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    Paniqué par cette question qui me tourmenter, ma tension monta puis redescendit vite.

    Epuisée par ces crises de tensions et de questions sans réponse, je referma les yeux et me laissa repartir dans le sommeil.

    Ce n'était pas très compliquer.

    Cette fois-ci, j'étais dans un souvenir de 12 ans en arrière.

    J'avais passer une journée en compagnie de mes amies du lycée.

    Shopping - cinéma - restaurant.

    Un dimanche d'amusement.

    Un dimanche qui aurait du être comme les autres jours de la semaine et de l'année.

    Mais la vie en a choisi autrement.

    Lorsque je m'endormis ce soir là, dans mon lit, ce n'était pas pour une nuit, mais pour 14 jours et 15 nuits.

    Lorsque je m'éveilla, j'étais entourer d'infirmières et de grands professeurs du sommeil, dans un hôpital renommer.

    Le diagnostique du gène a été rapide.

    "Profite de ton dernier mois en présence de tes amis et ta famille, après tu ne pourras plus être avec eux".

    Je rentra donc à la maison, suite à cette discussion à sens unique.

    Mes parents faisaient semblant d'être content pour moi, alors que je les savais extrêmement anxieux.

    Ma soeur et mon frère n'étaient au courant de rien.

    Officiellement, j'étais tomber dans un micro-coma.

    Officieusement, le gène c'était réveiller.

    J'allais donc au lycée, comme si de rien n'était et pour réaliser mon souhait, l'état avait mit en place l'examen du bac à la fin du mois. Juste pour moi.

    Il était hors de question que je m'en aille sans passer mon bac.

    Je n'avais pas passer presque 3 ans de ma vie à chauffer les sièges du lycée, pour ne rien avoir à la fin !

    Je passais donc mon temps a profité à fond de mes amies, de ma famille et de mes habitudes, ainsi que de mes lieux favoris.

    Mais plus le temps passait, plus je me sentais en décalage, avec ce qui m'entourer.

    Comme si... comme si on faisait tous une course à pied et qu'on courait tous ... sauf que moi je ralentissais peu à peu.

    La première chose qui avait changé fut ... mes nuits.

    Je ne dormais plus.

    Je n'y arrivais pas.

    Alors je lisais, regardais des films, m'occupais comme je pouvais.

    En silence, pour ne pas réveiller les autres.

    Lorsque je passa mon bac, je n'étais pas stresser, ni angoisser.

    Pourtant, j'aurais dû.

    Mes résultats se situaient dans la moyenne.

    Je passa toutes les matières, puis attendis.

    Les résultats tombèrent le lendemain.

    J'avais eu mon bac mention bien !

    J'avais été tellement heureuse !

    Mais je ne pouvais l'avoué qu'a mes parents sur le moment.

    Ils avaient feint d'être heureux pour moi et on l'avait fêter au restaurant, discrètement.

    Au lycée, personne ne savait que je partais, je n'avais prévenu personne.

    Et lorsque le moment arriva de dire "au revoir" à ma famille cela fut dur.

    Très dur.

    Surtout lorsque mon petit frère me serra fort en me demandant, les larmes aux yeux :

    -"Tu reviendras nous voir ?".

    J'avais simplement hausser les épaules en l'embrassant sur le front.

    Après un dernier câlin, j'étais monter dans la Berline blanche aux vitres teintés et on m'avait emmener à la villa.

    Puis deux ans plus tard, sur l'île.

    A pars des appels vidéo ou des appels tout court, je n'avais eu aucun contacte avec eux.

    Je n'avais jamais eu la force et le courage de retourner les voir.

    Sentir se décalage grandissant avait été un réel traumatisme.

     

    J'ouvris à nouveau les yeux, sentant mes joues humides.

    Mes larmes brouillaient ma vue.

    Je secoua la tête, retira le masque respiratoire et sécha mes larmes.

    La machine a côté de moi, était maintenant éteinte et la lumière de la salle était tamisée.

    La perfusion avait disparut.

    A la place, il y avait une table-plateau à roulette.

    Un repas était placé dessus.

    Sentant l'odeur délicieuse s'en échapper, mon ventre cria famine.

    Sans attendre, j'attira le repas à moi et l'engloutit rapidement.