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    A peine avait-elle donner le départ, que je me sentis tomber.

    Tomber en chute libre.

    Dans un endroit sombre, sans fond apparrant.

    -Nyx, tu es là ? hurlais-je, pas très rassurer.

    -Je ne suis pas loin, ne t'en fait pas et n'ait pas peur. Concentre-toi.

    C'était la voix de Nyx.

    Mais elle-même, paraissait nerveuse.

    J'inspira un bon coup et observa les alentours.

    Je me retrouva à nouveau, flottant dans un espace différent, de la scène qui se déroulait devant moi.

    Il y avait le Caliel déchu, celui qui avait vécu avec Caïn.

    Ils étaient là, tout les deux, voyageant et discutant à dos d'éléphant dans une sorte de jungle.

    Je les voyais rire.

    Cela me paraissait étrange.

    Presque irréel.

    Avais-je vraiment vécu cela, dans le passé ? Etait-il moi et étais-je, lui ?

    -Ne te pose pas de question inutile et observe. Tes réponses se trouvent ici.

    Encore Nyx.

    Mais cette fois-ci, sa voix paraissait ferme.

    Caïn cueillit un fruit, puis descendit de l'éléphant, alors qu'il sortait de la jungle et entrait dans une grande plaine.

    Ils s'allongèrent dans l'herbe, puis observèrent les nuages.

    -Lorsque l'on possède l'éternité, tout paraît si long... entendis-je, Caïn murmurer.

    -Je t'assure que Père finit toujours par donné une seconde chance. Soit patient ! Fit l'autre Caliel en souriant.

    Un hurlement strident mit fin à l'ambiance paisible, les faisant sursauter et se relever, tendu.

    -Qu'en penses-tu ? Chuchota Caliel.

    -Une attaque ? Un camps tout prêt ? Émit Caïn comme hypothèse.

    Ils se dirigèrent vers le cri.

    Celui-ci provenait d'une femme.

    Ou plutôt d'une jeune fille.

    Une jeune fille avec une vache, entourait de créature immonde.

    Ils avaient la silhouette des humains, mais le reste n'y ressemblait absolument pas.

    Des yeux rouges, des crocs, des cheveux long en bataille et une peau brune.

    Certains avaient encore du sang autour de la bouche.

    Caliel se mit devant la jeune fille, tandis que Caïn se mit devant eux.

    A la vu du signe, sur le front de celui-ci, ils réculèrent et s'enfuirent en pestant.

    -Ca va ? demanda Caliel à la jeune fille.

    Celle-ci possédait de long cheveux blond, comme les épis de blé. Une peau blanche, légèrement rosée. Des yeux d'un bleu ciel magnifique. Un visage au trait fin.

    Si elle ne bougeait pas, on aurait dit une poupée. Elle était magnifique.

    Je me frotta les yeux, pendant qu'ils se dévisageaient.

    Lorsqu'elle passa de Caliel à Caïn, son attitude changea du tout au tout et elle fit la moue :

    -Il aurait peut-être était mieux, si j'avais été tué par les Sicarius, que par le maudit de Dieu. Après tout, toi aussi tu es un assassin.

    Ces mots avait été dur et froid.

    Je l'aurais certainement claquer...

    C'est ce que fit d'ailleurs l'autre moi : une bonne grosse claque vient claqué la joue de la jeune fille.

    -Au lieu de vouloir mourir, remercie celui qui vient de te sauver la vie et celle de ta vache ! s'est-il exclamer.

    La jeune fille porta une main tremblante à sa joue, choquer.

    Son visage passa par plusieurs émotions, avait de tourner en une profonde tristesse.

    Elle secoua la tête :

    -Je ne remercierai jamais cet homme. Il a corrompu ce monde par son action !

    -Que veux-tu dire ?

    Elle fixa la marque de Caïn, puis expliqua :

    -Lorsque tu as tué ton frère et que la terre mère a été ta complice, pour cacher le corps,  tu as été puni en recevant cette marque. Elle t'éloigne de nous et tu ne t es pas posé plus de question ! Avoue !

    Il me jeta un regard ennuyer.

    -Je suis en partie responsable de son absence à vos côtés... avoua Caliel.

    Elle secoua la tête :

    -Là n'est pas la question ! Pendant plusieurs années, il n'y a eu que sécheresse et famine ! Certains d'entre nous on compris qu'il pouvait donner la mort et s'y sont essayé ! Il y a des meurtrier qui prennent plaisir a tué dans ce monde, maintenant !

    Une larme coula sur sa joue.

    -Ma mère a été violé puis tué par l'un d'entre eux... murmura t'elle, en essuyant ces larmes, qui coulaient à flot.

    Caïn eut l'air choquer par cette annonce et me jeta un regard perdu.

    J'étais devenu ce Caliel.

    -Lorsque tu as reçu la marque d'eternité, il t'a été sommé de t'éloigner des humains et il t'a été promis que personne ne te ferait de mal, n'est-ce pas ? lui demandai-je.

    Il hocha la tête en silence, l'air sonner.

    La jeune fille leva sa tête vers moi, le regard emplis de desespoire :

    -Ce monde a perdu ses moeurs et sa beauté... mourir ne serait pas si mal...

    -Que veux-tu dire ? demandai-je, en la prenant dans mes bras, doucement.

    Elle avait l'air si fragile...

    -Des meutriers sont apparut après le meurtre d'Abel. Après cela, des anges sont descendu et ont fait des enfants. Certains Nephilim ont réussi a échappé au massacre... ils ont attendu que tout se calme et ont répandu des moeurs... atroce.  Expliqua t'elle, d'une petite voix.

    -Dis-nous tout. Fit Caïn, curieux.

    Elle parut hésiter, mais répondit :

    -Les races se mélange. Entre animaux et humains, il n'y a plus de barrière... ma vache a été choisi hier, comme futur femme du chef de mon village. Je n'ai aucune envie de céder ma vache à ces pervers !

    L'idée m'écoeura.

    -Si tu restes avec nous, personne ne t'approchera. Proposa Caïn.

    Elle parut y réfléchir, puis hocha la tête :

    -De toute façon, je n'ai plus rien à perdre.

    D'un accord commun, on se dirigea donc ensemble, sur la route.

    -Vous avez une destination particulière ? demanda t'elle, au bout d'un moment.

    -Et toi, en as-tu une ? lui retournais-je, en souriant malicieusement.

    Caïn pouffa, tandis qu'elle réfléchissait à sa réponse.

    Elle finit par secouer la tête :

    -Aucune idée.

    Caïn me tapota l'épaule et me chuchota :

    -On la garde combien de temps ?

    -Le temps qu'il faut ... murmurai-je, en haussant les épaules.

    Je me tourna vers elle :

    -Maintenant que tu viens avec nous, aurais-tu un nom ? 

    Elle m'observa comme si j'étais un deumeuré, puis chuchota :

    - ...mie.

    -Pardon ?

    -Je m'appelle Naomie, fille de Seth ! s'écria t'elle, en hurlant presque.

    -Donc, tu es ma nièce... conclua Caïn, en soupirant.

    Elle haussa les épaules.

     


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