• 09

    Emma me rassit de force.

    Ma mère se mit sur ces gardes.

    En plus des quatre cadavres, je sentis une odeur étrange.

    -C'est quoi cette horreur ? Du parfum ? demanda Emma, écoeurer.

    Je fis non de la tête :

    -On dirait une odeur ... de poudre mélanger à ... une sorte de poison...

    Ma mère leva un sourcil, tout en reposant son verre et repoussant son assiette.

    -Bien. J'ai assez attendu, mon fils ! Ta décision ?

    Je soupira.

    Je ferma les yeux et me concentra. Les quatre mort avaient été tué à base de poison, insérer directement dans l'artère du cou par une aiguille, ce n'était pas sorcier. Mais cela avait été fait discrètement et sans bruit. D'autant plus que quelqu'un d'autre venait de mourir, sans que personne sauf nous, ne soit au courant... et il y avait le poignard.

    J'inspira à fond et me leva. Ma mère m'observa intriguer.

    Je me dirigea vers la foule, observant attentivement. Je cherchais à la fois mon poignard et le cadavre invisible.

    Je trouva les deux en même temps. Il me fallait choisir. 

    Ou peut-être pas, car la personne ayant le poignard se dirigea en courant vers le cadavre.

    -Père ! Père, répondez-moi ! criait-il.

    Je m'approcha en observant le corps. Un silencieux ? Non, sa n'expliquerait pas l'odeur étrange... 

    Du sang commença a sortir du corps et a coulé lentement par-terre, jusqu'à mes pieds.

    -Est-ce à votre goût ? Cette personne était mon plus grand rival ! Enfin débarrasser ...

    Je me retourna en fusillant le parrain du regard.

    Le sourire moqueur de celui-ci, disparu.

    -Hé, ta un problème avec notre boss le p'tit ?! me cria un homme mal habiller.

    Je l'ignora en observant à nouveau le corps.

    -Hé ! me fit l'homme.

    Je m'accroupis à côté de l'ado' qui pleurait son père :

    -Je suis désolé, mais il est mort ...

    Il se tourna vers moi :

    -Comment vous pouvez le savoir ? C'est vous qui l'avez tuer ? 

    Je fis non de la tête.

    -Tu m'ignore sale gosse ? fit l'homme en donnant une tape dans mon masque.

    Celui-ci tomba à terre.

    Dés qu'il me vit, l'homme recula, l'air terroriser.

    -Tu...tu es ... un ... un ...

    Il s'évanouit. Je souris.

    -Vos hommes font dans leur slip ! fis-je remarquer au parrain.

    Celui-ci eu l'air mécontent. Il allait parler, mais je me retourna vers l'ado'.

    -Je ne l'ai pas tuer. Je suis un spectateur et un décisionnaire se soir. Mais il ne respire plus et a perdu beaucoup de sang. De plus, il a surement dû être empoisonner aussi. Enfin ... sincère condoléance. lui dis-je en baissant la tête.

    La parrain eut l'air surpris.

    -Je vois ... fit l'ado' en essuyant ces larmes.

    -Je sais que ce n'est pas le moment, mais peux-tu me dire qui tu es et d'où vient le poignard que tu as à la ceinture ?

    L'ado' eut l'air surpris, mais répondit en se levant :

    -Je suis ... enfin, j'étais le fils du parrain de la famille Venzano. Je suis Juan Venzano. Ce poignard, père me l'a donné lors de mon anniversaire, cette année en me disant qu'il me protégerait contre la famille la plus terrifiante au monde ... les Kleinz ! dit il en chuchotant.

    -Je vois ... dis-je simplement.

    J'allais devoir mettre la main sur mon grand-père et avoir une longue discussion avec lui ...

    -Et toi, qui es-tu ? me demanda t'il.

    -Moi ? Oh ... tu le sauras bien assez tôt, je pense ! dis-je en le plantant là.

    Je rejoignis ma mère :

    -Cette soirée m'ennui. Finissons-en, mère. Je lui donne 10/20.

    La soirée n'avait été intéressante, que quelques minutes...

     


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