• 017

    Les jours passèrent. Je voyais le petit lire, aller à la frontière, se balader dans le palais, rencontrer Jeliel de temps en temps. Mais sinon, il était toujours seul. Tellement seul qu'on pouvait le lire dans ces yeux. Il semblait amorphe. L'éclat de vie ne reprenait place dans ces yeux que lorsqu'il était avec Jeliel. Anauel avait cesser de venir.

    Mes visions ralentirent à nouveau. Le petit était là, dans sa chambre. Allonger dans son lit, les yeux perdu dans le vague, vide, sans éclat. Il me faisait de la peine. Il me faisait pitié. 

    -Sa fait combien de temps que je suis là ? Je m'ennui... Je veux faire quelque chose d'amusant... murmura t'il pour lui-même.

    Il se leva et sortit ses ailes. Il mit une sorte de poncho blanc à capuche qui était poser sur une chaise. Il mit la capuche, de sorte à cacher ces cornes et tassa sa queue pour qu'elle ne sorte pas. 

    -Je suis gris ! Je dois pas avoir honte de moi-même ! C'est Jeliel qui l'a dit ! s'exclama t'il en levant les mains en l'air.

    Il paraissait s'encourager lui-même à faire quelque chose. Je le vis sortir du palais et se diriger une nouvelle fois vers le village.

    Là, personne ne le regarda bizarrement. Enfin, personne ne faisait attention à lui. Pour tous, il devait paraître juste comme étant un "ange". Il eut un étrange sourire. Il s'avança dans le village. Les "maisons" étaient des sortes de battisse ronde et blanche. Il arriva devant une battisse ronde et bleu. Il remarqua une ouverture sur le côté. Une sorte de fenêtre qui était ouverte. Il s'en approcha et observa, curieux.

    Là, il vit beaucoup d'enfant ange assis par-terre, écoutant un grand ange parlait. C'était donc une école d'apprentissage angélique. Le professeur parlait des éléments :

    -[ ... ] la terre, le feu, l'eau et l'air sont les éléments principaux. Les éléments secondaires sont ceux qui dévoile une forme cacher de l'éléments. Je vais être plus clair : prenons l'eau comme élément primaire. Eh bien, sa forme cacher peut être la glace qui est un élément secondaire ! Vous comprenez ?

    Les enfants hochèrent la tête. Un des enfants leva la main. Le professeur lui donna la parole. 

    -Dîtes, c'est bien beau tout cela, mais comment savons-nous quel est notre élément ? 

    Le maître souris.

    -Il y a une manière très simple : avec quel élément te sens-tu le plus à l'aise ? La plupart du temps, nous, ange, sommes lier à des éléments secondaire ou tertiaire. Il est rare d'être lier à un élément primaire ! Sur ce, les enfants, sortons dehors et allons voir les éléments eux-même !

    Les enfants se levèrent et sortirent. Le petit semblait hypnotiser. Il attendit que le professeur sorte, puis s'approcha de lui, timidement.

    -S'il...s'il vous...s'il vous plaît ! bredouilla t'il en tirant une manche du professeur.

    Celui-ci se retourna et l'observa attentivement :

    -Oui ? Tu n'es pas un de mes élèves, n'est ce pas ?

    Le petit fit "non" de la tête.

    Le professeur mit un genou à terre pour être à sa hauteur :

    -Que puis-je faire pour toi ?

    Le petit tira sur sa capuche. Il ne voulait pas qu'il voit ces yeux.

    -Je...je voudrais savoir si tout les anges ont des pouvoirs...

    Le maître l'observa :

    -Bien sûre ! Et les démons aussi ! Dis-moi mon petit, de quoi as-tu peur ? Tu n'as pas été instruit correctement, n'est ce pas ?

    Le petit trembla en faisant "non" de la tête.

    Le maître soupira.

    -D'où viens-tu ?

    -Du palais.

    -Viens avec moi, s'il te plaît... fit le maître en lui tendant la main.

    Le petit hésita mais la prit. Le professeur l'amena dans la classe. Il ferma la porte.

    -Détend-toi ! Enlève cette capuche ! Quel est ton nom ?

    Le petit trembla.

    -Je te promet de ne pas te faire de mal, ni de te juger. S'il te plaît, détend-toi.

    Le petit hésita encore. Il serra les poings.

    -Je m'appel Caliel. Je...je veux bien enlever ma capuche si vous me promettez de garder le secret et de ne pas crier ! Je... je...

    -Ne t'inquiète pas ! Je suis professeur pas juge. A tes ailes je vois que tu es un ange, donc il n'y a pas de problème !

    Le petit enleva doucement sa capuche, tête baisser. 

    -Vous...vous le pensez toujours ? demanda le petit en murmurant.

    Le maître le dévisagea, stupéfait. Il lui toucha les cornes et les ailes, puis croisa ces bras, pensif.

    Le petit eut l'air curieux :

    -Qu'y a t'il ?

    Le maître eut l'air de sortir de ces pensées :

    -mmm ? ah ! Pardon, tu es juste le premier que je vois. Tu es un être entier, comme dans les légendes... sinon tu es magnifiques ! Tes ailes sont blanche et pur, ce qui contraste avec tes cornes noirs d'encre ! Tu m'intéresses !

    Le petit rit :

    -Vous êtes étranges ! Quand je suis venu au village, la première fois, on m'a jeté des cailloux et on m'a insulté et vous... vous le prenez normalement ! C'est bizarre !

    Le maître le considéra, tout en réfléchissant. Il finit par proposer :

    -Tu sais quoi ? Je pense que tu as raisons, c'est dangereux pour toi d'être ici ! Les anges n'aiment généralement pas ce qui sort de l'ordinaire. Alors voilà ce que nous allons faire : tu m'as bien dit que tu habitais au palais ?

    -Oui.

    -Alors que dirais-tu que je vienne te voir moi, là bas ? Je t'apprendrais tout ce que tu veux savoir !

    -Je...je voudrais bien. Ce serait bien de faire sa. Mais... je ne veux pas être encore une fois enfermer dans le château ! J'en ai assez ! J'en ai marre d'être seul ! Depuis que je suis ici, je m'ennui ! Je n'ai rien appris de spécial ! Alors qu'on m'avait promis de m'apprendre ce qu'était censé être un ange !

    Une larme roula sur la joue du petit, qu'il essuya rageusement.

    -Je vais voir ce que je peux faire pour toi. En attendant rentre au palais pour le moment, d'accord ?

    C'était la deuxième fois qu'on le lui demandait ! D'abord Lucifer, ensuite lui ! Mais il hocha la tête, sagement. Ne pas avoir trop d'espoir : c'était plus prudent.

    Avant de repartir, le petit se retourna :

    -Juste...c'est quoi ton nom ?

    -Je m'appel Aniel. Enchanté Caliel ! Allez, file !

    Bien que réticent, le petit retourna au palais. Il avait pris toute les précautions, et il s'était bien amuser. C'était le principal...

    *************

    -Cal ! Réveille toi ! Oh ! Réveille toi !

    Quelqu'un hurlait dans mes oreilles pour me réveiller. Je mis un coup de coude, je ne sais où, sans ouvrir les yeux. Un cri de douleur me fit comprendre que j'avais fait mouche.

    -Mais t'es malade ??? C'est comme ça qu'on remercie quelqu'un qui te sauve d'une crise ?

    Je me frotta les yeux et les ouvris. Ma vue était brouiller. Je sentais mes joue mouiller. J'avais pleurer...

    -Mais qu'est ce que ... ?? 

    Je m'assis et me frotta les yeux. Goddy me tendis un mouchoir que j'utilisa rapidement. Une fois calmer, Goddy me dévisagea :

    -Alors ?

    -Alors quoi ?

    -De quoi tu as bien pu rêver pour te mettre dans cet état ?

    - ... d'un ange pitoyablement seul...

    -Hein ? 

    Il avait l'air surpris. Je secoua la tête :

    -Oublie. Je suis désolé je t'ai réveillé ? J'ai fais beaucoup de bruit ?

    Il fit non de la tête :

    -Non, il est 9h du matin. Tes parents sont partis travailler et ta soeur m'a demandé de veiller sur toi, avant d'aller à l'école. Elle n'a pas voulu te réveiller, tu avais encore de la fièvre. Ca va mieux ?

    -Je pense...Je vois merci d'être rester...il n'y a rien eut d'autre ?

    Il eut l'air de réfléchir :

    -A part que ton pote... Simon (?) est passé ce matin. Il a voulu savoir comment tu allais. C'est tout... tu veux boire ? Manger quelque chose ?

    -Tu es bien prévenant avec moi, ce matin... c'est louche ! Qu'est ce qui t'arrive ?

    Il haussa les épaules. Il se leva. Sur la pas de la porte, il me lança mystérieusement :

    -De ce que j'ai entendu, tu ne vas pas tarder à avoir tes réponses...

    Puis il partit dans la cuisine.


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