• 13

    Il laissa quelques minutes en suspens, le temps de digérer l'information surement ...

    -Qu'est ce que tu viens de dire ? s'exclama t'il en ne tenant plus compte de se qui nous entourer.

    Nos amis s'étaient arrêter de discuter et nous fixer, curieux.

    -Tu as très bien entendu ... dis-je en tournant la tête, l'air boudeuse.

    Il inspira fortement, comme pour se contrôler :

    -Lily, rentre chez toi immédiatement, j'appel ta mère ! 

    Il sortit son téléphone et s'éloigna.

    Mes amis reprirent leur discussion, un peu mal à l'aise.

    Jo s'approcha de moi et me murmura :

    -Qu'est ce qui se passe ?

    -Quand je suis arriver ... j'ai vu quelque chose de dangereux se produisant derrière l'église. Il faudrait qu'on bouge, qu'on change d'endroit ... ce n'est pas très sur, ici ... répondis-je sur le même ton.

    -Si c'est toi qui le dit, je pense que c'est ce qu'on va faire alors ... Nicolas est prêt à tout, une fois encore pour te surprotéger...

    -Très drôle ! m'exclamais-je en lui tirant la langue.

    Jo se leva et proposa sur le ton du bon camarade :

    -Bien ! Puisque tout le monde est enfin arrivé avec le butin, si on allait butiné quelque part ?! Quelqu'un à une idée où l'on pourrait se poser ?

    Plusieurs idées fusèrent de part et d'autres. Aucunes n'était vraiment bonne à prendre ...

    Une main se plaqua sur mon épaule : Nicolas.

    -Toi Lily, tu n'ira nulle part sans moi ! me chuchota t'il à l'oreille.

    Dans sa voix, je pouvais sentir cela comme étant une menace à mon encontre et une nécessité pour lui.

    Je leva les mains en l'air pour lui faire comprendre que je capitulais.

    Il soupira :

    -Tu ne rentreras pas, n'est-ce pas ?

    -Non, je veux rester avec eux. Et donc ?

    Il détourna la tête, l'air têtu.

    Je me mis face à lui et leva un sourcil :

    -Et donc ? répétai-je.

    Il mit son regard dans le mien, avec tout d'abord un éclat d'amusement, qui se transforma immédiatement en éclat de lassitude intense.

    -Dis-le si je t'ennuis tant que ça ... dis-je, vexer en partant vers les autres.

    Mais il m'en empêcha en me retenant par le bras :

    -Attend ! 

    Dans son ton, je sentais une certaine forme de supplication, je me retourna donc.

    -Oui ? dis-je en montrant que j'étais à l'écoute.

    -Tu ... ne m'ennuis pas. C'est juste que je ... je viens de me rendre compte à quel point je suis faible face à toi ... 

    Je ris :

    -De quoi tu parles ?

    -Disons qu'il suffit juste que tu me demandes de parler pour que je le fasse ... 

    -Et je ne veux pas que sa change ! m'exclamais-je en riant de plus bel.

    Il soupira en souriant :

    -Bon, sinon tu veux toujours savoir ?

    J'hocha la tête, curieuse.

    Il s'approcha et me chuchota à l'oreille :

    -Ta mère m'a demandé de veiller sur toi. Elle va prévenir le nid pour qu'ils enquêtent. Il est clair qu'un des nôtres a brisé un interdit en se nourrissant d'humains ... frais ...

    Je tira la langue de dégoût :

    -C'est tout ?

    Il hocha la tête.

    Je lui fis une bise sur la joue.

    -En remerciement ! me justifiais-je.

    -Hé, les piou-piou ! s'exclama Eva en s'approchant. On a décidé d'aller au parc de loisir, là-bas sur l'herbe près du lac, ça vous va ?

    -Parfait ! dis-je en m'étant les mains sur les hanches, l'air satisfaite.

    -Si la princesse est satisfaite ... fit Jo en riant.

    Depuis qu'il savait que j'étais une vrai princesse, il s'amusait à m'appeler comme cela.

    Nos amis s'étaient habituer à ce petit jeu et était eux aussi entrer dans le délire.

    -Si la princesse veut bien se donner la peine d'avancer ...  s'exclama Aaron.

    Je ris tout en avançant dans le passage que mes amis m'offraient.

    Notre groupe était l'un des plus remarquer et étrange du lycée.

    Il se composait de moi et Nicolas, Jo et Eva, ainsi, qu'Eden, mon amie travaillant au café, Aaron, un joueur de foot très talentueux qui sait détendre l'ambiance, Pierre, un gars un peu sombre et renfermer avec les gens qu'il ne connait pas et enfin ... Sébastien ... oui, Seb. Comment le décrire ? Un gars encore plus grand que Jo d'une tête, environ. Il a une carrure digne d'un videur de discothèque surdévelopper, joueur de basket, lui aussi... 

    En bref, on faisait une belle brochette de crétin, tous ensemble !


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