• 11

    Il eut l'air choquer.

    Au moment où il allait ouvrir la bouche, Rudy Alvarez arriva en courant vers nous :

    - El señorito !  (*Jeune maître) Nous devons partir ! Où est votre père ?

    Juan fit un geste las vers le corps de son père. Rudy ferma les yeux et garda son sang froid.

    Il me jeta un coup d'oeil, l'air de demander si c'était mon oeuvre. Je leva les mains :

    -Je n'y suis pour rien ! lui dis-je. D'ailleurs, regarde, ma mère et ma cousine ont fini de s'amuser avec cette ... ex-famille. Nous nous en allons, à présent ! A bientôt Rudy, Juan ! dis-je en rejoignant Emma.

    Je sentais qu'ils me regardaient partir.

    -On peut y aller ! Ah ~ je me suis bien défouler ! s'écria ma mère en secouant son éventail.

    -Moi aussi ! Mais tu n'as pas participé ce soir, Lionel ... y a t'il eut quelque chose d'intéressant ? demanda Emma, sournoisement.

    -Du moment que vous vous êtes amusé, cela me va parfaitement ! éludais-je en souriant. A présent, sortons d'ici, sa empeste le sang ...

    **********

    -Zut, je suis toute tâcher ! Tu penses que sa partira au lavage ? me demanda ma mère.

    -Je ne pense pas. Bah, jette-là ! lui dis-je.

    -Ah non ! C'est toi qui l'a choisi mon coeur, cette robe est donc spécial ! 

    Elle recommençait ces caprices ...

    Une fois sortis de la salle et arrivaient dehors, Harry nous attendait, tenant la porte de la voiture ouverte.

    -Emma, tu viens avec nous ? lui proposais-je.

    -Non, James est allé chercher la voiture. Je rentrerais avec lui. A bientôt, cousin !

    -Bonne nuit cousine ! m'exclamais-je avant d'entrer dans la voiture.

    Finalement, je n'avais toujours pas rencontrer son "James" ... une prochaine fois peut-être...

    - Dit, dit ! Tu es penses quoi ? Tu es d'accord ? Qu'en dis-tu ?

    -Hein ? dis-je en sortant de ma rêverie. Euh ... ouais ouais, c'est bien ...

    -On ne dit pas "ouais" mais "oui", Lionel ! Ah~je suis sûre qu'elle sera contente !

    -Hein ? A quel propos ?

    -Que tu es d'accord de prendre Ines comme Maid ! Pour une fois que tu acceptes une servante ! Je suis sûre qu'elle te plaît ! N'est ce pas ?

    Zut. Je m'étais fait encore avoir. A chaque fois qu'elle voit que je suis dans mes réflexions, elle me propose des choses auquel j'accepte sans savoir de quoi il s'agit ... ah, les mères des fois !

    -Pas spécialement, mais je pourrais faire un essai ... mère tu empestes encore le sang !

    -Je n'y peux rien, ma robe en est remplie ... même si j'ai bien nettoyer mon éventail. dit-elle en le sortant.

    -Ne l'ouvre pas ici ! la grondais-je.

    Elle rit :

    -C'est moi la mère et toi l'enfant ! Et pourtant c'est toi qui me gronde ! Ha ha ha, le monde à l'envers...

    -N'empêche, ce soir était quand même bien remplit ... penses-tu que grand-père soit à la maison ?

    -Pourquoi n'y serait-il pas ? Il doit être dans son laboratoire, comme d'habitude ...

    **********

    A peine arrivait à la maison, je cours.

    Je cours jusqu'au petit bâtiment aux murs blanc en plein milieux de la forêt.

    Ce bâtiment entouré de panneau "zone interdite" ou "danger".

    Il fait déjà nuit.

    Mère n'avait même pas eut le temps de me retenir. Je souris à cette idée.

    **********

    J'appuis sur la sonnette.

    -Qui c'est ? fit une voix mécontente.

    -Lionel, grand-père.

    -Oh, mon petit Lionel ! Entre, je suis au sous-sol ! Et je t'ai dit de m'appeler Papy !

    Je soupira. La porte de leva, un sas s'ouvrit et un ascenseur apparut.

    **********

    Ding.

    A peine les portes ouvertes que mon grand-père me sauta dessus :

    -Te voilà mon petit ! Alors ce bal ? Tu as bien dansé ? Tu es très élégant comme ça ! As-tu eut des touches ? Alors, racontes-moi ! Comment sa a finit ?

    -Bonsoir, grand-père. Le bal a finit sanglant, mère a dansé dans une pluie de sang, Emma était là et ... je suis là pour que tu me raconte tout ce que tu sais sur la famille Venzano. 

    A ce nom, mon grand-père pâlit durant une demi-seconde, avant de se reprendre :

    -Je vois, Emma était là ... cette petite tient toujours autant à toi ... elle fait toujours en sorte qu'aucune fille ne t'approche... je ne sais pas si tu as de la chance ou la malchance de l'avoir comme cousine, enfin, c'est une bonne petite...

    -Grand-père, ne change pas de sujet ! Raconte-moi ! Je suis sûr que tu le sais !

    -Je vois ... en faite, j'étais en train de tester mon nouveau poison sur une plante ! Tu veux voir le résultat ?

    -Grand-père ! m'écriai-je. Je vais devenir dingue ! Au moment où j'ai vu se poignard, j'ai su qu'il m'appartenait ! Alors pourquoi ce Venzano l'a en sa possession ?

    Mon grand-père soupira. Il m'amena vers une table et m'obligea à m'asseoir en silence. Il fit deux chocolat chaud et s'assit face à moi :

    -Pour commencer, je t'ai dit de m'appeler Papy ! Ensuite, raconte moi tout, toi d'abord !

     


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