• 017

    Les jours passèrent. Je voyais le petit lire, aller à la frontière, se balader dans le palais, rencontrer Jeliel de temps en temps. Mais sinon, il était toujours seul. Tellement seul qu'on pouvait le lire dans ces yeux. Il semblait amorphe. L'éclat de vie ne reprenait place dans ces yeux que lorsqu'il était avec Jeliel. Anauel avait cesser de venir.

    Mes visions ralentirent à nouveau. Le petit était là, dans sa chambre. Allonger dans son lit, les yeux perdu dans le vague, vide, sans éclat. Il me faisait de la peine. Il me faisait pitié. 

    -Sa fait combien de temps que je suis là ? Je m'ennui... Je veux faire quelque chose d'amusant... murmura t'il pour lui-même.

    Il se leva et sortit ses ailes. Il mit une sorte de poncho blanc à capuche qui était poser sur une chaise. Il mit la capuche, de sorte à cacher ces cornes et tassa sa queue pour qu'elle ne sorte pas. 

    -Je suis gris ! Je dois pas avoir honte de moi-même ! C'est Jeliel qui l'a dit ! s'exclama t'il en levant les mains en l'air.

    Il paraissait s'encourager lui-même à faire quelque chose. Je le vis sortir du palais et se diriger une nouvelle fois vers le village.

    Là, personne ne le regarda bizarrement. Enfin, personne ne faisait attention à lui. Pour tous, il devait paraître juste comme étant un "ange". Il eut un étrange sourire. Il s'avança dans le village. Les "maisons" étaient des sortes de battisse ronde et blanche. Il arriva devant une battisse ronde et bleu. Il remarqua une ouverture sur le côté. Une sorte de fenêtre qui était ouverte. Il s'en approcha et observa, curieux.

    Là, il vit beaucoup d'enfant ange assis par-terre, écoutant un grand ange parlait. C'était donc une école d'apprentissage angélique. Le professeur parlait des éléments :

    -[ ... ] la terre, le feu, l'eau et l'air sont les éléments principaux. Les éléments secondaires sont ceux qui dévoile une forme cacher de l'éléments. Je vais être plus clair : prenons l'eau comme élément primaire. Eh bien, sa forme cacher peut être la glace qui est un élément secondaire ! Vous comprenez ?

    Les enfants hochèrent la tête. Un des enfants leva la main. Le professeur lui donna la parole. 

    -Dîtes, c'est bien beau tout cela, mais comment savons-nous quel est notre élément ? 

    Le maître souris.

    -Il y a une manière très simple : avec quel élément te sens-tu le plus à l'aise ? La plupart du temps, nous, ange, sommes lier à des éléments secondaire ou tertiaire. Il est rare d'être lier à un élément primaire ! Sur ce, les enfants, sortons dehors et allons voir les éléments eux-même !

    Les enfants se levèrent et sortirent. Le petit semblait hypnotiser. Il attendit que le professeur sorte, puis s'approcha de lui, timidement.

    -S'il...s'il vous...s'il vous plaît ! bredouilla t'il en tirant une manche du professeur.

    Celui-ci se retourna et l'observa attentivement :

    -Oui ? Tu n'es pas un de mes élèves, n'est ce pas ?

    Le petit fit "non" de la tête.

    Le professeur mit un genou à terre pour être à sa hauteur :

    -Que puis-je faire pour toi ?

    Le petit tira sur sa capuche. Il ne voulait pas qu'il voit ces yeux.

    -Je...je voudrais savoir si tout les anges ont des pouvoirs...

    Le maître l'observa :

    -Bien sûre ! Et les démons aussi ! Dis-moi mon petit, de quoi as-tu peur ? Tu n'as pas été instruit correctement, n'est ce pas ?

    Le petit trembla en faisant "non" de la tête.

    Le maître soupira.

    -D'où viens-tu ?

    -Du palais.

    -Viens avec moi, s'il te plaît... fit le maître en lui tendant la main.

    Le petit hésita mais la prit. Le professeur l'amena dans la classe. Il ferma la porte.

    -Détend-toi ! Enlève cette capuche ! Quel est ton nom ?

    Le petit trembla.

    -Je te promet de ne pas te faire de mal, ni de te juger. S'il te plaît, détend-toi.

    Le petit hésita encore. Il serra les poings.

    -Je m'appel Caliel. Je...je veux bien enlever ma capuche si vous me promettez de garder le secret et de ne pas crier ! Je... je...

    -Ne t'inquiète pas ! Je suis professeur pas juge. A tes ailes je vois que tu es un ange, donc il n'y a pas de problème !

    Le petit enleva doucement sa capuche, tête baisser. 

    -Vous...vous le pensez toujours ? demanda le petit en murmurant.

    Le maître le dévisagea, stupéfait. Il lui toucha les cornes et les ailes, puis croisa ces bras, pensif.

    Le petit eut l'air curieux :

    -Qu'y a t'il ?

    Le maître eut l'air de sortir de ces pensées :

    -mmm ? ah ! Pardon, tu es juste le premier que je vois. Tu es un être entier, comme dans les légendes... sinon tu es magnifiques ! Tes ailes sont blanche et pur, ce qui contraste avec tes cornes noirs d'encre ! Tu m'intéresses !

    Le petit rit :

    -Vous êtes étranges ! Quand je suis venu au village, la première fois, on m'a jeté des cailloux et on m'a insulté et vous... vous le prenez normalement ! C'est bizarre !

    Le maître le considéra, tout en réfléchissant. Il finit par proposer :

    -Tu sais quoi ? Je pense que tu as raisons, c'est dangereux pour toi d'être ici ! Les anges n'aiment généralement pas ce qui sort de l'ordinaire. Alors voilà ce que nous allons faire : tu m'as bien dit que tu habitais au palais ?

    -Oui.

    -Alors que dirais-tu que je vienne te voir moi, là bas ? Je t'apprendrais tout ce que tu veux savoir !

    -Je...je voudrais bien. Ce serait bien de faire sa. Mais... je ne veux pas être encore une fois enfermer dans le château ! J'en ai assez ! J'en ai marre d'être seul ! Depuis que je suis ici, je m'ennui ! Je n'ai rien appris de spécial ! Alors qu'on m'avait promis de m'apprendre ce qu'était censé être un ange !

    Une larme roula sur la joue du petit, qu'il essuya rageusement.

    -Je vais voir ce que je peux faire pour toi. En attendant rentre au palais pour le moment, d'accord ?

    C'était la deuxième fois qu'on le lui demandait ! D'abord Lucifer, ensuite lui ! Mais il hocha la tête, sagement. Ne pas avoir trop d'espoir : c'était plus prudent.

    Avant de repartir, le petit se retourna :

    -Juste...c'est quoi ton nom ?

    -Je m'appel Aniel. Enchanté Caliel ! Allez, file !

    Bien que réticent, le petit retourna au palais. Il avait pris toute les précautions, et il s'était bien amuser. C'était le principal...

    *************

    -Cal ! Réveille toi ! Oh ! Réveille toi !

    Quelqu'un hurlait dans mes oreilles pour me réveiller. Je mis un coup de coude, je ne sais où, sans ouvrir les yeux. Un cri de douleur me fit comprendre que j'avais fait mouche.

    -Mais t'es malade ??? C'est comme ça qu'on remercie quelqu'un qui te sauve d'une crise ?

    Je me frotta les yeux et les ouvris. Ma vue était brouiller. Je sentais mes joue mouiller. J'avais pleurer...

    -Mais qu'est ce que ... ?? 

    Je m'assis et me frotta les yeux. Goddy me tendis un mouchoir que j'utilisa rapidement. Une fois calmer, Goddy me dévisagea :

    -Alors ?

    -Alors quoi ?

    -De quoi tu as bien pu rêver pour te mettre dans cet état ?

    - ... d'un ange pitoyablement seul...

    -Hein ? 

    Il avait l'air surpris. Je secoua la tête :

    -Oublie. Je suis désolé je t'ai réveillé ? J'ai fais beaucoup de bruit ?

    Il fit non de la tête :

    -Non, il est 9h du matin. Tes parents sont partis travailler et ta soeur m'a demandé de veiller sur toi, avant d'aller à l'école. Elle n'a pas voulu te réveiller, tu avais encore de la fièvre. Ca va mieux ?

    -Je pense...Je vois merci d'être rester...il n'y a rien eut d'autre ?

    Il eut l'air de réfléchir :

    -A part que ton pote... Simon (?) est passé ce matin. Il a voulu savoir comment tu allais. C'est tout... tu veux boire ? Manger quelque chose ?

    -Tu es bien prévenant avec moi, ce matin... c'est louche ! Qu'est ce qui t'arrive ?

    Il haussa les épaules. Il se leva. Sur la pas de la porte, il me lança mystérieusement :

    -De ce que j'ai entendu, tu ne vas pas tarder à avoir tes réponses...

    Puis il partit dans la cuisine.


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  • 016

    Avec tout ces mystères, j'avais de quoi avoir une bonne migraine...

    La scène d'hier me paraissait étrange, aujourd'hui encore. Je ne m'étais même pas défouler finalement...  Je venais de me réveiller d'une nuit sans rêve. C'était rare ces derniers temps...

    Tout les souvenirs de la veille m'avaient assaillit à mon réveil. Il faisait encore sombre... était-ce encore la nuit ?  Je fixais le plafond.J'étais désorienter et perdu. Je n'aimais pas me retrouver dans une situation aussi ... inconfortable et qui me mettait aussi mal à l'aise.

    Ma tête contenait beaucoup trop de question sans réponse. Il me fallait trier tout les éléments que j'avais en main, bien que je savais incomplet... J'entendis un soupir venant de ma gauche.

    Goddy. Il était là, allonger dans un matelas au pied de mon lit. Des souvenirs vieux de deux ans auparavant me revint en mémoire. Le voir, là, dans ma chambre me rendait nostalgique...

    Lorsque je l'ai rencontré, il m'avait sauter dessus en hurlant qu'il allait vaincre Lucifer et se faire un nom, pour qu'on lui fiche la paix. Il était apparemment victime de racket dans son collège. Au début, je ne le calculer pas. Je ne le connaissais pas et il n'était pas le seul à vouloir se battre contre moi... mais j'avais fini par le remarquer à cause, ou plutôt grâce à son entêtement. Pendant un bon mois, chaque matins, il me tombait dessus pour m'attaquer. Au bout d'un moment, je me lassa de devoir le battre. Il revenait encore et encore... jusqu'à ce que sa deviennent une de mes habitudes quotidiennes ! Il n'abandonnait pas. Pourtant, que je le frappais (surtout à cette époque) je ne me retenais pas. Je frappais le plus fort possible pour évacuer ma frustration et mon stresse... Puis un jour, j'ai du changé de trajet pour aller au collège. Le soir même, je le retrouva à moitié mort sur mon chemin. Je l'avais porter jusque chez moi et je l'avais soigner avec l'aide de ma mère. Quant il s'était réveiller, il fut d'abord sur la défensive, mais très vite il s'était confier. Il m'avait avouer que des gars plus grand, dans son collège, le racketter et l'obliger à se battre contre moi si il n'avait pas d'argent. Et que s'il ne venait pas se battre, c'est à eux qu'il aura à faire. Et malheureusement pour lui, il n'avait personne vers qui se tourner pour demander à l'aide : ces parents étaient absent la plupart du temps.

    Après avoir entendu son histoire, j'avais eu le choix. Soit l'ignorer et rester dans ma routine, soit lui venir en aide. Ce jour là, c'est ma soeur qui avait pris la décision pour moi... "Tu vas l'aider ! Il n'y a que toi qui peut le faire ! Et si c'était toi ou moi ?" ces mots résonnent encore dans mon esprit. 

    J'avais régler l'affaire armer de mes poings. Seul. Sans que personne ne le sache. D'ailleurs, je pense que jusqu'à aujourd'hui aussi, personne ne sait ce qui c'est réellement passer... sauf moi. Après sa, il était venu dormir chez moi quand il se sentait trop seul chez lui. Nous avions le même âge et nous nous entendions plutôt bien... mais tout sa c'est arrêter, lorsque nous sommes entrer au lycée.

    -Tu ne dors pas ? entendis-je.

    -J'étais en train de repenser à l'époque où je t'ai retrouvé a moitié mort...

    -Arrête sa ! C'est fini cette époque ! Maintenant je suis devenu plus fort !

    -C'est sûre ! Après avoir était mon punching ball pendant plus d'un mois, c'est sûre que tu t'es endurci ! dis-je en riant.

    Silence.

    -Tu boudes ? Bah ... maintenant on est plus grand et on comprend plus de chose ! Même si je n'ai pas encore compris pourquoi tu n'es pas venu dans mon lycée...

    -Je ne boude pas ! Juste ... si je t'explique la raison tu ne me croiras pas. A la base, on est pas fait pour s'entendre toi et moi ... enfin c'est ce que je croyais...

    -Qu'est ce que tu veux dire par là ?

    -Rien. Rendors-toi ! Il est 4 heures du mat' ! Je suis fatiguer ! Peut-être plus tard !

    Il se tourna de l'autre côté en réajustant sa couette.

    -Ah non ! Déjà hier soir, tu m'as dit des choses énigmatiques dont je ne comprend rien, alors avec ce que tu viens de me dire : comment veux-tu que je réussisse à me rendormir ?

    -T'es un grand garçon Lulu ! Tu vas y arriver !

    Je sentais dans son ton qu'il disait sa en souriant jusqu'au oreille. Cet idiot se moquer de moi ouvertement...

    Je voulu m'asseoir mais à peine avais-je lever la tête qu'un vertige me prit. Je décida de rester sagement allonger et d'essayer de me rendormir.

    A ma grande surprise, je réussis. Mais au lieu de dormir paisiblement, mes visions reprirent...

    *************

    Le petit était de nouveau à côté de la frontière, là où il avait rencontrer Lucifer et Amaros. Il était là, dos à la frontière, lisant un livre. Seul. Les jours passer et il y allait. Encore et encore. Il attendait surement de revoir Lucifer. Cet ange aux ailes noir, si beau, ne l'avait pas rejeter. Il voulait le voir encore une fois. Mais il ne venait pas...

    Mes visions ralentirent. A présent, il était dans le jardin. Il lisait. Il avait l'air seul et déprimer. Personne ne l'approchait. Anauel passait de moins en moins. 

    Alors que le petit était étendu, là, inerte au pied d'un arbre, Jeliel apparut.

    -Eh bien, mon petit ! Qu'as-tu ?

    Le petit ne bougea pas.

    Jeliel s'assit à côté de lui. Elle tendis les bras, et une harpe apparut.

    Le petit ne bougeait toujours pas.

    Jeliel commença à jouer un air apaisant. Sans savoir pourquoi, je fondis en larme. Ma vision était brouiller. J'essuya mes larmes rapidement. Je vis que le petit était dans le même état. Il s'était redresser et pleurer.

    Lorsque l'air se finit, la harpe disparut. Jeliel prit le petit dans ces bras :

    -Qu'y a t'il, mon petit ? Pourquoi pleures-tu ?

    -Je...je n'ai rien à faire ici. Mon chez-moi c'est là-bas ! (il montra du doigt la frontière) Mes amis me manquent ! Satan n'est pas venu me voir ! Je m'ennuis ! Je sais que les anges me détestes ! Ils ne sont pas aussi blanc que leur ailes ! Je sens leur noirceur quant ils me regardent ! J'en ai assez d'être tout seul ! J'en ai assez de ne rien faire ! Je veux partir d'ici !

    Jeliel lui caressa la tête, patiemment :

    -Tu sais mon petit, tu viens de dire quelques choses que la vérité elle-même à prononcer ! Retient bien cela : "le blanc n'est pas toujours blanc, et le noir n'est pas toujours noir ! Il existe aussi un juste milieu, bien qu'il soit rare, mais c'est le gris !". Tu comprends ? 

    -Comme moi ?

    -Oui, on peut dire cela ! Tu es à moitié blanc et à moitié noir, tu es donc gris ! Mais un gris tout mignon ! Et qui comprend vite les choses ! Mais dans ce que je viens de te dire, retiens bien qu'il ne faut pas juger arbitrairement et faire d'une chose, une généralité ! Je suis sûre que tu trouveras un jour, un ange qui acceptera d'être ton ami ! Aie foi en toi ! Montre-moi que Satan t'a éduqué de façon à ce que tu sois fort, comme il l'avait promis !

    -Et faire preuve de prudence ?

    -Exactement ! 

    Jeliel et le petit se sourire. Le petit allait mieux. Enfin, il avait l'air d'aller mieux...


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  • 015

    Mes visions se mirent a défilé de plus en plus vite sous mes yeux, bien que j'étais encore réveiller. Ma tête tournait et me faisait horriblement mal. J'avais le goût du sang dans la bouche. Je sentais mon coeur battre à mes tempes. Je ne m'étais jamais senti aussi mal.

    -Arrête de lutter ! Laisse couler ! entendis-je de loin.

    -Son esprit résiste trop ! Il va se briser ! entendis-je, encore.

    Les visions allèrent de plus en plus vite. 

    Puis tout se stoppa. D'un coup. Autant mes visions que ma douleur. Je relevais doucement la tête et clignais des yeux, perdu :

    -Qu'est ce que ... ? balbutiais-je.

    Je sentis que quelqu'un avait posé sa main sur ma tête. Une main familière. Une main nostalgique. Une main qui descendit jusqu'à mes yeux. Je ne voyais plus rien. Normalement, lorsque quelqu'un me touche, je repousse de la manière la plus rapide qu'il soit, mais là... j'avais envie de rester là, sans bouger. 

    -Ama', qu'est ce que tu fais la ? Je t'avais dit de ne pas venir ! Ce n'est pas encore le moment ! s'exclama le propriétaire de la main. Tu vas le briser si tu continu tes bêtises ! 

    Sa voix tout comme sa main m'était familière. Mais d'où ? Quand ? Je n'arrivais pas à identifier...

    -Et toi ! Tu as intérêt à le laisser aller à son rythme ! Plus de temps sa prendra, mieux ce sera pour lui ! Est ce clair, vous deux ?

    Un silence se fit. J'entendis des pas s'éloigner. Surement le certain Am' ou Ama' qui était repartit...

    -Bien...bonne chance...me murmura t'il à l'oreille.

    Puis la main disparu. J'étais sous le choque. Je me retourna, mais la personne avait déjà disparu...

    C'était un homme. Une voix et une main familière. Pourtant je n'arrivais pas à identifier. Etrange.

    -Ca va Goddy ? C'était quoi tout sa ? demandai-je, perdu, une fois de plus.

    Il soupira et eut l'air mal à l'aise.

    -Tu le sauras en temps et en heure... désolé pour tout ça... viens, je vais te raccompagner, t'as pas l'air bien...

    J'hocha la tête. Il se leva et me tendis la main :

    -Aller ! Et ne soit pas têtu ! Je te ramène jusqu'à ton lit s'il le faut !

    Je lui pris la main et rit. C'était le monde à l'envers. Ma tête tournait un peu. Je m'appuya sur lui et on commença à descendre les escaliers. 

    En arrivant au rez-de-chaussée, tout ma bande et la sienne nous attendais, séparément. Goddy et moi soupirâmes de concert :

    -Ok, pour que ce soit clair pour tout le monde ! Lulu et moi, on a fait la paix ! Alors tout le monde redevient pote et peut rentrer chez lui ! Moi je m'occupe de Lulu~ ♪ s'exclama Goddy en riant.

    Ces gars exécutèrent ces ordres sur le moment. Mes gars en revanche, étaient rester sur place, stupéfait.

    -Qu'est ce que t'as fait à notre Boss pour le mettre dans cet état ? hurla quelqu'un.

    Simon l'arrêta d'une main.

    -On peut faire confiance en ce qu'il dit, Boss ? me demanda Rick.

    -Ouais, vous inquiétez pas, c'est rien. C'est pas de sa faute...il va me raccompagner chez moi, vous en faite pas ! Faite attention à vous en rentrant ! leur dis-je simplement.

    Mieux valait ne rien dire. Ne rien laisser paraître. J'avoue, avoir l'air faible et appuyer sur quelqu'un qui devraient être mon ennemis, ce n'est pas très crédible...mais je leur faisais confiance.

    Ils eurent l'air ennuyer, jetant des regards mauvais à Goddy.

    -Ah~ ! Bon les gars, on s'est bien battu et le boss nous dit de partir se laver ! On y va ! Le dernier au parc paye a boire à tout le monde ! s'exclama Simon en commençant à courir.

    Les autres le suivirent en riant, non sans un coup d'oeil vers moi.

    -Tes gars tiennent vraiment à toi, Lulu ! constata Goddy.

    -La ferme ! Je m'appel Cal !

    -Tu veux que je te lâche Lulu ? dit-il, taquin.

    -Si tu me lâche j'te ...

    Il me lâcha et je me sentis tomber. Mais il me ramassa à temps. 

    Dans ce mini laps de temps, mon vertige était devenu beaucoup plus lourd. Je me sentais de plus en plus mal. Haletant, et ayant la nausée, je le lâcha et me mis en boule par-terre.

    Zut ! Qu'est ce qui m'arrivait ? Depuis qu'un taré m'avaient agresser je me sentais mal. 

    -Héé~ ! T'évanoui pas ici en pleine rue ! Bon ... pas le choix ... m'en veut pas Lulu ! 

    Je n'eu pas le choix de me laisser faire. Je n'arrivais plus a respiré correctement, j'avais chaud. Je me sentais épuiser. Il me mit sur son dos et avança. 

    ********

    - [...] vraiment désolé...je ne savais pas...

    - [...] 

    - [...] rester ?

    - [...] veux.

    La voix de ma mère avec... Goddy ?

    J'ouvris les yeux. Mon plafond. Mon lit. Ma chambre. 

    Je me redressa doucement. Je me souvenais vaguement du chemin du retour de sa base...

    - Ca va mieux ? me murmura ma soeur.

    Je ne l'avais même pas remarquer. J'hocha la tête. Elle approcha doucement mon visage du sien et nous mit front contre front. Je fermais les yeux. Etre comme sa était agréable. Mais je la repoussa :

    -Si je suis malade, tu risques d'attraper ce que j'ai...

    Elle secoua la tête :

    -Godfroy ta ramenait il y a 3h environ ... le médecin est passé. Il a dit que tu n'es pas malade. Il ne sait pas ce que tu as... il a dit que tu avais l'air épuiser... tu es bizarre en ce moment ! Qu'est ce que tu as ?

    -Je...je ne sais pas. C'est tout ce que j'ai à dire.

    Je ne savais réellement pas quoi lui répondre. Goddy entra doucement :

    -T'as repris connaissance...ça va mieux Lulu ? 

    -Ne l'embête pas trop, Godfroy ! Il vient de se réveiller ! le prévint ma soeur en partant.

    Il vint s'asseoir sur le bord de mon lit :

    - C'est bien ta soeur ! Elle est la seule à avoir le courage de m'appeler par mon vrai prénom !

    - Emma est comme ça ! ris-je.

    Un silence ce fit. Gêné, il toussota. 

    -Je...je suis désolé pour... tout le foutoir...d'aujourd'hui. Je ne pensais pas que tu étais aussi mal.

    Il avait l'air sérieux et sincère. 

    -Tu sais, n'est ce pas ? 

    -De quoi ?

    -Tu sais pourquoi je ne vais pas bien...n'est ce pas ? Tu étais étrange aujourd'hui...

    Il eut l'air embarrasser :

    -Je ne sais que la moitié. Pas grand chose, en vérité. Mais on m'a fait juré de ne rien te dire. Je suis désolé...tu le sauras en temps et en heure ! C'est la seule chose que je peux t'affirmer...


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  • 014

    On entra dans l'immeuble ... c'était la pagaille...

    Des corps un peu partout de gars évanouie...des traces de sang sur certains vêtements...des battes, des matraques, des tasers éparpillés un peu partout...

    -C'est quoi se foutoir ? murmura Rick, choquer à côté de moi.

    -Ouais, on dirait qu'il y a eu une guerre, ici ! commentai-je, sur le même ton.

    On commença a monté les escaliers. Le premier étage était pareil qu'au rez-de-chaussée..

    Le deuxième étages était...encore en pleine guerre.  Lorsque Simon me vit, il mit un coup de coude dans le ventre du gars avec qui il se battait et vint vers moi avec tout le naturel possible :

    -Bien dormi ? On a débarrassé et nettoyer un peu... sa puait les faibles, ici ! Sinon, on a pas trouvé Goddy encore ! Quand on les questionnes, les mecs ne veulent pas parler...

    -Celui-la dit que Goddy est parti en lieu sûre ! cria quelqu'un.

    -Lui, dit que Goddy n'est pas venu depuis 2 jours ! fit un autre.

    -Lui, vient de dire que Goddy est au quatrième étages ! hurla encore quelqu'un.

    -Ah ba si... sa crache des info' finalement ! Tu montes ? dit Simon, en souriant.

    J'hocha la tête et monta. Le troisième étage était vide. Dans les escalier vers le quatrième, je sentis quelque chose d'étrange. Une sorte de...pressentiment. Si je continuais et que j'atteignais cette étage, je ne pourrais plus revenir en arrière...

    Je pris mon courage à deux mains et monta les dernières marches restantes.

    Un gars se jeta sur moi. Rick le mit à terre rapidement. Un groupe de gars nous attendait. Lorsqu'ils nous virent, ils vinrent tous vers nous, prêt a frappé. Mais dés qu'ils virent que c'était moi, leur adversaire, ils reculèrent.

    -Attend...c'est toi qui nous attaques Lucifer ? Pourquoi est ce que tu viens nous attaquer ? demanda quelqu'un.

    Son visage me disait quelque chose... ah, c'était lui la taupe de Simon ! Je fis semblant de ne pas le connaître :

    -J'en ai après Goddy ! Vous dégagez ! J'ai pas envie de vous faire mal pour rien ! Il est où votre Boss ?

    -Je suis là, Lucifer ! fit une voix sur notre gauche.

    Goddy était là, assis sur un vieux canapé défoncé. Il jouait aux cartes avec un gars assis en face de lui sur...un carton. Goddy me fit signe de venir. Je fis signe aux deux autres de rester calme. J'avança et alla m'asseoir sur le canapé, a côté de lui. Je dévisagea le gars en face.

    -J'en déduis que t'es euh... "le pacifique" c'est sa ? Tes gars sont en bas ! Tu monnayes ta liberté aux cartes ? demandai-je.

    Le type leva les yeux et hocha la tête. Avec un corps d'asticot pareil comment a t'il pu devenir Boss ? Enfin, tout arrive...

    -Et sinon, je peux savoir pourquoi tu viens détruire ma base et blesser ma bande ? dit Goddy tout détendu, en continuant à jouer.

    -Un, vous me faites chier avec vos histoires de territoire. Deux, c'est quoi cette histoire de kidnapping dans mon lycée ?! Trois, pourquoi est-ce que depuis deux semaines maintenant, tu passes ton temps à vouloir me faire chier ?! Et quatre, parce que la bande de se mec m'a dit qu'il était retenu captif ! m'exclamai-je, à bout de nerf.

    Goddy pouffa :

    -Pour ce qui est du "kidnapping" comme tu dis, tu n'as qu'a demandé à la belle Priscillia. C'est elle qui m'a demandé d'effrayer un peu cette fille... bien que je ne pensais pas que tu t'en mêlerais, même si t'es devenu le toutou de ton proviseur...(il jeta une carte sur la table) 

    -T'as dis quoi là ? Cal est loin d'être un toutou ! Il est capable de te péter la... s'énerva Simon que j'arrêta d'une main. Je fis signe à Goddy de continuer.

    - Sinon, celui-la est venu me voir de lui-même : il m'a dit qu'il s'ennuyait en ce moment. Je lui ai proposé de jouer avec moi, il a fini par venir tout les jours...pour ce qui est de te faire chier ... (il rit) tu t'es répété... mais ce n'est pas pour le territoire en vrai. C'était pour t'attirer ici. On a tout essayer : la provocation, les bagarres, le racket, tout. Tu n'as pas réagis ! Le plus drôle c'est qu'on a dû...pioche ! C'est qu'on a fait tout ça pour rien...il a fallut qu'on touche à ton lycée d'amour pour que tu rapplique ici de toi-même... pour une fille en plus ! Qu'est ce qui s'est passé Lulu, pour que tu t'assagisses autant ?

    Je lui frappa la tête, amicalement mais avec un peu de force :

    -Ne m'appel ni Lulu, ni Lucifer ! Je m'appel Cal ! Et donc, pourquoi as-tu voulu me faire venir ici a tout pris ? Tu sais où j'habite vu qu'avant, tu passais ton temps a squatté ma chambre !

    Simon et Rick eurent un hoquet de surprise. Même le "pacifique" s'arrêta de jouer et nous regardait avec stupeur.

    -Quoi ? dis-je, énerver.

    -Euh...rien rien... on reprendra le jeu plus tard, Goddy ! Euh...j'ai été heureux de te rencontrer Luci...euh Cal ! A plus' !  fit le "pacifique" en s'enfuyant à tout allure.

    Goddy jeta ces cartes sur la table. Il fit signe aux gars de sa bande encore présent de partir.

    -Simon, c'est quoi cette tête ? 

    -Attend...il est déjà venu chez toi ? Je croyais que tu ne le connaissais pas ! Et puis...on se connait depuis la maternel ! Je ne l'ai jamais vu chez toi ! C'est quoi cette histoire ?

    Je me pinça l'arrête du nez et soupira.

    -Simon, Rick, allez arrêter les mecs qui se battent encore pour rien en bas...je dois parler avec cet imbécile ! Que personne ne vienne nous interrompre ! Je vous expliquerais tout plus tard ! S'il vous plaît !

    Rick prit Simon par les épaules et le dirigea vers les escaliers.

    -Ton ami d'enfance à l'air d'avoir eu un sacré choque... remarqua t'il en riant.

    -Ouais mais il va s'en remettre ! Bon... pourquoi tenais-tu absolument à ce que je vienne ici ?

    Il me dévisagea. Il cherchait apparemment quelque chose dans mon regard. Il secoua la tête. Je leva un sourcil :

    -Quoi ? Répond à la fin !

    -Ouais...une des raisons c'est que je voulais être sûr d'un truc... mais là je doute encore... enfin ! Am' t'es là ? hurla t'il, soudainement. C'est la deuxième raison pour laquelle je voulais que tu viennes. Il voulait te voir... Tu le connais ?

    Je ne connaissais personne du nom de "Am" mais bon... faut dire que beaucoup de monde me connaissait sans vraiment me connaître...

    Un bruit de pas se fit entendre en guise de réponse. Une silhouette venait vers nous, de par derrière.

    Lorsqu'il fut devant nous, je fus ... choquer ? Non... ébahi ? Non plus... stupéfait ? Je ne trouvais pas de mot pour décrire ma surprise. Qu'est ce que sa voulait dire ? Non, impossible ... 

    Je paniqua tellement que je sentis ma tête me faire de nouveau horriblement mal...


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  • 013

    Je vis défilé des jours entier, rapidement. Chaque jours, Jeliel et le petit se retrouvaient dans ce jardin.

    Je remarqua aussi très vite que la plupart des anges l'éviter et le regarder froidement. Satan n'était toujours pas venu le voir. Seul Anauel se souciait de lui et venait le voir de temps en temps. Elle lui apprenait des choses, parlait et rigolait.

    Le temps passait, mais la froideur des anges ne changer pas. Il passait le plus clair de son temps dans sa chambre ou dans le jardin. Il ne parlait à personne à part Jeliel et Anauel. Plus le temps passait, plus il déprimait.

    Un jour, il voulut changer d'air, et alla se promener discrètement vers le village, au pied du palais où il était supposé rester. Il se cachait tapis dans l'ombre. Malheureusement, des adultes et des enfants l'aperçurent. Avant qu'il est pu faire quoi que ce soit, les anges lui jetèrent des pierres et tout ce qu'il avait sous la main en lui hurlant des choses que je n'entendais pas. Si j'avais pu bouger, je serais partis le protéger de mon corps si il aurait fallut ! Même si il était différent, il n'en restait pas moins un enfant seul et isolée ! Personne n'avait le droit de le traiter comme cela ! 

    J'étais révolter et j'essayer de me dégager sans y parvenir. J'en avais assez d'être coincer !

    Le petit s'enfuyait, en recevant des cailloux partout sur lui, qui le blesser.

    Il s'enfuyait en allant droit devant lui. Jusqu'à ce qu'il arrive devant une barrière transparente. Il s'y arrêta pour reprendre son souffle. Il se mit en boule. Il se mit à pleurer. 

    Une personne aux ailes noirs s'approcha de lui. C'était un homme très beau. Celui-ci s'assis à côté de lui et lui mit une main sur l'épaule. Le petit leva la tête. L'ange noir le dévisagea, curieux :

    -Hé, p'tit bonhomme, qu'est ce que tu fais là ? Les anges n'ont pas le droit de venir aussi prés de la frontière ! 

    Le petit se frotta les yeux et s'exclama :

    -Je suis pas un ange ! Je suis pas pourri comme eux !

    -Hé ! Calme toi ! D'accord, oui je vois bien que tu n'es pas un anges. Tu as plus l'air d'un démon, à dire franchement...mais si tu es là c'est qu'il y ait une raison ! Quel partie de toi est angélique ?

    Pour répondre, le petit se tourna et sortit ses ailes.

    -Ah oui, je vois...constata l'inconnu.

    Il caressa doucement les ailes du petit.

    -Ah ! Sinon je m'appel Lucifer, et toi petit ?

    -Caliel...

    -Pourquoi pleurais-tu ?

    Le petit lui raconta l'histoire. Pendant ce temps, un deuxième ange noir vint les rejoindre. Il écouta aussi attentivement. Lorsque le petit eut fini, Lucifer le prit contre lui et lui caressa la tête.

    -Si t'aimes pas à ce point là le paradis, je veux bien échanger avec toi ! plaisanta l'inconnu. Non, sérieusement, si tu n'es pas heureux ici, fait quelque chose de grave pour être bannis ou venge-toi ! 

    -Ne dis pas sa à un enfant, Amaros ! le rabroua Lucifer. Caliel, mieux vaut pour toi de rester au palais ! Tu y seras plus en sécurité ! Nous ne pouvons pas venir te voir, car nous avons été bannis du paradis. Nous sommes des déchus. Nous ne pouvons être qu'ici, à la frontière...alors sois prudent d'accord ? Chaque chose à une raison d'être ! Si tu es ici, c'est qu'il y a une raison ! Mais n'oublie pas : je suis devenu ton ami, alors je ferais tout pour te protéger si tu as des ennuies, d'accord ?

    Le petit hocha la tête.

    -Maintenant, va ! Et ne revient plus ici ! Ne sort plus des environ du palais ! s'exclama Lucifer.

    Le petit retourna donc au palais...

    ********

    Je releva la tête d'un coup, faisant sursauter quelqu'un à ma droite. Rick.

    -Combien de temps j'ai été...assoupis ?

    -10 minutes, tout au plus... Tu nous as fait une sacrée frayeur à t'endormir comme sa, d'un coup !

    -Qu'est ce que tu fais là ? Pourquoi tu n'y es pas allé avec les autres ?

    -Hé~ relax boss ! J'suis rester avec toi pour te protéger au cas où ! Pis, Simon gère bien les choses ! Tu t'inquiètes pour rien !

    -Où sa en n'est ? 

    -Ils sont tous rentrer...ils ont trouvé tout la bande et ils sont encore en train de se battre...on y va ? Tu te sens mieux ? dit-il en se levant.

    -Ouais...on y va ! m'exclamai-je.


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