• 016

    Je rouvris les yeux, avec difficulté.

    L'entrevue avec Sapy avait été étrange.

    -Tout va bien ? fit Waiba, en se penchant au-dessus de moi.

    -Euh... peut-être ? dis-je, en m'asseyant lentement.

    Les révélations m'avaient donner plus de questions, que de réponses !

    -Maître, tout va bien ? demanda Kean, inquiet.

    Il m'aida à me relever.

    -Quel est la différence entre toi et Sapy ?

    La question était sortit toute seule !

    Elle fit un grand sourire :

    -Si toi aussi tu te met à l'appeler Sapy... disons qu'il est un esprit de ce monde, une sorte de pilier, qui relie ici et l'haut-delà. Contrairement à moi, qui ne suis que gardienne.

    -C'est déjà pas mal ! m'exclamais-je, en sachant que sa ne devait pas être de tout repos.

    -A t'il répondu à tes questions ?

    -J'ai eu des réponses, mais il y a encore beaucoup de zone floue...

    -Comme ?

    -Il m'a dit que si je ne parvenais pas à comprendre pourquoi je suis ici, je ne pourrais pas repartir.

    Elle baissa les yeux, l'air triste :

    -C'est... exacte. Il faut que tu réalises quelques choses, pour partir. Le fait d'être ramasseur d'âme, et en vérité une leçon que tu dois apprendre. Je n'ai pas le droit de t'en dire plus... mais courage !

    J'hôcha la tête, un peu décourager.

    Elle me ramena vers l'entrée du tronc :

    -Reviens me voir quand tu le souhaites, même si c'est pour discuter. Je suis celle qui te comprend le mieux, je pense.

    -Je reviendrais ! m'exclamais-je, en prenant la main de Kean.

    On sortit du Sapin.

    La forêt était silencieuse.
    Pas un bruit.
    Pas de vent.
    Pas d'odeur.
    C'était étrange.

    -Kean, tu sens quelque chose ?

    Il regarda droit devant lui, avant de secouer la tête :

    -Je ne sens rien de dangereux. Voulez-vous aller voir les oubliés ?

    -Non, on rentre. On a un voyage à préparer.

    -Un voyage ? fit-il, surpris.

    Une étincelle d'excitation apparut, une milli-seconde dans ces yeux.

    -J'ai l'attention d'aller trouver Léna. Elle sait peut être quelque chose...

    Il hôcha la tête.

    -On rentre en volant ? proposa t'il.

    -Si ça te fait plaisir...

    Il se transforma et j'enfourcha la faux, paré au décollage.

    Il s'envola et on arriva rapidement sur la route.

    Il n'y avait eu aucun monstre à l'horizon.

    Alors qu'on s'approchait du poste de sécurité, une ombre géante nous survola.

    En levant la tête, j'aperçu une bête immense !

    "Ceci est un dragon, maître. Son dragonnier, à l'air rudement presser !"

    Se passait-il quelque chose, en ville ?!

    Je mis ma capuche.

    On atterit rapidement et je passa la sécurité, sans avoir de contacte avec qui que ce soit.

    Les gardes de la ville avaient l'air presser et tendu.

    Je remonta la rue et m'approcha de la maison bleu, à présent familière.

    Des gardes se trouvaient là, parlant avec Miska, sur un ton dur :

    -Vous les cachez !

    -Et moi, je vous dis que j'en sais rien ! s'écria Miska.

    Je m'approcha :

    -Que se passe t'il ? dis-je, las de devoir gérer des gens stressant.

    Miska souris en me voyant, et jeta un regard lourd de sens au garde, qui toussota l'air gêner.

    Un garde, ayant l'air de représenter les autres, s'exclama :

    -Grand Ramasseur, étiez-vous sortit ? Le Roi, nous a demandé de vous ramenez au palais, c'est urgent !

    -Très bien. Mais avant, j'aimerais savoir quel est cette agitation, en ville.

    Il eut l'air embêter, puis lâcha :

    -Un oublié c'est infiltré en ville. Ces scélérats, n'ont pas le droit d'être parmis nous ! Mais ne vous en faîtes pas, nos soldats le retrouveront bientôt !

    Je jeta un regard à Miska, qui avait l'air de cacher quelque chose.

    -J'ai une chose à prendre chez moi et je vous suis. annonçais-je, en faisant signe à Miska de rentrer à l'intérieur.

    Je leur claqua la porte au nez :

    -Une explication ? Oú est-il ?

    Elle soupira :

    -Même sans mémoire, on ne peut rien te cacher... il t'attend dans le salon.