• 015

    Je croisa les bras, attendant un temps infinis, que quelque chose se produise.

    En vain.

    Je soupira d'agacement.

    Des rires d'enfants se firent entendre.
    Petit à petit, ils paraissèrent se rapprocher, devenant plus fort.

    "Tu ne trouveras aucune réponse auprès de cet imbécile." fit une voix résonnante. 

    "C'est la forme d'empreint du Sapin, lorsqu'il veut observer la forêt." fit une autre.

    "S'il est là, c'est que Sapy est en train de dormir !" remarqua une autre.

    "Allons le réveiller !" lança une voix riante.

    "Il va se mettre en colère..." fit une voix réticente.

    Leur bavardage me fit sourire.
    Tous avaient une voix d'enfant, mais je ne les voyais pas.

    "Il a de la visite, on a une raison de le réveiller ! Allons-y ! Tous sur lui !"

    Une sorte de cri de guerre rieur, retentit dans l'espace sans fin.

    Puis plus rien.

    Le volatile me fixait, sans bouger.

    -Combien de temps, je vais rester coincer ici ? murmurais-je, soudain impatient.

    -Oh, pas bien longtemps ! fit une voix de vieille homme. Et si tu ouvrais les yeux, au lieu de fixer mon avatar ?

    Je fus déconcerter par la demande. J'avais les yeux grand ouvert...

    Le hibou ne bougeait toujours pas.

    Je fermais les yeux, me concentrant.
    En les rouvrant j'étais... toujours au même endroit.

    Sauf que devant moi, il y a avait un vieux bonhomme, digne d'un père Noël, en pyjama.

    Il avait devant lui un socle et un livre ouvert.

    -Roy ! Cela faisait longtemps, mon petit ! Quel bon vent t'amène ?

    -Euh... ?

    -Oh, excuse-moi, je lis ici que tu es amnésique depuis hier... tu reviens donc revoir ton contrat ? Sage idée !

    -Vous êtes ? demandai-je, incertain.

    -Je suis le Gardien de la forêt. C'est avec moi, que les contrats de deuxième chance sont signé.

    -Vous êtes un démon ?

    Après tout, dans les jeux, les seuls qui "signe un contrat" sont des démons invoquer...

    Il secoua la tête, en riant :

    -Les démons ne viennent pas ici. Je suis comme une sorte, d'esprit protecteur. Mais je n'interfère jamais avec l'extérieur, contrairement à Waiba. Je suis le possesseur de vos mémoires et de vos contrat. Les esprits me nomment Sapy.

    -Enchanté ? dis-je, perdu.

    Il rit, puis demanda :

    -Si on s'y mettait ? Rester ici trop longtemps, n'est pas bon pour toi !

    -Je vous écoute. dis-je, en me redressant.

    Il feuilleta son livre et lu :

    -Les clauses sont les suivantes : tu acceptes le rôle de ramasseur d'âme, en échange d'une deuxième chance, sur terre.

    J'hôcha la tête.

    -Je vais à présent te dire les règles, auquel tu es soumis :
    1)Tu as l'interdiction absolut de retirer tes gants.
    2) Tu dois toujours garder ta tenu. 3)Garde-toi des contactes physique avec autrui.
    4) Ne te lie pas trop longtemps, aux mêmes personne.
    5) Tu n'as pas le droit de te faire du mal.
    Ce sont tes clauses. Tant que tu les respectes, il n'y aura aucune conséquence.

    -Pourquoi je n'ai pas le droit de toucher quelqu'un ?

    Je trouvais ça injuste !

    -Etre a proximité d'âme vivante, pendant trop longtemps, te fera souffrir.

    -Je vois...

    Cela expliquer le comportement que j'avais adopter, vis à vis de mon entourage.

    -Je lis ici, que tu avais demandé quelques rajouts ... les veux-tu toujours ?

    -C'est à quel sujet ?

    -Tu es intouchable dans la forêt. Tu es neutre,vis à vis, des oubliés et ...

    Il eut l'air d'hésiter.

    -Et ? le pressais-je.

    -Et lorsque tu as besoin d'aide, la forêt doit tout mettre en oeuvre, pour ne pas le faire.

    J'avais moi-même demander, à ne pas recevoir d'aide ?! Etais-je tomber la tête ?

    -Peut-on effacer la dernière clause ? demandais-je, avec espoir.

    Il secoua la tête :

    -Je ne peux l'effacer, mais je peux l'atténuer.

    -Comment ça ?

    -Si tu es en danger ou que tu as besoin d'aide, dis-le aux arbres. On t'enverra de l'aide. C'est une clause que je peux ajouté.

    J'hôcha la tête, rassuré.

    -Y a t'il autre chose ?

    -Non.

    Je sentais qu'il me cachait quelque chose, mais je n'insista pas.

    Il tourna la page et eut l'air choqué.

    -Si... si tu retrouves des flashs de mémoire, reviens ici immédiatement. Est-ce clair ?

    J'hôcha la tête, bien sagement.
    Il fit de même, d'un air entendu.

    -Bien, Roy. Je te souhaites bonne chance, pour finir ta liste. Pour repartir, il te suffit de fermer les yeux...

    J'allais le faire, mais il continua :

    -Mais avant cela, j'ai une dernière chose à te dire. C'est plus un ordre qu'un conseil. Réfléchit bien aux clauses qui t'ont été donner, et la situation dans laquelle tu te trouves. Tant que n'aura pas compris la raison, pour laquelle tu es ici, a recevoir une deuxième chance, même si tu finis la liste, tu ne pourras pas repartir.