorsque je lui avouais que je ne pouvais pas, elle commença à devenir suspicieuse. J'acceptais toujours nos petites balades. Lucas vint me demander si je voulais bien aller au cinéma le lendemain. Le film qu'on attendait tant, venait de sortir. Je refusa poliment.

    Du coup, tout le monde me suspectaient. De quoi, je n'en avais aucune idée, mais je le sentais. J'attendis que le collège se vide. Je ne voulais mêler personne à mon test. 

    Une fois mes amis partis, je sortis du collège. J'étais aux aguets. Je ne connaissais pas Ethan. Mais je savais qu'un test de chasseur pouvait être...brutal ? Je marchais sur mes gardes. J'observais chaque gestes, chaque détails, chaque personnes, chaque choses qui m'entourait. "L'observation est la meilleur arme !" me répétait Gordon.

    Je n'étais plus très loin de mon arrêt de bus. Finalement, ce mot était du pipeau ?  

    Un homme du genre "gros camionneur" passa à côté de moi, tenant par la laisse, un gros berger allemand, bien bâtit. J'adorais les chiens. Tout les animaux, en faites. Mais eux n'avaient pas l'air de beaucoup m'apprécier... Le chien me renifla. J'avais une envie irrépressible de vouloir le caresser. Je me contint...mais pas assez. Au bout de cinq minutes, je craquais. Je lui caressa le museau, les oreilles, les pattes. Je le flattais. Son maître m'observait en riant. Le chien se laissait faire, à mon grand étonnement ! 

    Je vis mon bus arriver. Je saluais l'homme rapidement, et je couru. Dans le bus, rien ne fut inhabituel. A part que pendant le trajet, deux hommes se disputèrent. L'un d'eux m'avait poussé, mais je laissa passer. Je ne voulais pas entrer dans leur dispute. Je ne voulais pas non plus me mettre en colère et perdre encre le pouvoir de mes flammes. Une fois hors du bus, je me dirigea vers la forêt. 

    Une fois par semaine, j'avais l'habitude de m'y rendre. Seule ou avec Tess. J'y allais pour m'allonger. M'allonger dans l'herbe et respirer. A chaque fois, je finissais par m'y endormir, oubliant tout mes problèmes...

    Mon endroit était magnifique. Un grand arbre, poussant sur un étrange rocher plat. On pouvait voir un creux dans le tronc. Le tout faisait un siège naturel pour s'y asseoir. Je m'installa confortablement et je fermais les yeux. J'étais toujours sur mes gardes, mais je m'étais totalement détendu. Un vrai chamallow ! Le soleil printanier était là. Il me réchauffait grâce à ses rayons qui étaient filtrer par le feuillage protecteur de l'arbre. Un vent doux me caresser. Toute ma pression, mes problèmes, mes idées noirs avait disparu de mes pensées. Cet endroit était mon paradis. Je sentais l'odeur du bois, de l'herbe. J'entendais des bruits dans les arbres, surement des écureuils...

    Petit à petit, ma conscience s'enfoncer.

    J'avais froid au visage, mais je sentais que mon corps avait chaud. J'ouvris les yeux. Il faisait sombre. Mince, j'avais trop dormi ! C'est pour ça que Tess venait avec moi : pour me réveiller à l'heure... je regardais autour de moi. Quelqu'un m'avait mit un long manteau noir en guise de couverture. La personne en question était surement la silhouette, devant moi, qui me donner le dos et qui était pencher sur son portable...

    -Merci pour le manteau...dis-je doucement.

    - 'Pas de quoi. Bien dormi ? me demanda Ethan en rangeant son portable.

    -Euh...oui merci ?! 

    Il m'observait. 

    -Qu'est ce qu'il y a ? demandai-je.

    -Tu es quelqu'un d'étrange...me lança t'il de but en blanc.

    -Pardon ?

    -Désoler, j'ai mal commencer... tu as reçu mon message hier ?

    -Du type avec ses cailloux et son corbeau ? 

    -Oui, rit-il. Donc tu savais qu'on allait te tester aujourd'hui, n'est ce pas ?

    -Ben ... oui ? 

    -Alors pourquoi tu as agis comme d'habitude ? A moins que tu ne sois sur tes gardes tout les jours...mais sinon tu ne m'as pas paru stresser, ni angoisser...mais bon, j'ai appris à te connaître un peu mieux. Après tout, c'était le but du test...

    -Tu veux dire que tu m'as suivis ? Je ne t'ai pas remarqué...et sinon ? Qu'est ce que tu as appris ? demandai-je, curieuse.

    -Tu as une bonne garde. Tu es bien entraîner. Tu aimes les animaux. Tu es gentille et tolérante. Tu as un bon contrôle de toi-même. Tu as le sens de l'observation. Tu es discrète...d'ailleurs je t'avoue que ta discrétion est exceptionnelle ! Après que tu sois descendu du bus, je t'ai perdu de vue, avant de te retrouver à dormir ici, tranquillement...

    -Je vois. Et qu'est ce que t'en conclu ? J'ai réussi ce test ou non ? dis-je en m'asseyant.


  • 13

    Un silence de réflexion suivit ma réponse.

    D'un coup, je me sentis nerveuse. Très nerveuse. Larry parut le remarquer et me mit une main sur l'épaule. "Tout va bien" me chuchota t'il. Même si cela me fit du bien, ça n'atténua pas mon ressentiment. Je me sentais étrange et bizarre. 

    Damien brisa le silence :

    -Puisque personne ne dis rien, je suppose que ça réponse ne déplaît à personne...qu'en dites-vous, pour ou contre ?

    -Je suppose que c'est bon pour moi...déclara Victor.

    -Elle a raison sur le fait de devoir contrôler son pouvoir. Je pense que c'est le plus important dans l'immédiat ! s'exclama Clara. Je suis pour !

    -Je n'y vois pas d'inconvénient. Et puis, si tu venais à quitter ton collège soudainement, que penseraient les humains ?! Je suis pour. fit Erika en se tripotant les cheveux.

    -Pour ! fit seulement Richard en haussant les épaules.

    -Evidemment, je suis pour ! Comme je l'ai dit, c'est à elle seul de décider ! expliqua Gordon.

    Alors que Larry allait ouvrir la bouche, un frisson de peur me prit. Mon instinct de survie se mit en alerte. "Danger !". Ce seul mot tourner dans mon esprit. J'étais prise d'une telle panique, que je tremblais de peur, incapable de bouger.

    Je sentais le regard de tout le monde dans la salle. Il avait l'air inquiet et surpris. Mon état ne faisait qu'empirer. Je sentais une menace se rapprocher. Plus je sentais se danger, plus ma boule de sentiment ré-apparaissait. J'avais peur. Peur de quoi ? Je savais pas trop... J'étais juste tétaniser. Quelque chose de dangereux approcher. De vraiment dangereux.

    -Aria ! Qu'est ce que tu as ? entendis-je quelqu'un crier.

    A ce même moment, la porte s'ouvrit. Le danger était là. C'était lui. Cet homme. Il allait me tuer. Il était dangereux. Je fus prise d'une peur indescriptible. Mes flammes bleu apparurent en compagnie des mini-sphères. Elles gravitaient de nouveau autour de moi. J'entendis des hurlements lointain, avant de me rendre compte, que c'était moi qui les pousser. Les flammes étaient là, prêtes à me défendre de tout danger. Elles étaient là. Je me sentis plus calme, plus en sécurité en prenant conscience de leurs présences. J'essuya mes larmes de peur. J'avais dû me montrer encore une fois en spectacle  devant tout le conseil cette fois...j'avais honte.

    Je me rassis correctement et j'essaya de me calmer. Les flammes disparurent de mon corps mais les sphères continuaient de tourner. J'analysa la situation. Tout les membres du conseil avaient reculer. Tous sauf Gordon, Larry et l'inconnu. 

    Ce dernier s'approcha de moi, prudent.

    -Ca va ? me demanda t'il, doucement, à 3 mètre de moi.

    -Tu me fais peur ! lui dis-je franchement.

    Il me dévisagea, surpris, avant de rire franchement. Larry s'approcha et prit mon visage entre ses mains. Son regard était remplit d'inquiétude. Il me fit lever doucement, avant de s'asseoir à ma place et de me reprendre sur ses genoux. Il me berça. Comme la dernière fois.

    Tout les membres du conseil se rassirent à leur place. Je sentais leurs coup d'oeil choquer, surpris et curieux. L'inconnu recula et alla s'asseoir sur le neuvième siège vide. Mon sentiment de danger était toujours présent. J'essayais de le comprimer en moi, l'enfermer avec ma boule de sentiment. Je réussi avec difficulté. Je soupira de soulagement.

    Lorsque Larry vit que j'allais mieux, il me redressa, mais me garda sur ses genoux.

    -Comme j'allais le dire tout à l'heure, je suis pour. Mais je voudrais être son tuteur, le temps de son apprentissage. demanda Larry.

    -Je...je n'y vois pas d'inconvénient... bredouilla Damien.

    Je vis Gordon jouer avec l'une de mes sphères, qu'il avait réussi à attraper. Il jouait avec, comme si c'était une balle.

    -Je ne vois vraiment pas en quoi ce pouvoir est dangereux ! Son feu bleu est inoffensif ! Il ne me brûle même pas ! Il est juste bleu et tiède ! lança Gordon.

    L'inconnu fit un geste brusque. Ma peur surgit d'un coup, comme un clown de sa boîte. 

    -Aie ! cria Gordon, en lâchant la sphère qui revint graviter autour de moi.

    Il montra sa main. Elle était brûler. Pas gravement, mais brûler quand même.

    -Pardon, j'ai eu peur et j'ai paniqué...m'expliquai-je, piteusement.

    Larry me caressa la tête. Quand il faisait ça, sa me détendais.

    -Je suis désolé de mon retard ! lança l'inconnu pour briser la gêne.

    -Kevin, c'est un peu tard pour t'excuser ! Enfin...Aria, voici Kevin, un de mes pisteurs. Kevin, voici Aria Roy. présenta Clara.

    -Euh...enchanté ? dit-il, pas très sûr, tout en me dévisageant.

    J'hocha de la tête en guise de récompense. Malheureusement et malgré lui, il me fichait une peur bleu. Et je n'y pouvais rien. C'était d'instinct. Quelque chose en lui me terrifier.

    -Quel rapport entre Aria et Kevin ? demanda Larry.

    Damien avait l'air mal à l'aise. C'est donc Richard, apparemment sont bras droit, qui prit la parole :

    -Ton attitude surprotectrice avec elle nous surprend. D'habitude tu es froid et distant...enfin, soupira t'il, Kevin va servir de garde du corps à cette jeune fille, le temps qu'elle s'habitue et arrive a contrôler parfaitement son pouvoir. 

    -Ca à l'air mal partis ! Il l'a terrorise ! s'exclama Gordon.

    -Elle devra faire avec ! C'est le seul pisteur de disponible ! informa Clara. Mais je suis sûre qu'une fois qu'ils se connaîtront mieux, la situation s'améliorera !

    -Mouais...fit Victor pas très convaincu. Ce qui lui valut un regard noir, de la part d'Erika.

    -Bien, alors sur-ce, je prend congé ! La réunion est fini... Ethan sera ton instructeur, Kevin ton garde du corps et Larry ton tuteur ! Maintenant, je m'en vais ! fit Damien en se levant.

    Il avait l'air au bout du rouleau... 

    Tout les membres sortirent un à un. Il ne restait plus que Gordon, Larry, Kevin et moi dans la salle.

    -Contente ? fit Gordon.

    J'hocha la tête.

    -Bien, alors j'y vais. J'ai des élèves qui m'attendent...dit-il en partant.

    Un silence s'empara de la salle.

    -Je te fais si peur que ça ? demanda soudain Kevin.

    -Oui. dis-je seulement.

    Je me rendis compte que j'étais encore sur Larry. Je voulu me lever, mais il me retint. Il était apparemment en pleine réflexion...

    -Qu'est ce que tu ressens comme peur ? continua Kevin.

    -Que tu es une menace. Que tu vas me tuer. Que tu es dangereux. Tu es un danger pour moi...

    -Tout ça en même temps ? dit-il en riant. Enfin...vu ton pouvoir, je pense comprendre... mon pouvoir provient de l'eau et des ombres. Je peux me déplacer et me cacher dans tout ce qui contient de l'eau et qui est dans l'ombre. Ce qui fais de moi, sans me vanter, un des meilleurs pisteurs.

    Curieuse, j'attendis la suite.

    -Par exemple, je peux me cacher dans n'importe quel part d'ombre d'une forêt, car tout les arbres contiennent de l'eau...tu comprends ?

    -A peu près...dis-je pas très sûre.

    -Tu peux garder ce que je viens de te confier, pour toi ? J'aimerais que mon pouvoir reste secret...

    J'hocha la tête.

    -Merci ! dit-il rassuré. Bon, je suis censé commencer mon job demain matin. Alors à demain ! 

    Et il partit.

    -Larry ? dis-je.

    -Oui ? me répondit-il en sortant de ses réflexions. 

    Désorienter, il se rendit compte qu'il ne restait plus que nous dans la salle. Je me leva. Il me suivit. 

    Arriver au Hall d'entrer du manoir, il me prit contre lui :

    -A partir de maintenant, je suis ton tuteur. Je te protégerais, ne t'en fais pas ! S'il t'arrive quoi que ce soit, n'hésite pas à m'appeler ou à venir me voir !

    Puis il me lâcha, à regret. Il me mit un bout de papier dans la poche de ma veste. Il me caressa la joue, et me fis signe de partir.

    -A bientôt ! lui lançai-je, le visage en feu.

    En sortant, je vis Axel. Il était là ou il m'avait déposer. Il n'avait pas bouger.

    -Merci de m'avoir attendu ! lui dis-je, sincèrement. 

    Il me fit un sourire en coin, avant de me visser un casque sur la tête et de m'asseoir sur la moto.

    -Maman t'attend à la maison. Elle veut un compte rendu de cette "réunion". dit-il en faisant le signe des guillemets.

    "Zut. Mince. Crotte." furent les seuls mots qui me vinrent à l'esprit...