• 012

    Tout le monde était là, devant moi. Il me fixait, attendant tous mes ordres. Cette situation me parut étrange, mais je gardais mon calme :

    -On va à la planque de Goddy, on récupère leur boss et ensuite, on va mettre les choses au clair avec eux ! Vous êtes prêt à vous déchaînez les gars ?

    Ils hurlèrent tous quelque chose en même temps, se qui fit une sorte de crie de guerre. 

    -Euh... on est prêt à se battre nous aussi, évidemment mais... tu sais où se trouve la bande à Goddy ? me demanda Ben, perdu.

    -Quoi, tu sais pas où c'est ? rigolais-je. Tu devais emmener la blonde là bas, non ?

    -On était censé les prévenir qu'on l'avait avec nous et ils nous auraient dit où on devait l'emmener. C'était le marché...me dit-il penaud. Désoler d'être aussi inutile, Lucifer.

    Je lui mis une main sur l'épaule :

    -T'inquiète, même sans cette affaire on aurait dû aller  dans leur planque ! J'y ai déjà mes taupes ! Simon ?

    -Ouais ! C'est bon ! Goddy est avec leur boss ! Il s'y attend vraiment pas ! Goddy est en train de jouer au poker avec ces potes ! On peut y aller ! Je sais où c'est : je vous guide !

    J'hocha la tête :

    -Bien ! Alors on te suit ! Ah ! Et ben ....

    Je fis mine de lui mettre un coup de poing, mais m'arrêta à quelques centimètres de son visage.

    -Ou...oui ?! me répondit-il en tremblant. 

    Il n'avait pas bouger. Soit il n'en avait pas eu le temps, soit il n'avait aucun réflexe...

    -Je m'appel Cal. Pas Lucifer ! Ok ?

    Je lui souris et partis rejoindre Simon, qui avait déjà commencer a avancé. De loin, je vis Ben tomber à terre. Surement le choque. Je pouffa discrètement.

    -Dis donc ! C'était pas sympa de ta part sa, boss ! me dit Rick en me rattrapant.

    Rick était un mec de ma bande. Un type bien. Je ne sais pas trop pourquoi il me suit. Un jour, il est venu me voir après que je me sois battu et m'a lancé : "Je suis tombé sous le charme ! Je couvrirais tes arrières à partir d'aujourd'hui, Ok ?!". A partir de ce moment, il s'est mit a me suivre partout. De ce que j'ai vu, il ne s'entend pas très bien avec Simon...aller savoir pourquoi ! Mais j'aime être avec eux.

    -Tu sais très bien que je déteste qu'on m'appel Lucifer ! 

    Il me donna un coup de coude :

    -Mais c'était pas sympa quand même ! dit-il d'un sourire moqueur.

    Je sortis mes gants et les mit. Je ne me bat jamais sans. Je ne sais pas trop pourquoi...mais je me sens plus à l'aise avec. Je lui montra mon poing. Rick recula doucement :

    -T'es pas sérieux ! Moi ? 

    -Ouais vas-y ! Frappe-le ! s'exclama Simon, apparemment heureux.

    D'autre se joignirent à lui pour m'encourager. Je baissa mon poing et ris en voyant la tête de Ben qui venait de nous rejoindre avec ses amis.

    Il avait une tête...marrante. A la fois surpris, choquer, ébahi et perdu. Tout cela était refléter sur son visage. C'était une drôle de tête.

    Je me calma rapidement et me reprit :

    -Pardon Ben, je ne voulais pas me moquer de toi...mais c'était marrant ! Aaaah, grâce à toi, je me suis bien marrer ! dis-je en m'étirant. Simon, on est encore loin ?

    On avait traversé le pont et la moitié de la ville.

    -Tu vois là-bas ? C'est un immeuble vide. La construction a été arrêter et ils en ont fait leur planque ! me répondit Simon, fier de lui.

    -Bien, alors à partir de là, vous allez suivre mon plan...

    ***********

    J'observa la bande de Ben entrée dans la planque. Ils jouaient tous bien la comédie. Ma bande attendait patiemment. Je m'assis.

    Ma tête recommença à me faire mal. Zut ! Encore ? C'était pas le moment.

    -Simon...viens voir, s'il te plaît...

    Il vint tout de suite à côté de moi :

    -Waaaa qu'est ce qui t'arrive ? T'es sur que tu vas bien ? T'es tout blanc là ! me dit-il à voix basse.

    -Ouais...je crois que je vais me rendormir dans pas longtemps... et je pourrais rien contre sa ! Alors écoute-moi : dés qu'ils donnent le signal, prend les gars et allez-y sans moi. je vous rejoindrez une fois que je me serais réveiller...m*rde, je sens que sa arrive...

    Ma tête devint de plus en plus lourde. Je me mis en boule, la tête sur les genoux. Je sentais les gars se presser autour de moi et me fixer, inquiet. Mais je me sentais à nouveau partir...

    Je revis de nouveau ce paysage. Cette fois, ma conscience tourna vers le pays de droite. L'endroit remplie de verdure et d'ange...

    Le petit était là. Je sus (sans savoir comment) qu'il était arriver depuis quelques temps déjà, et qu'il n'avait toujours pas vu ni Satan, ni Jeliel. Anauel s'occupait de lui de temps en temps. Elle passait le voir et lui apprenait les règles stricte du paradis. Il y en avait trop. Il étouffait déjà, de toutes ces restrictions. Ils voulaient déjà repartir en Enfer, bien que cela aussi, sa ne lui était pas permis...

    Là, il se promenait dans une prairie, remplie d'arbres différents les uns des autres. Un arbres aux fleurs rose foncer attira sont regard. Il prit plaisir à le contempler. Il s'assis à son pied, dos contre le tronc. Il se sentait à l'aise. Il s'endormit.

    Lorsqu'il ouvrit les yeux, il émergea doucement, puis se redressa en se frottant les yeux.

    -Tu t'es bien reposer, Caliel ? dit une belle voix.

    Il fut stupéfait. Assise à ces côtés, Jeliel était là. Impulsif, il se jeta dans ces bras.

    -Tu m'as manqué aussi, mon petit...je suis désoler, je ne pouvais venir te voir plus tôt...murmura Jeliel. Tu as bien grandis ! Je sens en toi autant de bonne intention que de malice ! Satan a tenu sa promesse !

    Le petit s'éloigna et hocha la tête. Il commença a lui racontait sa vie, en enfer. Ces habitudes, ces journées, ces amis...il avait l'air heureux. Il rayonnait de bonheur en racontant tout cela.

    Jeliel lui souriait et l'écouter attentivement. Lorsqu'il eut finit, Jeliel le prit une fois encore dans ces bras. 

    -Je dois y aller. On se rejoint ici prochainement, d'accord ?

    Jeliel s'éloigna de l'enfant :

    -Apprend les règles et essaye de te créée des souvenirs et des habitudes ici ! Des amis aussi ! A bientôt, mon petit !

    Mes visions continuèrent en accélérer. J'avais hâte que sa cesse, pour pouvoir aller me battre.

    Malheureusement, mes visions continuèrent...


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  • 011

    Ma tête me paraissait sur le point d'exploser. Je dû m'asseoir par-terre, pour ne pas m'écrouler encore une fois...

    Des flash défiler dans ma tête à une vitesse folle. Mon mal de tête s'accentuer. Je ferma les yeux.

    Je retrouva ce paysage vaguement familier. Je ne pouvais rien toucher, juste observer. Encore coincer. Je vis le petit Caliel, sans ces ailes. Ce petit mi-ange, mi-démon avec qui je partageais le même prénom. Des brides de sa vie aux enfer passèrent devant moi, en accélérer. Il avait été choyer par Satan en personne. Tout les démons l'appréciaient, il avait beaucoup d'ami, il était meneur d'une bande de petit démon de son âge. Il allait en apprentissage démoniaque comme ceux de son âge. Tout était passer très vite, mais un passage du professeur était rester graver dans ma mémoire : 

    " Les anges suivent les règles et un code de conduite. Ils se plient aux ordres du créateur et n'en dévient pas ! Les anges se fichent des humains. Le créateur leur a demandé de surveiller et de protéger : c'est ce qu'ils font, sans faire d'extra, ni d'exception. S'ils dévient de ce code de conduite, ils se retrouvent bannis et déchu. Nous les démons, notre but et simple : nous devons entraîner les humains à la tentation pour qu'ils la révulsent et retourne sur le droit chemin. Ce n'est pas simple, mais c'est la raison de notre existence ! N'oubliez jamais : chaque humain est différent ! Donc à chaque humain sa tentation et à chaque humain son choix de continuer dans ces bêtises ou d'arrêter !"

    Les flash continuèrent, en ralentissant parfois. Le petit grandissait. Au fur et à la mesure que je l'observais grandir, je commença à le cerner. Il était charismatique, amical et généreux. Mais il était aussi bagarreur, malin et rapide pour s'enfuir ! Il entraînait souvent sa bande dans des histoires douteuses pour finir par des courses-poursuites auquel il échappait toujours in-extremis... 

    Je vis aussi un moment où il essayait d'échapper à Satan. Il avait apparemment réussi à chipé quelque chose à Satan, qui le poursuivait dans tout le pays. Le petit courait rapidement, tout en riant et s'amusant. Lorsque Satan le rattrapa, celui-ci le tira contre lui et le prit dans ces bras pour le sermonner. Cette scène m'avait rire et chaud au coeur. Mais voir Satan faire cela me faisait une impression bizarre. Satan était connu comme étant un démon cruel, effroyable, sans pitié qui était doter d'une apparence horrible. Pas d'un beau lion de feu flamboyant ! 

    Les voir comme sa me faisait penser à une relation père-fils normal. Banal. Pas d'un démon ancestral avec un petit demi-démon. Les visions recommencèrent à tourner de plus en plus vite. Puis s'arrêtèrent pour ralentir et se dérouler à une vitesse normal.

    Le petit avait bien grandit. D'un point de vue humain, il devait avoir 10/11 ans. Il jouait avec sa bande d'amis qui s'été agrandit. Il jouait à un jeu à peu près semblable à Colin-maillard. Un des petit démon avait les yeux bander et les autres tourner autour de lui en l'appelant. Le petit courait autour, comme les autres, en riant et hurlant. Jusqu'à ce qu'il se cogne à quelque chose. Non, à quelqu'un.

    Il leva les yeux et cria de toute ses forces. Les enfants s'enfuirent aussitôt. Le petit voulu les suivre, mais la personne contre laquelle il s'était cogner la retint par la queue. Il tremblait de tout ces membres. La personne qui la retenait n'était autre qu'une ange en armure, accompagner de quatre autres anges habiller d'une armure différente. Lorsqu'elle remarqua les tremblements, elle s'agenouilla a ces côtés et le déviasagea, sans lui lâcher la queue :

    - Tu es Caliel, n'est ce pas ?

    Il hocha la tête.

    -N'est pas peur. Nous ne te ferons aucun mal. On nous a demandé de te ramener. Si je te lâche, tu ne t'enfuiras pas, n'est ce pas ?

    -Non. répondit-il, simplement.

    Elle le lâcha. Il s'assit par terre, sous les regard surpris des anges. Il sortit une sorte de sifflet de sa poche. Il souffla fort dedans. Très fort. Les anges durent reculer et se boucher les oreilles. Le son était assez fort pour ce faire entendre dans les trois pays. Lorsqu'il s'arrêta, un silence de mort s'installa.

    Puis Satan apparut, flanquer d'une vingtaine de démons et de diablotins. 

    -Qui va la ? Qui a sonné l'alarme ? rugit-il.

    Les anges mirent un genou à terre. Mais avant qu'ils aient pu ouvrir la bouche, le petit s'exclama :

    -C'est moi ! On jouait tous tranquillement et ils sont apparu ! Elle m'a attrapé par la queue ! Elle sait qui je suis ! Elle a voulu m'emmener !

    -Doucement ! s'exclama Satan. (Il se tourna vers les anges) Relevez-vous et donner moi une explication valable !

    La femme-ange expliqua sur un ton militaire :

    -Maîtresse Jeliel nous a ordonné de venir chercher le demi. Elle a dit que le temps était venu. Nous obéissons seulement aux ordres !

    -Je vois... mais sachez que lorsque nous démon venons chez vous, nous respectons vos règles ! Tâchez de respecter les nôtres, lorsque vous êtes chez nous ! Vous obéissez aux ordres, d'accord, mais n'emportez pas nos enfants sans prévenir ! C'est un brisement de règles que vous aimez tant respecter !

    L'ange ne savait plus quoi dire. Elle répondit juste par un hochement de tête.

    Satan fit signe à ceux qui l'accompagner de partir. Ensuite, il s'approcha du petit :

    -Caliel, il est temps pour toi. J'avais fait une promesse à Jeliel. Tu te rappel d'elle ?

    Il hocha la tête.

    -Nous avions fait un accord : je te garde ici, avec moi et je t'éduque pour que tu te renforces. Une fois cela fait, tu dois partir au paradis. Jeliel t'y attend. Tu seras sous sa protection. Elle t'apprendra à te servir de l'autre partie de toi-même. Ici, tu as appris à être un démon. Là-bas, tu apprendras à être un ange. Je ne le veux pas, car je me suis attaché à toi au fil du temps. Mais je suis obliger de te laisser partir. Je ne manque jamais à ma parole. Tu le sais mieux que quiconque !

    Le petit commença à pleurer. Il ne voulait pas partir, mais il n'y pouvait rien. Il baissa la tête, résigner. Le lion s'approcha de lui et lui donna un cour de crinière pour effacer ces larmes :

    -Soit fort, Caliel ! Là-bas, les choses sont différentes de ce que tu as connu ici ! Je passerais te voir quand je pourrais. Ne fais pas trop de bêtise, d'accord ? 

    Le petit se blottit contre le lion en hochant la tête. Les anges avaient détourner le regard par pudeur.

    -Promis tu viens me voir ?

    -Quand je pourrais, je viendrais ! promit Satan.

    Celui-ci recula le premier, au grand regret du petit.

    -Je dois y aller ! Sois fort Caliel ! Apprend à te connaître ! Tu n'es pas un demi, mais un être entier ! Retiens bien cela ! 

    Puis le lion disparu, laissant le petit tout seul. Les anges le poussèrent en avant. La femme-ange les stoppèrent :

    -Je m'occupe de lui. Caliel, je suis Anauel. C'est moi qui suis la chef de cette unité. Je m'excuse de t'avoir fait peur, tout à l'heure ! Tu peux sortir tes ailes ?

    Son ton était plus doux, mais toujours militaire. Il hocha la tête et les déploya. Elles étaient un peu plus grande que ces bras, toujours aussi blanche. Sa contraster avec ces cornes et sa queue noir. Les quatre anges s'écartèrent et le regardèrent froidement. Seul Anauel n'eut pas de réaction.

    -Tu peux voler ?

    Il hocha la tête.

    -Bien ! Alors suis-nous !

    Ils s'envolèrent dans une formation parfaite. Le petit était au milieu. Juste derrière Anauel. Il réussit à garder plus ou moins la cadence. Ils traversèrent rapidement le pays du milieu qui avait un sale aspect et se retrouvèrent devant des portes de cristal argentée...

    -Cal ! Cal ! Cal ! entendis-je de loin.

    Quelqu'un me secouait. J'ouvris doucement les yeux et le va la tête :

    -Quoi ?

    -Mec, qu'est ce que tu fais là à dormir en pleine rue ? Tu devais pas passer chez toi et nous retrouver devant le pont ? s'exclama Simon.

    -Ah ?! Ah ouais... 

    Mes pensées se remirent en place. 

    -Désoler, je me suis sentis mal, j'ai du m'asseoir et m'endormir sans m'en rendre compte...je suis en retard ?

    -Non, mais comme tu répondais pas à ton portable je t'ai chercher partout ! C'est vrai que t'as pas l'air frais ! Ca va ?

    -Ouais...je vais mieux...je crois ! Pas un mot de cette histoire à ma soeur ! C'est clair ?

    Il me fit un salut militaire en signe de compréhension. Il m'aida à me relever et je courus chez moi me changer. J'arrivais sur le pont en compagnie de Simon. Ben et sa bande était déjà sur place. J'attendais encore quelques uns de mes gars. Je jetais un coup d'oeil sur mon portable.

    -Simon, t'es flippant quand tu t'y mets ! m'exclamais-je.

    J'avais 10 appels en absence et 5 messages non lus de Simon. J'effaça le tout, sans lire. Il me restait un message. Je le lirais plus tard. Ma bande était au complet, prête à se défouler et à cogner...

     


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  • 010

    Je me mis devant elle pour la protéger. Avant même d'avoir réfléchit. Par impulsion. Je reçu un coup de pied qui lui était destiner.C'est alors que je me mis à cogner et à me défouler sur ces gars. La seul chose, qui dominée mes pensées, c'était de la protéger. Pourquoi ? Je n'en avais pas la moindre idée...

    Une fois que toute la bande de gars étaient là, tous battu et à terre, j'observa leur visage, en m'arrangeant et me nettoyant. Je n'y vis pas Goddy. Je souleva la tête d'un des gars encore conscient :

    -Vous êtes qui ? De quel lycée ? Votre Boss ? Qui vous a demandez de l'attaquer ?

    Le gars me fixait. La peur plein les yeux :

    -Mon...notre boss...c'est fais attraper...par la bande à Goddy. Si on arrive à attraper cette fille et qu'on là ramene à leur base, ils libèrent notre Boss. Je te jure qu'on savait pas que tu serais avec elle Lucifer ! Je t'en supplie, laisse nous partir ! On s'approchera plus d'elle ! Juré !

    Il avait l'air sincèrement terroriser. Mais j'eu une idée. Je l'aida à se lever. Les autres gars s'étaient réveiller. Ils firent de même. Je tenais leur camarade. Allaient-ils s'enfuir ?

    Je me souvins soudain de la présence de Mélinda. Elle était toujours là. Adosser contre le mur, elle n'avait pas l'air d'avoir peur. Elle regardait simplement le déroulement, en bon spectateur. Elle montait dans mon estime. Je souris à cette pensée, mais me reprit.

    Les gars m'avaient de nouveau encercler. Bien, il tenait donc bien les uns aux autres. Ce qu'il m'avait dit plus tôt pour leur Boss était donc surement vrai.

    -Ok les gars, on s'arrête là ! Suivez moi ! dis-je en prenant le gars par le poignet et Mélinda de l'autre main. Surpris, ils me suivirent comme des petits toutou. Mais je savais qu'un moindre geste brusque ou déplacer, ils me sauteraient dessus en meute.

    Je les emmena aux parc des balançoires. Je bloqua mes pensées. Ne pas me rappeler de souvenir désagréable : finir la mission ! Je m'assis sur un banc, Melinda et le gars à mes côtés. Les autres s'assirent par-terre, devant moi. J'avais l'impression d'être un maître de maternelle, s'apprêtant à lire une histoire à des mômes...

    -Ton nom ! dis-je au gars assis à côté de moi.

    -Je m'appel Ben ! dit-il d'un ton militaire.

    -Ok...Ben, si je te dis que je te crois pour ton histoire...tu me dis qui est ton Boss et où il est enfermer ? J'ai des compte à régler avec Goddy.

    Un hoquet de surprise se fit entendre. "Si Lucifer est avec nous, on peut libérer le Boss !" , "On est bête ! Au lieu de l'attaquer, on aurait dû lui demander de l'aide" ou encore " mais va t'il vraiment nous aider ? Il nous a bien défoncer tout à l'heure". Les commentaires aller de bon train...

    -J'accepte de vous aider, parce que la situation commence à me casser les pieds ! Je vous aide en échange d'info' ! m'exclamai-je.

    Un silence accueillie ma proposition.

    Ben se leva :

    -Si Lucifer veut nous aider, profitons de l'occasion ! Notre Boss est surnommé "le pacifique". Il ne se bat jamais sans avoir essayer de négocier avant. Plus qu'un Boss, c'est un ami cher à notre coeur. On veut le sauver ! Des gars à Goddy l'ont attendu devant l'école et lui ont tendu une embuscade. Il l'ont emmener dans le local ou toute la bande à Goddy se réunit...sauf qu'on sait pas trop où c'est en vrai...

    J'hocha la tête. Je réfléchie rapidement : si je vais sauver leur boss seul, ils me suivront quand même. Ils sont juste une bande de bras casser désespérer... je pourrais pas gérer tout ça tout seul. Trop prise de tête. Que faire ?  J'hésitais. Puis je me résigna en soupirant. Je sortis mon portable :

    -Allo, Simon ? Réuni toute la bande, on va frapper se soir. [...] ouais, on se rejoint là-bas.[...] ouais et ne préviens pas Priscillia.[...] Tu savais ? Pourquoi tu m'as pas dit ? [...] Ok.

    Je raccrochais.

    -Ok les gars... je vien d'appeler ma bande. On se rejoint tous, dans deux heures devant le pont qui se soulève. C'est clair ?

    Ils hochèrent tous la tête. Je me leva, en faisant signe à Mélinda de me suivre. Elle avait tout suivi en silence.

    -Je te raccompagne chez toi. C'est encore loin ?

    Elle me fit signe que non.

    -Une fois chez toi, n'en sort pas jusqu'à demain matin. C'est clair ?

    Signe affirmatif.

    -Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as peur ?

    -Non...mais pourquoi tu fais tout ça pour moi ?

    -Parce que le proviseur me l'a demandé. dis-je simplement.

    Mais je savais que ce n'était qu'une excuse... je ne savais pas trop, en vérité. C'était la première fois que je voulais autant protéger quelqu'un... la seule que je défendais vraiment corps et âme jusque là, était ma petite soeur. C'est tout. Mais là, j'avais agis sur un coup de tête, ce n'était pas normal. Le proviseur avait peut-être raison...j'étais devenu bizarre.

    -On est arriver ! Merci de m'avoir raccompagner et de m'avoir protéger ! s'exclama t'elle.

    J'hochais la tête. Je la regardais entrer chez elle, puis je pris le chemin de chez moi.

    C'est là que mon mal de tête repris, de plus en plus puissant...


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  • 009

    Le bâtiment du lycée était sur 3 étages. Chaque étage pour une année. Les secondes au premier, les première au deuxième et les terminales au troisième. 

    Comme mon indice se résumait à l'écriture sur ce bout de papier, et que cette écriture ne me disait rien, il fallait que je trouve son propriétaire... je devais donc faire toute les classes...

    Je commença par les terminales. J'entrais dans chacune des classes, observant chaque cahier et chaque écriture... rien. Je descendis chez les secondes et fis de même. Rien, non plus... c'était donc un ou une première... 

    En réalisant que ça pouvait être quelqu'un de ma classe, je commença à me sentir agacé. J'avais bien prévenu à chacun de venir me voir directement ! Je soupira. Je remontais les escalier pur monter au deuxième étage, quant un vertige me prit. Sous la pression et la force de celui-ci, je dû m'asseoir.

    Des flashs défilèrent devant mes yeux, sans que je pu les identifier. Puis sa s'arrêta. J'avais encore mal à la tête. Mon dos me lançait. Mais je devais en finir avec cette mission. Je me releva de toute mes forces et monta. J'inspecta toute les première avant de réaliser que mon intuition avait été bonne : c'était bien quelqu'un de ma classe. Je commençais à bouillir intérieurement. J'entra en trombe et j'inspecta les cahiers, un à un. Toute la classe retenait son souffle. Même le prof s'était arrêter de parler. J'allais finir lorsque je trouva ce que je cherchais... Je me passa une main dans les cheveux, plus qu'agacé.

    -Toi, fis-je en me contenant, ... sors de cette classe immédiatement ! Suis-moi...

    La tête blonde me suivit, peureuse et choquée, sous les regards curieux de la classe.

    Une fois dehors, je pris le chemin du local. C'était la salle de notre bande. On séchait les cours là-bas. Elle me suivait en courant légèrement. J'avançais vite. Une fois arriver, j'ouvris une fenêtre et m'affalais sur un fauteuil. Je lui fis signe de s'asseoir et je respira profondément. Je devais me calmer. Finir cette mission débile rapidement et aller taper sur des cobaye ambulant. Oui, c'est ça...calme.

    -Ce papier, c'est toi qui l'a écrit, n'est ce pas ?

    Elle fis oui de la tête.

    -Je t'avais dit de venir m'en parler directement, non ? 

    Elle hésita.

    -Parle, m*rde ! hurlai-je, impatient.

    Je sentais le vertige revenir en puissance. Je devais aller cogner des gens rapidement pour me calmer.

    -Tu me l'as dis. Mais tu n'étais pas là, hier... dit-elle, doucement.

    Oui, c'était logique finalement. Ma maladie m'avait rendu complètement idiot ... ou elle m'avait fait perdre des neurones... Pourquoi étais-je aussi en colère ? Je respira fort. Seulement, en plein milieu de mon expiration, le vertige me prit, me faisant m'étouffer.

    Pendant quelques instants, les flash revinrent, me brouillant la vue. Lorsque je retrouva celle-ci, je vis... un verre d'eau.

    -Bois ! m'ordonna t'elle.

    Je n'eu pas le choix que d'obéir. 

    -Ca va ? me demanda t'elle, inquiète.

    - Ouais, désolé. (elle se rassit face à moi) Je suis désolé de t'avoir crier dessus. Et euh...merci.

    Elle me souris. Je me repris :

    -Bon, donc c'est bien toi qui t'es faîtes racketter ? 

    -Oui et non. Depuis que tu m'as hurlé dessus en classe, cette fille, Priscillia me tient à l'oeil. Et le jours même, des mecs d'une autres écoles me sont tombés dessus. Ils m'ont pris de l'argent et mon portable. Le jour d'après, ils sont revenus et on balançait tout le contenu de mon sac, dans les égouts. Je voulais t'en parler, mais tu ne venais pas. Et je ne voulais pas demander à ta bande, parce que j'avais peur qu'ils s'en prennent à moi...

    Je ris :

    -T'as bien fait ! Parler de ça, à ses crétins n'auraient rien arranger. C'est mes potes, mais pour ces affaires là, ils sont plus du genre à cogner que réfléchir ! Sinon, ces imbéciles, tu as des détails ? Physique ? Signe reconnaissable ? Des noms ?

    -Euh...Ils avaient tous un collier noir avec des piques. L'un d'eux s'appelait Gorille ou un truc comme ça... c'est tout...

    -C'est suffisant. Je sais qui c'est. Et c'est pas Gorille (je pouffais) mais Goddy. C'est un des chefs de bande du lycée pas loin du nôtre. 

    La mission aller vite être régler. Si tout ce que m'avait dit cette fille était vrai, alors cette peste de Prinscillia, avait profité des sentiments de Goddy à son encontre, pour lui demander de s'occuper de cette tête blonde. Bon...l'histoire en elle-même avait été assez simple à résoudre.

    -Ils sont revenus hier soir ?

    Elle fis oui de la tête.

    -Ok. Ce soir, je rentre avec toi. On va en finir une bonne fois pour toute ! N'en parle à personne !

    -D'accord. Mais tu es sûr que ça va ? Tu es très pâle...

    Elle s'approcha et me mis une main sur le front. 

    -Euh...ça va ? Je te dérange pas ? ... Attend, t'as pas peur de moi ?

    -Non, pourquoi ? dit-elle, sans hésitation.

    -T'es bizarre ! dis-je en riant. Tu sais quoi ? Pour être sûr que tu vas pas faire de gaffe, on va rester ici jusqu'à la fin des cours !

    Elle haussa les épaules.

    On passa l'après-midi à discuter. C'était une fille intéressante. Elle était sympa, drôle, réactive et cultiver. Sa me changer des filles gnangnan  qui me tourner autour, juste parce que j'étais le Boss...

    A la fin des cours, on alla prendre nos affaires. Autant les élèves que ma bande, nous observaient avec des yeux... de merlan frit. On descendit et je la suivis sur son trajet habituel. 

    Une bande de gars surgie d'un coup, prêt à frapper.

    -Mélinda ! hurlai-je, en sautant sur elle, pour la protéger...


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  • 008

    Assis devant son bureau, mon maître me dévisageait, attendant que je parle. Il venait de me faire tout un discours sur le respect des aînés et du fait que je pouvais me fier à lui...

    -Alors ? me pressa t'il.

    -Alors quoi ? Vous le savez déjà, non ? On m'a fait boire quelque chose de force et je suis tomber malade. C'est tout.

    Avouer la vérité était humiliant et vexant.

    -Je ne parle pas que de ça ! Depuis quelque temps déjà, tu es étrange ! Tu restes sagement en cours, tu viens à l'heure le matin, tu sèches tes entraînements, et en plus me fuis comme la peste ! Et en plus de ça, il t'arrive un fait étrange qui fais que tu tombes malade ! Qu'est ce qui t'arrive, Cal ?

    Je ne savais pas quoi répondre à sa tirade. Je m'obstina donc dans mon mutisme et haussa les épaules. Il soupira. 

    -Très bien, puisque tu décides de ne pas te confier à moi, je vais te donner une mission. J'ai reçu une plainte hier. Un élève s'est fait racketter par une bande d'élève. Trouve qui c'est et règle ça !

    -Ok. Je peux rater les cours, donc ?

    Il me fit un geste las. Je partis rapidement. Un peu trop rapidement, car une fois dans le couloir, je me rendis compte de mon manque d'information sur la demande...

    Si je résumais bien, je devais chercher un élève dans tout le lycée, dont je ne savais rien, qui s'était fait racketter, sans savoir ni quand, ni où, par une bande dont je n'avais aucun détail significatif. Cette affaire commençait déjà à me prendre la tête ! J'aimais cogner, pas jouer à Sherlock Holmes au lycée !

    Mais il fallait que je le fasse qu'en même. Je devais me distraire de toute mes idées tordus. Je me mis à réfléchir. Je devais trouver un point de départ. J'avais ma petite idée, mais il fallait que je retourne voir le proviseur pour ça. Zut. Je n'eu pas le choix.

    -Entrez ! fit-il.

    En me voyant, il leva un sourcil :

    -A quoi ça t'a servis de t'enfuir comme un lapin, si c'est pour revenir tout de suite après ? Ah...tu veux des indices sur cette affaires ? Des détails ?

    Il avait commencer à me donner ces missions, pour me discipliner. Maintenant, ça avait l'air de drôlement l'amuser de me donner des défis...  

    -Vous avez reçu cette demande dans la boîte, non ? Je peux voir le papier de demande ?

    Il hocha la tête et me tendit un bout de papier froisser. 

    -Autre chose ? me demanda t'il.

    -J'ai carte blanche ?

    -Comme d'habitude ! Tu fais ce que tu veux et comme tu veux ! Ah, et pour cette affaires il n'y aura pas de temps limite mais fait vite ! Maintenant va t'en, je suis occuper !

    Je sortis. J'observa le bout de papier.

    -Bien, cette affaire peut commencer ! m'exclamai-je, pour moi même.


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